Il ne peut en rester qu'un
Une très grosse boîte pour un jeu plutôt petit avec un prix bâtard (25 euros), voilà la première impression que j'ai eu à l'ouverture dudit jeu. Premier sourire: les illustrations. Il faut dire que le travail graphique de François Bruel est particulièrement bon et donne à la partie un souffle agréable.
Et puis les règles de duel elles-mêmes. Elles s'apprivoisent au bout de trois, quatre parties, où les subtilités tactiques de chaque carte dégagent leur parfum. Car pour une fois au moins, même si le hasard fait son office dans le tirage de cartes, il n'officie pas pour autant dans la résolution de la manche. Les points dépensés pour concrétiser l'attaque, ainsi que les effets des cartes sont au choix du joueur seul. Les cartes sont toutes construites sur un modèle d'équilibre qui consistent à assister le sorcier dans les choix qu'il va faire. Tout est bien pensé: repousser, attirer, stopper, annuler, renvoyer, profiter, autant de variétés d'actions qui laissent le champ libre à la mise en place d'une magie bluffante et culoté qui opère pour notre plus grand bonheur.
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