When I Dream : Dans l'onirique de mon oreiller...

[When I Dream]

Du nouveau du côté de la “Belgo-Mexicanie”… et on ne pourra pas dire qu’ils n’auront pas tout fait pour “aller plus haut” (là, normalement, vous maudissez l’auteur pour vous avoir mis un air honni dans la tête)… dans le cas présent, jusque dans la stratosphère… un peu comme dans un rêve, en fait ! Remarquez, ça tombe plutôt bien puisque cette sortie concerne le jeu de Chris Darsaklis, When I Dream”, dont une des premières boites est montée très très haut grâce à un ballon météorologique, livrant une petite vidéo qui peut faire rêver aussi (aaahh… voler…).

I have a When...

Disponible à partir du 26 octobre, et donc entre autre pendant le salon d'Essen, vous trouverez dans la boite de When I Dream un très joli masque de sommeil... oh bien sûr, lorsque vous l'aurez sur les yeux, vous n'en profiterez pas. Cependant, en train ou en avion, vous égayerez plaisamment les heures de voyages des insomniaques à vos côtés. De l'autre coté, dans un thermoformage de rêve, un lit étonnant qui vient compléter le plateau de jeu dont le coussin et la tête de lit permettront astucieusement à la fois de maintenir les cartes en place tout en permettant de piocher et poser à droite ou à gauche du lit les éléments de votre futur rêve. Vous trouverez également des nuages, des étoiles et des lunes avec des nombres inscrits dessus... allez, vous l'aurez sûrement deviné si vous trainez depuis quelques temps sur Tric Trac, ce sont des points de victoire.

Enfin, des cartes, recto verso, avec plus de 200 illustrations "mots-mêlés" issues de 20 illustrateurs dont vous trouverez tous les noms en fin d'article. De quoi rêver en souriant à la découverte des créations artistiques pour mélanger en une seule image, visible aussi bien dans un sens que dans l'autre, chacun des mots présents aux extrémités de la carte.

Chacun des joueurs sera,à son tour, masque sur les yeux, un rêveur pendant la phase de nuit. Les cartes rôle, mélangées et distribuées, proposeront aux autres joueurs de devenir soit une fée des rêves, soit un marchand de sable ou encore un croquemitaine. Dans l'ordre du tour et après avoir pris connaissance du mot à faire deviner au rêveur, chacun donnera un mot indice pour donner des pistes... ou pas !

En fait, après la phase de nuit, les fées marqueront autant de points que de mots devinés, pendant la durée du sablier, par le rêveur... Plutôt intérêt à donner de bons indices... Les mots bien trouvés seront placés sur le côté Jaune du lit ;

Les croquemitaines, à l'inverse, marqueront autant de points que de mots ratés... ils vont donc donner de mauvais-mais-pas-trop (pour ne pas se faire chopper trop rapidement) indices pour que l'unique proposition du rêveur par mot soit la mauvaise...et les mots seront alors placés du côté Bleu du lit ;

Et si ça ne suffisait pas, les marchands de sables vont vouloir équilibrer le tas entre mots devinés et les mots manqués pour marquer autant de points que ce chiffre équilibré + 2... avec des indices qui viendront là encore mettre le boxon dans la tête du rêveur qui, en plus d'essayer de deviner quoi, essaye de deviner qui pour savoir qui suivre.

La nuit va donc se dérouler au rythme des grains (de sable, bien sûr) qui s'écoulent... jusqu'à ce que le rêveur, n'ayant plus de temps, racontent son rêve en début de phase de jour, en essayant d'y placer tous les mots dont il se souvient, avant de pouvoir enlever son bandeau. Ceci fait, Il marquera, comme les fées, autant de points que de mots trouvés... +2 points supplémentaires si son rêve, forcément bizarre, contenait les mots devinés.

Une fois que chaque joueur a été rêveur, le jeu se termine et on détermine un gagnant !

À la surface de la piscine de boîtes de jeux, nageaient des meeples zombies qui me jetaient des dés oO

Les joueurs qui auront déjà joués à Dixit pourraient établir une comparaison par le côté onirique, inspirant des cartes qui donnent automatiquement, ou presque, envie de les feuilleter pour les admirer toute. Pourtant, les règles de When I Dream, la façon de calculer les scores et bien sûr, la répartition des rôles en jeu l'en éloignent complètement. Lorsque nous sommes le rêveur, on s'approche davantage du jeu "Pyramide" ou tout autre jeu où il faut faire deviner des mots par d'autres mots indices, perturbé par la présence de "pourrisseurs". Lorsque nous sommes fées, croquemitaines ou marchands de sable, notre objectif est de marquer le plus de point possible (et il n'y a pas de temps à perdre pour ça).

Le travail mené autour du développement du jeu est perceptible : Pour ne pas avoir une carte à se passer, cachée, secrètement, le lit d'une part et le masque à sommeil d'autre part, en plus de coller parfaitement à l'ambiance et au thème des rêves, permettent une fluidité des tours de jeu. Les deux mots sur chaque carte, en plus de permettre des associations savoureuses quant aux illustrations, donnent autant d'idées de mots indices que de troubles si on se perd dans l'image.

À la rigueur, seul l'aspect "mémory" et la partie où le joueur raconte son rêve peut éventuellement être l'effort de trop... Après avoir déjà tenté de trouver des liens entre "pâte", "pizza", "emmental" et "cageot", tout en essayant de découvrir qui est qui, dans le noir... Et tout le monde attend avec impatience les points là où le rêve, à la rigueur, n'en rapportera que deux de plus au rêveur. Cette partie est un peu assise entre deux chaises, coincée entre "la phase à faire pour le score" et "la phase à faire pour le plaisir" : cet aspect "narratif", très dans "l'air du temps", sera, pour certains joueurs, drôle à écouter ou raconter un rêve, presque "hors du jeu", un peu comme une respiration, là où, pour d'autres joueurs, à la rigueur, "tu sors ta liste de mot, si tu les as et si tu n'aimes pas raconter, et tu as +2 (seul intérêt en terme de score pur) et hop, on passe directement aux points"

Pour tous les autres joueurs, When I Dream sera un jeu à vivre, procurant des sentiments ludiques divers (jouer à l'aveugle est particulier en soi et fait remonter des sensations particulières), entre plaisir des cartes, plaisir des points et plaisir des mots, avec les amusements générés par les indices "foutraques" qui sortent de la bouche des rôles divers, donnant un mélange étonnant... comme dans un rêve !

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testé à Parthenay et jeu très sympa entre les roles “cachés” et le fait que chacun à son tour soit reveur.
Un bon petit moment ludique !

1 « J'aime »

J’adore ce jeu et les amis avec qui j’y ai joué aussi ! Il sera mien dès sa sortie ! :slight_smile:

Dixit, j’ai. Contrast, j’ai. When I dream, j’aurai.
J’ai eu l’honneur de rencontrer leurs auteurs respectifs, monsieur Jean-Louis Roubira le père du genre, monsieur Perk digne membre de la lignée ludique illustrative et je rêve donc de rencontrer Chris Darsaklis qui perpétue de belle façon l’aventure du jeu image.

Beau, original, jeu familial simple d’accès… Il n’est pas sans rappeler les jolies créations faites pour Mysterium ou Dixit et le thème s’y prête à merveille.
De l’onirique mélangé à la bonne ambiance… Oh qu’il donne envie celui-ci !!!