Take me down to the gangsta paradise, where the cash is green and the guns are loaded !
Ça raconte quoi ?
Tu es un gangster dans un gang de gangsters. Tu apprécies beaucoup tes collègues gangsters, c’est vrai qu’ils font du beau boulot de gangster. Mais là, il faut partager le butin. Tu sens monter en toi une soif de diams, de dollars, et de gâchettes.
Ça marche comment ?
Comme un jeu de cartes avec des flingues. Au bout des 8 tours de jeu, il faudra avoir amassé le plus gros butin. Condition remplie si par hasard, on se retrouve seul survivant.
Chaque joueur dispose de 8 cartes (5 clic et 3 bang) et va donc choisir à chaque tour celle qu’il joue.
Une fois que tous les joueurs ont posé une carte devant eux face cachée, on compte jusqu’à 3 et on vise un joueur adverse.
Le parrain peut ordonner à un joueur de changer de cible.
Une fois que tout le monde a jaugé la situation, on recompte jusqu’à 3 et les joueurs choisissent soit de rester, soit de se coucher.
On révèle ensuite les cartes des joueurs qui sont restés. Un clic ne fait rien, un bang produit une blessure. À la troisième blessure, on meurt.
En commençant par le parrain, puis en sens horaire, chaque joueur prend l’une des 8 cartes butin, ou bien la tuile « bureau du parrain » (ce qui permet de devenir parrain le tour suivant). Ne participent pas au partage les joueurs couchés ou blessés.
Dans le butin peuvent se trouver :
Des billets. Beaucoup de billets.
Des diamants. A la fin de la partie, le joueur avec le plus de diamants touche 60 000 $ supplémentaires.
Des tableaux. À collectionner (+ on en a, + ils valent cher).
Des soins (suppriment toutes les blessures).
Des chargeurs (fait récupérer 1 carte bang).
Ça vaut quoi ?
C’est la réédition d’un grand classique des jeux apéro : non seulement la première édition était déjà très drôle à jouer, mais en plus la seconde édition apporte des améliorations substantielles.
Au niveau du matériel : les billets de la 1ère édition étaient rigolos mais pas très maniables. Les cartes de la 2ème édition sont moins originales, mais bien plus pratiques.
Au niveau des règles : le partage du butin est simplifié (pas de division improbable de la valeur du butin…) tout en présentant des opportunités intéressantes (course aux diamants, récupération de bang…). Le rôle du parrain dynamise également le cours de la partie (qui osera défier le parrain ?...)
Comme tous les jeux de bluff / stop ou encore, la rejouabilité n’est a priori pas un souci. Il y a tout de même 16 cartes pouvoirs qui permettent d’agrémenter chaque partie de capacités spéciales plus ou moins originales (signalons le docteur, capable de se soigner quand il se couche…). Bien évidemment, c’est le genre de jeu qui s’apprécie d’autant plus qu’on est plus nombreux (5 joueurs semble être le minimum pour vraiment profiter du jeu). Seul bémol : le whisky et la soundtrack des films de Tarantino ne sont pas inclus dans la boîte.
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