Vinci

Le rassurant, quand on joue à Vinci, c'est qu'on ne perd jamais complètement.
Dans certains jeux de conquête, on en prend tellement plein la tête parfois, on perd trop d'unité et la partie est finie en 30 minutes.

A Vinci, vous interprêterez une série de civilisations qui vont envahir l'Europe par tous les bouts.
Et là est le succès du jeu : on renaît chaque fois dans une nouvelle civilisation. Même puissant, on ne sait jamais d'où va arriver l'attaque. Faible, on peut soudain attraper au vol des compétences qui font que la nouvelle civilisation va prendre le dessus.

Toute la mécanique du jeu est basée sur des choix qui ne sont pas faciles à faire :
- est-ce que je continue un tour de plus pour gagner des points ou est-ce que je me mets en déclin?
- est-ce que je prends cette civilisation même s'il faut me mettre en déclin pour cela. Mais si je ne la prends pas, c'est mon adversaire qui l'aura...
- est-ce que je paie un peu plus de points pour prendre cette civilisation, en espérant les regagner plus tard...?
- par quel endroit arrivè-je? Ici je gagne des points, mais mes adversaires risquent de m'envahir rapidement...
- est-ce que j'attaque ce joueur? Le terrain n'est pas très prolifique pour moi, mais est-ce que je peux le laisser encore gagner des points ainsi...

Des choix, des choix drastiques et difficiles, jamais anodins, et une partie animée jusqu'à la fin, sauf quand un joueur domine vraiment les autres.

Si on aime ce jeu, on pourra évoluer vers Britannia, qui a le même fonctionnement de renaissance des civilisations, mais dans un contexte plus historique et proche de la réalité.