Ale, cool, sans hic
Clans of Caledonia a sous des aspects très propres une vraie personnalité. On pourrait s'arrêter au classicisme de ce jeu kubenbois fortement accès sur l'argent (le moteur de vos actions), car tout y est fluide/bien pensé/bien construit et bien plus dynamique que ce que l'on aurait pu supposer à la simple lecture des règles. Mais là où CoC se distingue des autres :
- des mécanismes qui servent un thème: on transforme du lait en fromage, des céréales en pain et/ou whisky ; on abat son troupeau pour mieux se reconstruire ; on profite des productions adverses pour des deals locaux ; on installe son clan autour de lochs en visant l'unité finale. Le pouvoir de clan oriente (et même aide) une stratégie thématique, et on a forcément envie de tous les essayer. Ce qui aurait pu être abstrait fait sens.
- une gestion de l'argent transverse : bien sûr on pourra construire un revenu classique, s'orienter opportunément sur la production de ressources avec une flotille de marchands, ou profiter de l'action d'achat de proximité (assez centrale et une bonne raison de faire attention à ce que font les autres sur le plateau). Mais la solution est loin d'être toute tracée : le marché et les marchands se révèlent assez centraux d'autant plus qu'ils permettront que le dernier tour de jeu concrétise toutes les voies de développement (que cela soit de remplir son dernier contrat pour acheter en immédiat, ou au contraire transformer son dernier pactole d'argent en points). Cette logique monétaire évite au jeu l’écueil de la salade de points en lui donnant une structure fondatrice et c'est dans le rythme que tout se jouera.
Bien sûr, il peut y avoir des petits détails qui chiffonnent: le petit sou donné sur la piste qu'on oublie une fois sur deux (et qu'on pourrait tout aussi bien enlever des règles), un rythme de jeu qui souffrira face aux analystes forcenés et une interaction limitée même si elle est présente (pour des amateurs de kubenbois).
Un très agréable surprise de la cuvée Essen 2017!
- des mécanismes qui servent un thème: on transforme du lait en fromage, des céréales en pain et/ou whisky ; on abat son troupeau pour mieux se reconstruire ; on profite des productions adverses pour des deals locaux ; on installe son clan autour de lochs en visant l'unité finale. Le pouvoir de clan oriente (et même aide) une stratégie thématique, et on a forcément envie de tous les essayer. Ce qui aurait pu être abstrait fait sens.
- une gestion de l'argent transverse : bien sûr on pourra construire un revenu classique, s'orienter opportunément sur la production de ressources avec une flotille de marchands, ou profiter de l'action d'achat de proximité (assez centrale et une bonne raison de faire attention à ce que font les autres sur le plateau). Mais la solution est loin d'être toute tracée : le marché et les marchands se révèlent assez centraux d'autant plus qu'ils permettront que le dernier tour de jeu concrétise toutes les voies de développement (que cela soit de remplir son dernier contrat pour acheter en immédiat, ou au contraire transformer son dernier pactole d'argent en points). Cette logique monétaire évite au jeu l’écueil de la salade de points en lui donnant une structure fondatrice et c'est dans le rythme que tout se jouera.
Bien sûr, il peut y avoir des petits détails qui chiffonnent: le petit sou donné sur la piste qu'on oublie une fois sur deux (et qu'on pourrait tout aussi bien enlever des règles), un rythme de jeu qui souffrira face aux analystes forcenés et une interaction limitée même si elle est présente (pour des amateurs de kubenbois).
Un très agréable surprise de la cuvée Essen 2017!
Commentaires (4)
Merci pour les reponses.