Pas transcendé
sur
Puerto Rico
Voilà un jeu que de nombreux joueurs idolâtrent, jouent et rejouent depuis des années, super bien placé au classement BGG, enfin bref, LE jeu quoi, L'essence même de la sève ludique.
Alors moi, perdu dans ma campagne, je me dis "hé monsieur El, retire la merde sous tes bottes, rejoins le mouvement, et participe à cette belle ronde où tout les joueurs du monde civilisé se tiennent la main autour du totem Puerto Rico."
Je commande sur internet (pas de boutiques dans ma cambrousse) et j'attends fébrilement mon colis, le pantalon remontant au-dessus des chevilles à l'idée de caresser la boîte de ce monument.
Finalement le froc redescendra vite. Après plusieurs parties, dans plusieurs configurations, j'en suis a me demander si je suis vraiment humain, parce que là, je ne comprends pas. Je ne partage en rien les ressentis de tous ces gens auxquels je m'étais naïvement identifié. C'est simple, je me fais ch... en jouant à puerto rico. Je trouve qu'il manque de tension, c'est long et répétitif, pas immersif pour un sou (même si, fan de Feld, ce n'est donc pas spécialement un critère important pour moi).
Donc je vais laisser le jeu partir de chez moi, et retourner lire les gens qui continuent d'y jouer et de l'adorer, genre comme un pauvre gars seul la nuit sur sa colline, observant les lumières de la ville au loin, rejeté et incompris.
La lumière n'est pas venue à moi, je resterai un bouseux inculte et incapable d'apprécier la finesse. Bref quitte à me faire ch... comme un rat mort, autant sortir le monopoly (celle là c'est pour le plaisir d'en faire bondir certains :-) )
Alors moi, perdu dans ma campagne, je me dis "hé monsieur El, retire la merde sous tes bottes, rejoins le mouvement, et participe à cette belle ronde où tout les joueurs du monde civilisé se tiennent la main autour du totem Puerto Rico."
Je commande sur internet (pas de boutiques dans ma cambrousse) et j'attends fébrilement mon colis, le pantalon remontant au-dessus des chevilles à l'idée de caresser la boîte de ce monument.
Finalement le froc redescendra vite. Après plusieurs parties, dans plusieurs configurations, j'en suis a me demander si je suis vraiment humain, parce que là, je ne comprends pas. Je ne partage en rien les ressentis de tous ces gens auxquels je m'étais naïvement identifié. C'est simple, je me fais ch... en jouant à puerto rico. Je trouve qu'il manque de tension, c'est long et répétitif, pas immersif pour un sou (même si, fan de Feld, ce n'est donc pas spécialement un critère important pour moi).
Donc je vais laisser le jeu partir de chez moi, et retourner lire les gens qui continuent d'y jouer et de l'adorer, genre comme un pauvre gars seul la nuit sur sa colline, observant les lumières de la ville au loin, rejeté et incompris.
La lumière n'est pas venue à moi, je resterai un bouseux inculte et incapable d'apprécier la finesse. Bref quitte à me faire ch... comme un rat mort, autant sortir le monopoly (celle là c'est pour le plaisir d'en faire bondir certains :-) )
Commentaires (11)
A l’epoque, ce jeu était un aboutissement, le type de jeu que tout le monde attendait, espérait.
Pour l’epoque donc, c’etait génial, novateur, créatif. Il a proposé un aboutissement, et un renouveau, à toute une vague de la création allemande, il a proposé des choses nouvelles qui, 16 ans plus tard ne le sont plus... Quel scoop !
Comme les joueurs de l’epoque sont encore vivant, certain radotent encore sur leurs amours de jeunesse... Penser, sur le tard, aux amours de jeunesse... C’est bien le seul intérêt de la maladie de Parkinson !
Émettre un avis sur ce jeu en oubliant qu’il a 16 ans, une éternité dans notre hobby, c’est comme émettre un avis sur l’atlantide de Pierre Benoit en oubliant qu’il est sorti en 1919.
On ne va pas dire que « un voyage vers la lune » de Melies c’est nul parce que les effets spéciaux sont à chier en oubliant que cela date de 1902 !
On va dire que « c’est bien représentatif d’une époque révolue » et que la lecture, le visionnage ou la pratique de l’objet en question est « une expérience culturelle intéressante ».
(Bref, maintenant, c’est à chier).
Non mais , morveux, j’aime pas Puerto Rico... gnagnagna... J’t’en foutrai moi.
:)
:-)
Ton message si bien tourné m'a fait sourire, merci.
On peut être un gars seul la nuit sur la colline, contemplant les lumières de la ville, mais être heureux parce qu'on l'a choisi! ;)