Navegador

Pourquoi ce titre ? Parce qu'il faut bien l'avouer : j'ai été le seul autour de la table à me demander ce qui pouvait bien faire l'intérêt de ce jeu.
Ceci étant, je suis apparemment passé complètement à côté. Mais sont-ce systématiquement les voix minoritaires qui ont tort ?
Quoiqu'il en soit, j'ai trouvé ce jeu au minimum surcôté. Il n'y a absolument rien sous le soleil : on exécute des actions, on construit des bâtiments qui confèrent certains avantages, on commerce (avec la banque, bonjour l'interraction !). Chacun joue dans son petit coin, et la mécanique du jeu fait presque le reste à votre place. C'est d'une froideur...
Ajoutons à cela qu'un mauvais départ (et il suffit d'un rien, d'une petite usine minable mal choisie) est totalement rédibitoire. Il ne sera plus possible de refaire son retard, et l'on se voit condamner à regarder les autres accumuler des points, des privilèges, de l'or... Comme dans la vraie vie quouâ !
Navegador est cependant assez joli, il faut le reconnaître. Mais ça n'a pas suffit. Après la déception suscitée par le presque aussi glacial Antique, je ne comprends décidemment pas l'engouement pour cet auteur.