Dans la famille Bauer, je demande le Mauer
Autant le dire tout de suite, ma première partie ne m'a franchement pas plue... Et cela me la foutait plutôt mal car, étant fan absolu de Colovini, je ne pouvais admettre que le maître nous propose un jeu qui ne me plaise pas. On place des murs, des tours et des maisons en essayant de coller à ses objectifs secrets mais en devant respecter les dés. Chacun joue en fonction de sa main et, même si on devine plus ou moins les intentions des autres, on a plutôt tendance à jouer pour soi que de mettre des bâtons dans les roues de ses adversaires. De plus, il y a des objectifs vraiment puissants et d'autres vraiment rikiki... Froid, hazardeux et sans réelle maîtrise sur les évènements, j'étais plutôt amère.
Bon. C'est clair que le Colo nous a pondu un truc relativement light mais je dois dire que mon avis a changé depuis. Il y a quand même moyen de faire des jolies choses. Rester longtemps dernier propose des avantages certains et les objectifs rikiki peuvent s'avérer utiles pour aller se coller à l'avant-dernier. Mes quelques parties ont été en fait très différentes et j'y prend goût de plus en plus.
Colovini nous revient avec du light... Pourquoi pas. C'est vrai que je préfère ses jeux plus agressifs (Shangri-La) et plus subtils (Magna) mais pour ceux qui découvre l'auteur, c'est en fait une excellente mise en bouche.
Extrait choisi :
-"Ah oui... Quand y'a plus de palais, le jeu s'arrête aussi !"
-"Quoi ??? Bon, on recommence tout !"
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