Un Knizia pas comme les autres
Ce Knizia là n'est pas un Knizia comme les autres. Hélas. En effet, point ici de mécaniques bien huilées, point de choix cornéliens, point de ce petit quelque chose qui fait des jeux de Reiner Knizia les rois d'une ludothèque comme il faut.
Hélas, trois fois hélas, Figaro repose essentiellement sur la pioche de cartes, sans les aspects "probabilité" que l'on peut trouver à un Schotten Totten, Tabula Rasa ou autre Sudoku - Das Kartenspiel, pour laisser un arrière goût de manque de contrôle auquel l'auteur ne nous a pas vraiment habitué jusqu'à présent.
On pioche donc des cartes que l'on distribue pour se fait haïr, sans jamais se poser une question autre que "Mais qui est en tête ?" pour en trouver la victime. Au final, on compte les cartes de chacun, et même si l'on a une petite idée du perdant, ce n'est pas toujours ni évident, ni anticipé. L'attribution des morceaux de tapis qui suit n'apporte à mon sens pas grand chose, et semble avoir été rajouté a posteriori sur le jeu.
Bref, c'est bien la première fois que cela m'arrive, mais je ne suis pas franchement emballé par un Knizia, et n'aurai sans doute pas envie d'en proposer régulièrement des parties. Cela dit, une fois de temps en temps, c'est quand même marrant, surtout pour qui aime se faire des ennemis !
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