E(patant) P(arfait) I(mpressionnant) C(hef d'oeuvre)
sur
Epic
Très grand amateur de "Star Realms", qui est un de mes petits jeux préférés et m'a offert bien du plaisir, je n'avais pas une grande envie de m'intéresser de plus près à "Epic", le craignant trop proche du premier. La curiosité ayant grandi, je me suis finalement penché sur "Epic", et grand bien m'en a pris !
Les deux jeux ont en commun leur format (en gros, 120 cartes réparties en quatre couleurs), leur qualité, et leurs auteurs, dont le savoir-faire ne laisse de m'époustoufler ; en dehors de ça, ils sont complètement différents.
D'ailleurs, là où "Star Realms" utilise le deckbuilding (on construit son paquet au fur et à mesure de la partie), "Epic" use du principe classique inverse : on pioche et utilise les cartes d'un paquet prédéfini - au hasard, préconstruit (les 30 cartes que comporte une couleur, par exemple), ou drafté (choix simultané). On peut d'ailleurs, comme à "Magic", réfléchir à son deck et le fabriquer de toutes pièces.
J'avoue n'avoir qu'une petite dizaine de parties au compteur, et être encore loin d'avoir exploré tous les modes de jeu que propose "Epic" ; mais mon passé de joueur de "Magic" me laisse entrevoir une suite émoustillante.
"Magic, the Gathering" ("l'Assemblée") : le nom est lancé...
Impossible de présenter Epic sans mentionner ce jeu génial de Richard Garfield, dont il est difficile de ne pas avoir entendu parler, pour peu qu'on s'intéresse au jeu de société moderne.
"Epic" en est une version simplifiée. On peut toujours simplifier davantage en bougeant de manière généralement inversée les curseurs d'accessibilité et de gameplay, mais "Epic" s'est arrêté à un point qui s'avère extrêmement judicieux.
Tout d'abord, fini la collectionite : le jeu entier est dans le petit paquet. Pas pour un seul joueur, mais jusque quatre participants. Même si - comme pour "Star Realms" - sa configuration naturelle est le duel.
Certes, comme son fameux aîné, il peut/pourra prendre un tout petit peu d'ampleur grâce à quelques petites extensions, mais tout est déjà là pour jouer à un jeu formidable...
Ensuite, terminé la mana (l'énergie magique à l'obtention de laquelle étaient dédiés les terrains dans "Magic") : ici, chacun reçoit à chaque début de tour un sou ("une énergie", ou "mana" en langage "Magic"), ni plus, ni moins. Exit les terrains... Cela ne laisse que deux grandes classes de cartes : les "Champions" (créatures) et les "Evénements" (sorts), de coût 1 (on dépense sa pièce) ou 0. Conséquence : on est sûr de pouvoir jouer au moins une carte, et ce dès le début. On pourra la plupart du temps jouer à son tour, ainsi qu'à celui de son adversaire. On pose tout de suite des grosses cartes (elles le sont presque toutes !). Bref, ça bastonne à tout va.
Et follement, ça fonctionne !
"Magic", sans les lourdeurs. Dans une poche.
Le pied (dans une chaussure).
P.S. Les seuls reproches à lui faire sont quelques questions de règles absentes du livret, le lot de ce genre de jeux où les interactions entre des éléments différents sont légion : on peut y répondre par soi-même. Sinon, il faut chercher une aide au sein de la communauté - certes moins développées que celle de Magic... mais les questions sont infiniment moins nombreuses !
Les deux jeux ont en commun leur format (en gros, 120 cartes réparties en quatre couleurs), leur qualité, et leurs auteurs, dont le savoir-faire ne laisse de m'époustoufler ; en dehors de ça, ils sont complètement différents.
D'ailleurs, là où "Star Realms" utilise le deckbuilding (on construit son paquet au fur et à mesure de la partie), "Epic" use du principe classique inverse : on pioche et utilise les cartes d'un paquet prédéfini - au hasard, préconstruit (les 30 cartes que comporte une couleur, par exemple), ou drafté (choix simultané). On peut d'ailleurs, comme à "Magic", réfléchir à son deck et le fabriquer de toutes pièces.
J'avoue n'avoir qu'une petite dizaine de parties au compteur, et être encore loin d'avoir exploré tous les modes de jeu que propose "Epic" ; mais mon passé de joueur de "Magic" me laisse entrevoir une suite émoustillante.
"Magic, the Gathering" ("l'Assemblée") : le nom est lancé...
Impossible de présenter Epic sans mentionner ce jeu génial de Richard Garfield, dont il est difficile de ne pas avoir entendu parler, pour peu qu'on s'intéresse au jeu de société moderne.
"Epic" en est une version simplifiée. On peut toujours simplifier davantage en bougeant de manière généralement inversée les curseurs d'accessibilité et de gameplay, mais "Epic" s'est arrêté à un point qui s'avère extrêmement judicieux.
Tout d'abord, fini la collectionite : le jeu entier est dans le petit paquet. Pas pour un seul joueur, mais jusque quatre participants. Même si - comme pour "Star Realms" - sa configuration naturelle est le duel.
Certes, comme son fameux aîné, il peut/pourra prendre un tout petit peu d'ampleur grâce à quelques petites extensions, mais tout est déjà là pour jouer à un jeu formidable...
Ensuite, terminé la mana (l'énergie magique à l'obtention de laquelle étaient dédiés les terrains dans "Magic") : ici, chacun reçoit à chaque début de tour un sou ("une énergie", ou "mana" en langage "Magic"), ni plus, ni moins. Exit les terrains... Cela ne laisse que deux grandes classes de cartes : les "Champions" (créatures) et les "Evénements" (sorts), de coût 1 (on dépense sa pièce) ou 0. Conséquence : on est sûr de pouvoir jouer au moins une carte, et ce dès le début. On pourra la plupart du temps jouer à son tour, ainsi qu'à celui de son adversaire. On pose tout de suite des grosses cartes (elles le sont presque toutes !). Bref, ça bastonne à tout va.
Et follement, ça fonctionne !
"Magic", sans les lourdeurs. Dans une poche.
Le pied (dans une chaussure).
P.S. Les seuls reproches à lui faire sont quelques questions de règles absentes du livret, le lot de ce genre de jeux où les interactions entre des éléments différents sont légion : on peut y répondre par soi-même. Sinon, il faut chercher une aide au sein de la communauté - certes moins développées que celle de Magic... mais les questions sont infiniment moins nombreuses !
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