Pourquoi s'en priver ?
Les châteaux de Bourgogne - Le jeu de cartes est un jeu très riche. L'auteur, Stefan Feld (Trajan, Aquasphere, Bruges,...), a su parfaitement retrouver l'atmosphère du jeu de plateau grâce à des mécanismes très proches et une unité graphique. Après quelques tours d'initiation qui permettent de bien mémoriser toutes les actions possibles, les tours suivants s'enchaînent sans temps mort. La simplicité des actions à disposition rend les parties très fluides, ce qui n'aurait pas semblé forcément évident après la lecture (laborieuse) des règles. On est même surpris qu'un jeu de cette profondeur soit (relativement) aussi facile d'accès. Les nombreuses façons de scorer multiplient les choix stratégiques qui permettront de se dégager d'une situation délicate, par exemple si une carte convoitée a été prise par un adversaire. De plus, la multiplicité des cartes donne lieu à un bon renouvellement des parties et la relative rapidité de celles-ci (entre 30 minutes à 2 joueurs et 90 minutes à 4) permettra de les enchaîner.
Le hasard, un peu plus présent que dans le jeu de plateau, pourra facilement être atténué grâce aux cartes ouvriers. L’interaction n'est pas le point fort du jeu, mais elle a tout de même le mérite d'exister un peu, dans la mesure où il sera intéressant de contrôler le développement des adversaires pour éviter de choisir les mêmes collections.
Enfin, un mode solo digne d'intérêt bien qu'assez difficile permettra d'appréhender les règles tout en jouant.
Dans le coin des reproches, on pourra regretter une règle nécessitant de bonnes lunettes (tout au moins pour ma part) et une absence d'aide de jeu qui aurait été bienvenue. Heureusement, on peut maintenant en trouver d'excellentes sur internet conçue par des joueurs passionnés.
En conclusion, pour moins de 15 euros, on a un jeu profond, à la mécanique fluide, avec lequel on prend autant de plaisir ludique à chaque partie. Il serait dommage de s'en priver...
Le hasard, un peu plus présent que dans le jeu de plateau, pourra facilement être atténué grâce aux cartes ouvriers. L’interaction n'est pas le point fort du jeu, mais elle a tout de même le mérite d'exister un peu, dans la mesure où il sera intéressant de contrôler le développement des adversaires pour éviter de choisir les mêmes collections.
Enfin, un mode solo digne d'intérêt bien qu'assez difficile permettra d'appréhender les règles tout en jouant.
Dans le coin des reproches, on pourra regretter une règle nécessitant de bonnes lunettes (tout au moins pour ma part) et une absence d'aide de jeu qui aurait été bienvenue. Heureusement, on peut maintenant en trouver d'excellentes sur internet conçue par des joueurs passionnés.
En conclusion, pour moins de 15 euros, on a un jeu profond, à la mécanique fluide, avec lequel on prend autant de plaisir ludique à chaque partie. Il serait dommage de s'en priver...
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