Dans l'ether de la galaxie ludique
sur
Black Angel
Black Angel est un jeu de gestion composé de 3 plateaux : un plateau collectif qui correspond au navire principal (il permettra la sélection d'action avec des dés), un plateau modulaire et évolutif représentant l'espace (on pourra l'explorer pour gagner des points de victoire ou des ressources) et enfin un plateau individuel pour chaque joueur qui nous permettra d'avoir des actions complémentaires, et des ressources en gérant une grille technologique.
Le matériel est splendide et le thème (science-fiction) très bien rendu. Première surprise : la taille du plateau, une rallonge pour la table n'est pas superflue. Deuxième surprise : les éléments du jeu sont particulièrement soignés.
Les couleurs sont vives mais aucunement agressives, l'iconographie des cartes et du plateau très claire.
Troisième surprise : la taille des règles (c’est vite lu, peu de pages) : il y a une évidente volonté des auteurs d’être le plus concis possible. Mis à part quelques points qui mériteraient peut-être justement d’être un peu plus explicites, ça reste tout de même très clair. L’index avec le résumé des cartes comprend de très nombreux points de règle essentiels (idem pour les petits résumés) : il vaut donc mieux les lire avant de jouer !
Sur le plateau central on retrouve un peu les principes du jeu Troyes : on lance un certain nombre de dé (selon les robots placés dans les zone de contrôle) puis à chaque tour on en choisit un (on peut acheter les dés des autres joueurs) et on effectue l’action correspondante. Cependant on ne peut pas recombiner plusieurs dés ensemble et l’amplitude est bien moindre que dans Troyes (les dés vont de 0 à 3). Je ne détaillerais pas les actions mais voilà ce qui m’a plu sur ce plateau : il y a un côté assez coopératif car les actions choisies vont avoir pour la plupart d’entre elles des conséquences sur la réalisation des actions suivantes en créant des blocages ou au contraire en diminuant les contraintes pour les joueurs suivants. En effet les actions « aller explorer l’espace » attireront des « ravageurs » dans le vaisseau créant des dégâts (limitation des actions pour les joueurs suivants). Le joueur qui luttera contre ces évènements, outre le fait qu’il libèrera les actions pour tous les joueurs, gagnera aussi des bonus très intéressants (les débris récupérés suite à la récupération des dégâts seront très utiles idem pour les restes des ravageurs). Ce système est bien plus poussé que dans le jeu Troyes et offre de très nombreuses possibilités de combinaisons (moteurs de points).
Le plateau modulable fait évidemment penser au jeu Solenia sauf qu’ici les cartes pourront être pour certaines réactivées, que les combinaisons sont plus complexes. Comme à Solenia l’expulsion de certaines cartes du plateau offrira aussi des bonus mais il va falloir en plus gérer des vaisseaux individuels et on pourra profiter des cartes des autres joueurs. Les placements et déplacements de nos pièces sont un élément en plus à gérer et complexifie la tâche pour le joueur. Le renouvellement du plateau est plus lent que dans Solenia e qui permet d’optimiser à minima les cartes mission posées. L'aspect coopératif est encore renforcé : le partage des missions permet d'activer plus souvent les cartes et d'en profiter au maximum.
Enfin les plateaux individuels permettent de récupérer et valoriser la plupart des déchets du jeu (cartes expulsées, débris). Ce plateau individuel servira aussi à faire des actions supplémentaires essentielles avec un système assez ingénieux de grille technologique.
Tous les plateaux sont fortement interconnectés et il y a une dimension coopérative non négligeable.
Certains moteurs de points peuvent être assez puissants et il faudra essayer parfois de se greffer sur l’adversaire pour ne pas se faire distancer.
Dark Angel est donc un jeu propre avec des mécanismes finalement assez différents de ces prédécesseurs. Un jeu complexe mais au combien réussi : la tension est omniprésente, les dilemmes permanents. La courbe d’apprentissage est importante (n’escomptait pas maitriser ce jeu en une partie).
Ce jeu est une pure merveille.
Le matériel est splendide et le thème (science-fiction) très bien rendu. Première surprise : la taille du plateau, une rallonge pour la table n'est pas superflue. Deuxième surprise : les éléments du jeu sont particulièrement soignés.
Les couleurs sont vives mais aucunement agressives, l'iconographie des cartes et du plateau très claire.
Troisième surprise : la taille des règles (c’est vite lu, peu de pages) : il y a une évidente volonté des auteurs d’être le plus concis possible. Mis à part quelques points qui mériteraient peut-être justement d’être un peu plus explicites, ça reste tout de même très clair. L’index avec le résumé des cartes comprend de très nombreux points de règle essentiels (idem pour les petits résumés) : il vaut donc mieux les lire avant de jouer !
Sur le plateau central on retrouve un peu les principes du jeu Troyes : on lance un certain nombre de dé (selon les robots placés dans les zone de contrôle) puis à chaque tour on en choisit un (on peut acheter les dés des autres joueurs) et on effectue l’action correspondante. Cependant on ne peut pas recombiner plusieurs dés ensemble et l’amplitude est bien moindre que dans Troyes (les dés vont de 0 à 3). Je ne détaillerais pas les actions mais voilà ce qui m’a plu sur ce plateau : il y a un côté assez coopératif car les actions choisies vont avoir pour la plupart d’entre elles des conséquences sur la réalisation des actions suivantes en créant des blocages ou au contraire en diminuant les contraintes pour les joueurs suivants. En effet les actions « aller explorer l’espace » attireront des « ravageurs » dans le vaisseau créant des dégâts (limitation des actions pour les joueurs suivants). Le joueur qui luttera contre ces évènements, outre le fait qu’il libèrera les actions pour tous les joueurs, gagnera aussi des bonus très intéressants (les débris récupérés suite à la récupération des dégâts seront très utiles idem pour les restes des ravageurs). Ce système est bien plus poussé que dans le jeu Troyes et offre de très nombreuses possibilités de combinaisons (moteurs de points).
Le plateau modulable fait évidemment penser au jeu Solenia sauf qu’ici les cartes pourront être pour certaines réactivées, que les combinaisons sont plus complexes. Comme à Solenia l’expulsion de certaines cartes du plateau offrira aussi des bonus mais il va falloir en plus gérer des vaisseaux individuels et on pourra profiter des cartes des autres joueurs. Les placements et déplacements de nos pièces sont un élément en plus à gérer et complexifie la tâche pour le joueur. Le renouvellement du plateau est plus lent que dans Solenia e qui permet d’optimiser à minima les cartes mission posées. L'aspect coopératif est encore renforcé : le partage des missions permet d'activer plus souvent les cartes et d'en profiter au maximum.
Enfin les plateaux individuels permettent de récupérer et valoriser la plupart des déchets du jeu (cartes expulsées, débris). Ce plateau individuel servira aussi à faire des actions supplémentaires essentielles avec un système assez ingénieux de grille technologique.
Tous les plateaux sont fortement interconnectés et il y a une dimension coopérative non négligeable.
Certains moteurs de points peuvent être assez puissants et il faudra essayer parfois de se greffer sur l’adversaire pour ne pas se faire distancer.
Dark Angel est donc un jeu propre avec des mécanismes finalement assez différents de ces prédécesseurs. Un jeu complexe mais au combien réussi : la tension est omniprésente, les dilemmes permanents. La courbe d’apprentissage est importante (n’escomptait pas maitriser ce jeu en une partie).
Ce jeu est une pure merveille.
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