B(r)ouillon écologique

2,0

Ayant découvert Andreas Seyfarth avec Manhattan puis Puerto Rico, inutile de vous dire combien j'ai été excité à l'idée de jouer à une autre de ses productions. L'ouverture de la boîte fut la première déception : un matériel de bonne qualité mais hideux, des cartes en allemand, le même système de pions qu'à Puerto Rico (qui n'est pas la plus grande réussite du jeu). A jouer, le jeu se résume à tirer des cartes et en appliquer les effets, souvent catastrophiques. En théorie chacun gère une forêt en essayant de planter, d'attirer des animaux et de lutter contre la pollution. En pratique, les choix des joueurs se résume à peau de chagrin : acheter si vous avez de l'argent, tirer trois cartes plutôt que deux. On cherchera en vain un mécanisme dans ce produit qui semble être une œuvre de commande en faveur de l'écologie. L'idée est sympa mais ne mérite vraiment pas le nom de jeu. Heureusement qu'on est prêt à pardonner beaucoup à l'auteur de Manhattan. Et comme il a aussi fait Puerto Rico...

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