Cent fois dans le désert, tu recommenceras ton ouvrage...
Ce jeu laisse une drôle d'impression: on construit ses villages, on s'étend aux quatre coins du désert, on s'aventure même au bord de l'eau ou dans la zone fertile qui s'étend entre les deux fleuves, et quand tout est bien construit, la famine et les crues viennent emporter ce bel ouvrage. Déprimant, à plus d'un titre.
Les afficionados me diront que je n'ai rien pigé au jeu, que les mécanismes de "purge" des villages sont essentiels à la fluidité de la mécanique, et que ce n'est d'ailleurs pas là que se joue la partie, mais dans les choix cornéliens qu'affrontent les participants, entre Ziggourats, offrandes aux dieux et autres majorités.
Certes, mais toute cette mécanisme m'inspire plus les proliférations des bactéries dans les environs des vaisseaux sanguins que la civilisation assyrienne: les assyriens étaient-ils vraiment tellement difficiles qu'ils préféraient se laisser mourir de faim plutôt que consommer autre chose que du sel ou de l'huile de palme?
Au final, on retiendra une belle mécanique à l'allemande de type "usine à points" et un thème plaqué sans saveur particulière. L'ensemble n'est pas désagréable, mais n'est pas non plus ma tasse de thé.
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