Sylla

Des enchères...
Des points de victoires...
De la majorité...
Des bâtiments à construire...

Sylla a l'incroyable capacité à mêler différentes mécaniques, qui se joignent toute pour faire un jeu équilibrer, tactique et riche.

Au fil de la partie, on développe son camp en prenant des cartes (sénateurs, gladiateurs, vestales...) qui ont toutes (ou presque) plusieurs utilisations possibles. En effet, elles donnent des pouvoirs particuliers... mais servent aussi à l'achat des bâtiments.
Les bâtiments étant variés, ils peuvent avoir leur utilité à différents moments de la partie.

Et tout cela s'emboîte, pour donner au joueur la possibilité de manoeuvrer où il veut, quand il veut.. mettre l'accent sur l'or... sur la construction de grands bâtiments... sur les points de victoire... sur les fameuses calamités qui menacent Rome.
Ce n'est pas pour autant un jeu d'équilibre où il faut avoir de tout pour gagner. Différentes stratégies peuvent être payante, et l'interaction avec les adversaires est assez prenantes, sans être non plus prépondérantes.

Certes, on en oublie un peu le thème, même si graphiquement, c'est très joli (hormis le plateau qui est trop sombre).