S'il n'était pas si long...

4,0

En traversant 3 époques de l'histoire, l'auteur a choisi de donner aux joueurs l'occasion de tester leur talent en gestion de majorité, leur capacité à conquérir et à conserver des territoires mais aussi...leur capacité d'endurance à la réflexion.
Avec 36 actions par joueur suscitant chacune une évaluation minutieuse dans un environnement très mobile, il devient difficile de réfléchir lors de la dernière ère. Plus grave, l'ennui survient.

Les tours se passent en longue attente de la décision des joueurs. Il n'est même pas vraiment possible de mettre à profit pour soi cette réflexion car les interactions sont tellement fortes que l'action du joueur vous précédant compromettra forcément vos choix. Cela se traduit par un manque criant de rythme. En début de partie, on consent à réfléchir beaucoup, en fin de partie, on en vient à douter de l'utilité de se creuser autant la tête pour ce jeu. Par ailleurs, les retournements de situation pour les mauvais départs n'existent qu'en cas de grosse défaillance des meneurs.

Le thème est plaqué, les bâtiments et progrès n'apportent rien d'excitant. Seul la grille de choix d'actions avec son terrible effet miroir apporte du sel mais aussi beaucoup de chaos. Et gare au premier à jouer.

Grosse déception. Un jeu froid pour marathoniens du calcul.

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