IKI – chafouineries et incendies chez les artisans d’Edo (VG Award)
Lauréat de notre VG Award, IKI est pour moi l’un des meilleurs titres de 2021, dans la catégorie des jeux de société experts indubitablement, encore qu’il appartienne à ces jeux effrayants au premier regard par leur relative profusion de matériel et d’icônes, et dont on se surprend finalement à saisir très rapidement les principes, aidé en cela par d’efficaces rappels de règles sur les plateaux, par la rapidité et la fluidité des tours, et simplement par un système de construction de moteur fluctuant et interactif remarquablement fin.
Au cours de 13 mois, 13 tours répartis en 4 saisons et dynamisés par des décomptes, des renouvellements et des incendies, on déplacera ainsi son chef de quartier dans une rue marchande, consistant en boutiques globalement fixes, associées aux personnages (artisans, marchands…) posés par les joueurs.
On n’imagine pas le nombre de finesses dissimulées dans un résumé aussi plat, la détermination de l’ordre du tour, le choix contraint du déplacement, l’habile répartition des boutiques, les dilemmes liés à la pose des personnages, la possibilité de profiter des personnages adverses, les changements du plateau aussitôt que l’on s’y adapte, mais presque exclusivement par l’action des joueurs… IKI parvient à impressionner régulièrement, et s’offre même le luxe de quelques idées assez fun (le chaos des incendies auxquels on peut se préparer) et d’une chafouinerie qui ne vire jamais à l’agressivité bête et méchante, amusantes surprises qui égaient un jeu redouté comme froidement expert.
Et bien sûr, le travail éditorial et graphique n’est pas pour rien dans le plaisir procuré à tout instant par IKI, qu’on le pratique ou que l’on se contente d’y jeter un œil en passant. Les illustrations picturales de David Sitbon parfont le jeu, soulignant la chaleur créée par les mécaniques de Koota Yamada et de l’équipe de Sorry we are french, conférant une dimension contemplative à un jeu de commerce taquin, une surprise de plus pour une œuvre qui n’en manque pas – et toujours bonnes.
L'intégralité de la critique est lisible sur le site VonGuru : https://vonguru.fr/2021/10/18/iki-chafouineries-et-incendies-chez-les-artisans-dedo/
Au cours de 13 mois, 13 tours répartis en 4 saisons et dynamisés par des décomptes, des renouvellements et des incendies, on déplacera ainsi son chef de quartier dans une rue marchande, consistant en boutiques globalement fixes, associées aux personnages (artisans, marchands…) posés par les joueurs.
On n’imagine pas le nombre de finesses dissimulées dans un résumé aussi plat, la détermination de l’ordre du tour, le choix contraint du déplacement, l’habile répartition des boutiques, les dilemmes liés à la pose des personnages, la possibilité de profiter des personnages adverses, les changements du plateau aussitôt que l’on s’y adapte, mais presque exclusivement par l’action des joueurs… IKI parvient à impressionner régulièrement, et s’offre même le luxe de quelques idées assez fun (le chaos des incendies auxquels on peut se préparer) et d’une chafouinerie qui ne vire jamais à l’agressivité bête et méchante, amusantes surprises qui égaient un jeu redouté comme froidement expert.
Et bien sûr, le travail éditorial et graphique n’est pas pour rien dans le plaisir procuré à tout instant par IKI, qu’on le pratique ou que l’on se contente d’y jeter un œil en passant. Les illustrations picturales de David Sitbon parfont le jeu, soulignant la chaleur créée par les mécaniques de Koota Yamada et de l’équipe de Sorry we are french, conférant une dimension contemplative à un jeu de commerce taquin, une surprise de plus pour une œuvre qui n’en manque pas – et toujours bonnes.
L'intégralité de la critique est lisible sur le site VonGuru : https://vonguru.fr/2021/10/18/iki-chafouineries-et-incendies-chez-les-artisans-dedo/
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