C'est ma tournay
On va commencer par féliciter l’éditeur d’avoir conservé l’humour du titre original (Heaven & Ale). Pour le reste c’est à l’identique, avec, évidemment un thème plaqué. Ici on fait de la bière avec le houblon, la levure et les différentes étapes de fabrication, on pourrait construire des buildings ce serait pareil. Mais l’auteur connaît le monde du jeu sur le bout des doigts et parvient entre les classiques prises de ressources, blocage (on tourne autour du plateau en se plaçant), activation de certains pouvoirs, construction de bâtiments ( si l’espace clairière de vos champs est entourée de ressources vous bâtissez et gagnez plein de trucs)… à créer quelque chose de frais.
Une première partie est nécessaire pour tout comprendre : les jetons personnels doivent gravir les échelons et viser une meilleure place pour gagner plus, le jeu est exponentiel, il y a des objectifs à récupérer, le plateau est divisé en deux zones… etc…
Au final, c’est assez simple à comprendre, plus complexe à jouer. Ça se passe dans son coin comme tout bon jeu à l’allemande fait pour les autistes comptables.
En gros nous sommes en territoire connu, mais pas rabâché, le jeu parvient à être surprenant.
Moins surprenant est le visuel, collant à la même esthétique qu’il y a 20 ans pour ce type de produit (le jeu est graphiquement rebutant (il semble qu’en 2017, l’éditeur ne soit toujours pas au courant qu’on a inventé la couleur tant cela reste basiquement triste).
Le matériel est par contre de qualité (grosses tuiles, billets épais).
Un bon jeu desservi par une édition sans âme (et j’ai oublié de parler des fautes dans la règle), mais un bon jeu avant tout.
Une première partie est nécessaire pour tout comprendre : les jetons personnels doivent gravir les échelons et viser une meilleure place pour gagner plus, le jeu est exponentiel, il y a des objectifs à récupérer, le plateau est divisé en deux zones… etc…
Au final, c’est assez simple à comprendre, plus complexe à jouer. Ça se passe dans son coin comme tout bon jeu à l’allemande fait pour les autistes comptables.
En gros nous sommes en territoire connu, mais pas rabâché, le jeu parvient à être surprenant.
Moins surprenant est le visuel, collant à la même esthétique qu’il y a 20 ans pour ce type de produit (le jeu est graphiquement rebutant (il semble qu’en 2017, l’éditeur ne soit toujours pas au courant qu’on a inventé la couleur tant cela reste basiquement triste).
Le matériel est par contre de qualité (grosses tuiles, billets épais).
Un bon jeu desservi par une édition sans âme (et j’ai oublié de parler des fautes dans la règle), mais un bon jeu avant tout.
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