Un faux air de léger pour joueurs de poids.

10,0

Vu que personne ne semble se soucier de commenter ce jeu. Je vais essayer de lui rendre justice après 2 parties.

Ayant fait une partie à 5, je trouve au premier abord, que le jeu m'a donné l'impression de mieux fonctionner lors de ma partie à 4.

Au niveau du système de jeu, on pense tout d'abord à un jeu classique de pose d'ouvriers.
Après 2 tours on se rend compte qu'on s'est sacrément planté.

Un point que je trouve essentiel d'abord. Le jeu a un seul but : envoyer des serviteurs au Palais, celui qui y est le plus présent en fin de partie gagne. Ca fait rudement du bien après les vagues de jeux où il y a 36 décomptages avant le score final. Au moins c'est clair, lisible.

Pour se placer dans ce joli palais il faut 3 choses :
1 – des brouzoufs, des talents, de l'oseille, du blé quoi. Un max.
2- un niveau de commerce suffisant, croissant au fur et à mesure que les places deviennent chères.
3- des serviteurs. Qui y restent bloqués jusqu'à la fin de la partie. C'est bien là que le bât blesse dans ce satané jeu ^^

Pour gagner de l'argent, et augmenter son niveau de commerce il faut ...commercer.
C'est à dire satisfaire des navires à charger dans un style à la « Cuba ».
Ou expédier des navires à l'étranger par soi-même (affréter).

Or pour charger des navires, il faut bloquer des serviteurs sur les bons quais et acheter la bonne marchandise.
Pour en affréter, il faut bloquer des serviteurs au temple de Baal y priant pour un calme voyage.

Pour faire tout ce genre d'actions, il faut bloquer des serviteurs car la plupart des actions « coûtent » des serviteurs.

Et je vous passe les dix subtilités qui me feraient rédiger 4 pages.

Concrètement, on a envie de tout faire, nos serviteurs se retrouvent bloqués un peu partout, définitivement, ou pas. Et lorsqu'on se rend compte qu'il nous en reste 2 pour les 5 tours qui restent.
On pleure.

Porto Carthago. Léger dans la forme, mais pour mieux vous enfumer pourrait-on écrire sur la boîte.

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