Et un Palais, Un !
Baroudeurs ludiques, passez votre chemin. Rien de neuf sous le soleil. Comme dans Campanile, Palazzo, Asara, vous assemblez des tuiles de tours/palais dont les différents éléments vous permettront de scorer le maximum de points.
Le graphisme est soigné, attrayant mais pas très lisible de prime abord. Il faudra une première partie avant de s'accoutumer aux minces filets d'arabesque qui délivrent les informations de couleurs ainsi qu'aux différents éléments d'architecture.
Plus surprenant est le décompte différent des éléments de palais selon le personnage désigné par la plaquette personnelle. Cela me donne l'impression de vouloir coller des caractéristiques de personnages à un jeu qui ne le nécessitait pas, au détriment de la tension du jeu.
Si les dijinns (dont l'aspect esthétique n'est pas si enchanteur) sont les bienvenus, le djinn qui permet de choisir librement sa tuile dans la pile de son choix est tout de même particulièrement violent et occasionne une stratégie évidente de type "je passe mon tour pour gagner des saphirs et je vais chercher la tuile à 6 points..."
Au niveau des points positifs, il est agréable de construire son palais et on est obligé de revenir à ses fondations régulièrement pour mieux pouvoir ériger les sommets. La possibilité de pouvoir retourner jusque 3 tuiles librement avant de choisir une autre pile est également bien vue. La règle est particulièrement claire, on regrettera l'absence de rappel du pouvoir des djinns sur la plaquette personnelle.
Pour ma part et dans le style j'en resterai à Palazzo bien plus tendu.
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