Et Dieu créa le meeple ...

sur Gaïa
6,3

Un jeu de placement et de pioche extrêmement simple qui n'est pas sans rappeler Carcassonne; je me contenterai ici d'en parler dans sa configuration avec ses règles complètes car je considère que, dans sa version edulcorée, le jeu est trop léger et (beaucoup) moins digne d'intérêt.

Les choix d'actions sont un peu plus fournis que chez son illustre prédécesseur (où l'on se contente de piocher un tuile, la poser puis poser un meeple ou pas) puisque ici on peut piocher parmi trois types de cartes différentes, poser des tuiles relief, des cartes cités, des animaux ou encore déclencher des catastrophes. Tout cela donne un sentiment de dynamisme accru aux parties mais n'en fait pas un jeu plus intense en terme stratégique puisque les choix tactiques demeurent simples : on peut gagner des points en posant la bonne tuile ou les bonnes sources de nourriture aux bons endroits ou en créant les conditions pour poser une cité ou en remplissant un objectif (combinaisons de cartes jouées). Les points sont bien sûr matérialisés par la pose de meeples dans les cités ou sur les objectifs.

Le fait de pouvoir déclencher des catastrophes procure, vous vous en doutez, une bonne dose de sournoiserie et, donc, de chambrage et jovialité autour de la table. C'est toujours appréciable évidement, même si ça en fera râler plus d'un de voir quatre de ses villes détruites parce que toutes situées autour du volcan qui vient de se réveiller !

Les éléments de jeu sont agréables à l'oeil, aucun doute là dessus, par contre je déplore la taille exagérée de la boîte qui vient se placer directement dans le top 10 des boîtes possédant un ratio encombrementdevotreludothèque/ maisy'ariendedanslaboîte hors du commun !

Pour conclure; Gaïa est un jeu de placement bien joli, rapide et peu exigeant qui conviendra sans problème à un public familial.

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