Wikinger

Wikinger est édité par la réputée maison HiG qui nous a livré par le passé de nombreux jeux de qualité. Ce souci de qualité se retrouve d'ailleurs dès l'ouverture de la boite puisqu'on y trouve dans un thermoformage adapté, de nombreuses tuiles, une armée de vikings en bois et un matériel plutôt attrayant. Si vous ne craigniez pas pour des raisons ataviques le thème des vikings vous devriez être satisfaits par le matériel même si le coté rieur et coloré des illustrations surprendra ceux qui préfèrent une vision sombre des vikings.

La règle de son coté est d'une grande clarté, et l'on sent que l'auteur a voulu en chasser toutes les zones d'ombre. Elle présente deux niveaux de complexité qui sont (vraiment) intéressants tous les deux, même si la version avancée est plus gouteuse.
Le jeu combine habillement enchères, placement, opportunisme et surveillance des adversaires. L'interaction n'est pas forte mais néanmoins essentielle avec des joueurs avertis qui auront tôt fait de repérer le(s) lot(s) intéressant(s).

Le jeu s'explique aisément et se joue dans un temps record entre 45 minutes et une heure, et est particulièrement tendu, puisqu'à chaque instant on doit surveiller ses conquêtes, les lots à disposition, et ses adversaires pour essayer d'optimiser ses choix.

Pour ne rien cacher, je suis un grand fan de Wikinger qui me parait dans son format (boite et temps de jeu) un des must de ces dernières années. C'est un redoutable jeu où le placement et les enchères se répondent et s'enrichissent.
Le plus surprenant pour moi est le départ un peu difficile de ce jeu sans doute du à un thème qui a peut-être éloigné les joueurs les plus à même de l'apprécier. Pourtant nous devrions savoir que les vikings ne furent pas que de féroces guerriers mais aussi parfois de redoutables organisateurs...