Le jeu (pas) infini... (3 pour le jeu, 4 pour la boîte de rangement)

8,0

Dixit sans fin, c'est l'histoire d'un jeu à succès qui se poursuit dans les confins de l'imaginaire. Ici, on a droit à une troisième mouture, de nouvelles illustrations pour encore plus de durée de jeu, une nouvelle boîte de la même taille que la première, mais, ô comble de l'extase de la collectionneuse ludopathe que je suis, avec des espaces de rangements destinés aux deux premiers tomes de ce conte, où les lapins en voient de toutes les couleurs.

Justement, la piste aux lapins, instable et fragile dans la boîte originale, a été remplacée par une vraie piste sur un vrai plateau. Mais, le jeu reste fondamentalement le même, avec quelques aménagements possibles, car accessoirement, on peut désormais y jouer jusqu'à 12 autour de la table, option que je ne risque moi-même jamais d'exploiter. D'ailleurs, c'est pour cette raison que je vais garder mes cartes de vote à main cachée, car le système de vote sur les cartes à picots est très moyen car il faut savoir que ces picots ne tiennent pas bien sur le support et qu'il n'est dès lors pas facile de choisir son numéro discrètement lorsque, par exemple, on joue autour d'une table en verre transparent comme chez moi !

Les illustrations invitent au rêve, mais certaines ressemblent plus à un fouillis d'idées glanées au hasard qu'à une source d'inspiration véritable. Elles sont jolies certes, mais je leur reproche, comme dans les opus précédents, de pouvoir finalement mener à tout et n'importe quoi, et surtout à la même chose lorsque l'on joue souvent avec la même équipe de joueurs. Dixit n'est pas un jeu sans limite selon moi, mais heureusement que ses auteurs savent le renouveler en multipliant les cartes, car sinon son intérêt ne durerait guère.

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