Disjoncteur automatique

sur Roborally
8,8
Si RoboRally peut cliver (Et aucun jeu ne peut prétendre mettre tout le monde d'accord), c'est strictemment affaire de goût, de sensiblerie, voir de circonstance (Digestion difficile, rhume, etc) - Car en dehors de ces contingeances irréductibles pas grand chose ne peut lui être reproché: Le matériel est formellement pratique, clair et bien dans le thème; le système de règle est simplissime, évident dès les premiers tours, et lui aussi complètement dans le thème louffoque du titre.
Conséquence attendue: Un jeu parfaitement futile, organisé dans le gros bordel qu'il génère grâce aux efforts désespérés des joueurs qui s'imaginent - au départ - pouvoir contrôler les trajectoires de leurs robots-tamponneurs par la seule puissance de leurs efforts programmatiques sans cesse battus en brèche par les pièges retors du plateau-usine et les ordres contradictoires des concurrents. (respire)
En somme, tout le monde se bat contre la mécanique du jeu, passablement entropique et schizophrène, et tout ce joyeux bordel organisé ne produit rien moins que d'excellents moments de bonne humeur d'où n'est jamais exclue la discipline de la réflexion - Même si celle-ci s'avère invariablement ridiculisée par le hasard des combinaisons entremêlées au fil des parcours initialement programmés par chacun, sur la piste de ce fliper orthonormé.

C'est con et c'est bon - Aux orties la gestion!

Commentaires

Default