Urbion

Des jeux de l’Onivers, j’aime autant Urbion que Sylvion. Le premier étant plus court que le second, c’est principalement cette donnée qui décide du jeu que je vais sortir. Ici il faudra tout votre savoir-faire pour maitriser le jeu, qui est méchamment corsé. Il est important de comprendre certaines choses avant d’avoir une chance de victoire : le fait que les chiffres ne sont associés qu’à un ou deux types d’éléments nécessite de bien retenir ces associations pour anticiper son jeu, l’importance énorme de l’échange de cartes qui débloque souvent le jeu à condition de réussir à voir le bon échange à faire.

Le jeu est dur (je gagne 1 partie sur 5, au début 1 partie sur 10) et parvenir à gagner sera un véritable défi, un challenge à remporter. Quand on y arrive la première fois, on est heureux.

Ce challenge est suffisant pour que les deux extensions soient finalement dispensables (en effet elles ne révolutionnent pas assez le gameplay).

Pour le duo coopératif, c’est encore plus important (que pour Onirim) de trouver le partenaire qui a déjà maitrisé le solo. Jouer avec un néophyte n’a aucun sens (sauf p ê un joueur qui comprend très très vite les tenants et aboutissants d’un jeu).

En conclusion un petit jeu bien retors qui offre un challenge intéressant et vers lequel on a envie de souvent revenir.