Vasco da Gama

Vasco de Gama fut mon coup de coeur sur le salon d'Essen 2009. J'attendais de confirmer mon impression première. Chose faite par la suite car ce jeu à d'indéniables qualités.

Certes, pas forcément original, on pose des pions action, actions que l'on réalise par la suite, le jeu tient tout son sel dans deux phases principales: le choix des ordres et la dérive des bateaux.

La première offre des choix cornéliens puisqu'il va falloir ordonner vos actions tout en surveillant vos thunes, puisque certaines vont coûter, et surtout, il va falloir passer devant les autres pour être sur de réaliser ce que l'on veut, et ça, c'est pas gagné. Etre riche permet de mieux prévoir, mais au détriment d'autres actions. Une touche de hasard vient agrémenter cette partie de jeu mais elle s'oriente plus vers la prise de risque qu'autre chose donc elle passe très bien auprès des calculateurs en tous genres.
L'autre partie intéressante concerne la dérive des bateaux qui offre des possibilités de blocage, ça peut faire grincer les dents adverses et c'est toujours agréable dans un jeu de programmation.
Car Vasco est un jeu où l'on programme beaucoup, cette programmation étant perpétuellement remise en cause par le manque d'argent ou par vos adversaires.
A tout cela s'ajoute le pouvoir des 4 personnages, qu'il va falloir recruter à bon escient, ce qui offre d'autres possibilités tactiques.

Vasco est davantage un jeu de programmation et de tempo que de stratégie mais offre en tous cas un vrai bon moment de plaisir ludique.