Les chats, tôt debout, grognent

6,0

Ben oui, c'est pas du matin, un chat...

Déjà, ne cherchez pas de rapport entre le titre de cet article et le jeu, y'en a pas. Cela dit, passons à mon avis sur ce récent cru de l'école allemande.

Mon premier rapport avec Les Châteaux de Bourgogne a été la radio des jeux, où Frédéric disait adorer, et Guillaume disait avoir détesté. Autant dire que je n'étais donc pas des plus chauds quand on m'a proposé de l'essayer : j'apprécie beaucoup les jeux de gestion, mais j'ai une certaine lassitude de ces jeux un peu trop "allemands" aux mécaniques qui tournent mais dont les thèmes plaqués ne masquent plus une certaine répétition dans les sensations de jeu (le gameplay).

Du coup, j'ai plutôt apprécié ma partie, même si les défauts que je craignais étaient bien là. Le jeu tourne bien, mais s'il reste moins froid qu'un Hansa Teutonica, ce n'est pas avec lui que vous vous évaderez dans la tête à vous que vous jouez dedans. Ici vous collectionnerez des tuiles colorées pour gagner des bonus et des points. Voilà. Reste que les dés apportent un peu de fraîcheur, à l'image d'un Roma ou d'un Kingsburg.

Côté matériel, on est dans le standard Aléa, ni plus ni moins. A déplorer toutefois une iconographie pas très claire et des couleurs qui doivent faire de ce jeu un cauchemar à jouer avec une luminosité insuffisante.

En résumé, un bon titre pour les amateurs de jeux de gestion "à l'allemande" qui ne fuiront pas devant un petit peu de hasard (mais pas trop), dans une catégorie assez légère (le calibre Puerto Rico). Je ne fuirai pas devant une partie, mais ne la rechercherai pas non plus, ni ne me porterai acquéreur du jeu...

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