Vous cherchez le jeu qu'il ne fallait pas louper à Essen, le voilà !

[Flamme Rouge]

Je préfère vous prévenir d’entrée. Faire preuve de transparence. Cet article est biaisé. Et bien biaisé. Complètement biaisé. Totalement Biaisé. Biaisé à fond. Tellement que je serais vous, je prendrais avec des pincettes absolument tout ce qui va suivre.

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La totale.

Un jeu, c’est une mécanique. Mais c’est aussi un thème, des illustrations et des sensations. Et parfois, des circonstances. Quand tout cela est réuni, sonnez trompettes. Vous avez devant vous du bonheur. C’est ce qui se passe en ce moment à l’officine avec « Flamme Rouge ». Un jeu signé Asger Harding Granerud, illustré par Jere Kasanen et Ossi Hiekkala et édité par Lautapelit.

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Le thème.

Dans « Flamme Rouge », il est question de sport. Il est question de bicyclette. La Flamme Rouge représente le petit drapeau – rouge - indiquant le dernier kilomètre sur une course. C’est là que souvent tout se joue. Dans les 1000 derniers mètres. Surtout sur les sprints massifs. Le vélo est le seul sport individuel d’équipe. Ou le seul sport d’équipe où l’on gagne individuellement. En gros, une équipe va « travailler », pédaler pour amener son leader dans les meilleures conditions, avec le meilleur placement dans le dernier kilomètre, et surtout sur la ligne d’arrivée.

Ceux qui me connaissent un peu comprennent déjà le premier biais sur mon approche intellectuelle et affective de « Flamme Rouge ». Oui. Je pratique la bicyclette. Oui. J’ai déjà participé à des courses. Mais ceux qui me connaissent un peu savent que je suis un de ces sales types qui s’en cogne du thème, seuls le plaisir ludique, le plaisir de la mécanique compte.

Oui, c'est bien moi...

Les illustrations.

Ce qui m’a attiré, m’a frappé d’entrée avec « Flamme Rouge », ce sont les illustrations. La couverture de la boite. C’est elle qui m’a fait aller plus loin dans ma recherche d’informations. Ces cyclistes très 1900, s’observant à l’approche de l’arrivée, les traits tirés, préparant leur sprint, à la fois réaliste et caricatural, proche du style de Sylvain Chomet et de son film que j’ai adoré « Les Triplettes de Belville », m’ont interpelé direct. Net. Bon sang de bois, que c’est beau pile-poil dans mes goûts que j’ai. Et le matériel à l’intérieur. Pareil. Beau. Classe. Des cartes splendides, des tuiles pour faire des circuits. Et de petites figurines de cyclistes de comme quand on était petit dans les années 60 (mais en plastic).

Ceux qui ne me connaissent pas vont se dire que là, forcément, il va y avoir un biais puisque je trouve ça beau. Forcément. En plus des figurines. Houaaaaa… Mais ceux qui me connaissent vraiment savent que je suis un de ces sales types qui s’en cogne de l’esthétique d’un jeu, qui se fout royalement des figurines, tant que le plaisir ludique, le plaisir de la mécanique sont là.

La mécanique.

Nous sommes, avec « Flamme Rouge », devant un pur jeu de course. Les joueurs prennent le départ d’une classique en ligne et vont devoir faire franchir la ligne d’arrivée en premier à l’un de leurs deux cyclistes. Pour cela, vous allez jouer des cartes en essayant de gérer au mieux leur fatigue. Tout simplement.

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Mise en place.

La boite contient des tronçons de parcours. Des lignes droites, des courbes que l’on peut assembler pour composer des circuits, des courses en ligne. Avec un départ et une arrivée. Des cartes proposent des montages de circuits variés et prédéfinis. « Flamme Rouge » propose une règle simple et une règle avancée. La première vous invite à courir sur un terrain plat, là où la seconde rajoute l’aspect Montagne. Quand on est à la Montagne, il y a des montées, et, forcément, des descentes. Du coup, avec la version avancée, il y aura 3 petits rajouts de règles qui n’ont l’air de rien, mais qui changent pas mal de choses.

Pour commencer, il faut choisir son parcours et le monter au centre de la table. Il est conseillé de commencer par le parcours le plus simple, celui qui va parfaitement avec les règles simples, afin de bien comprendre la mécanique.

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Chaque joueur va gérer 2 cyclistes. Un rouleur et un sprinteur. On reçoit donc 2 figurines, deux paquets de cartes distincts – 1 par cycliste - et un petit plateau personnel (qui est surtout décoratif).

Techniquement, un rouleur est amené à travailler pour son sprinteur. Le protéger du vent. Il faut savoir que lorsque l’on est planqué dans les roues, on économise en moyenne 30% de son énergie par rapport à celui, ou ceux, qui sont devant, et qui se prennent la résistance de l’air. Le sprinteur est lui plus « puissant » lors des accélérations. Il se cache donc le plus possible pour surgir au dernier moment. C’est ce que vous allez essayer de gérer avec vos cartes énergie. Votre rouleur aura sa pile de cartes énergie, votre sprinteur aura la sienne. On les identifie à l’illustration et aux S et R au dos des cartes.

Pour commencer, on va placer ses coureurs derrière la ligne de départ. Là, déjà, commence la stratégie. Je me place tout devant pour donner le train de la course ou je me planque tout au fond afin de m’économiser… Car oui, tout va être question d’économie, de gestion, de prise de risques, de contrôle, de bluff… Et, comme dans les vraies courses, tout peut se jouer dès le départ. Ou pas.

Une fois la mise en place faite, le départ est donné. Le jeu va se dérouler en tour divisée en 3 phases.

Phase 1 dite Phase d’énergie.

Vous allez choisir d’abord par qui vous allez commencer. Votre rouleur ou votre sprinteur. Quoi qu’il arrive, vous gèrerez les deux à cette phase, mais il faut piocher et choisir la carte de l’un avant d’en faire de même pour l’autre. C’est important. Nous sommes en 1932 et il n’y a pas d’oreillettes. Donc pas de conseils du directeur sportif pour synchroniser parfaitement les attaques.

Chaque paquet contient 15 cartes. Le parcours étant divisé en petites cases pouvant accueillir une figurine, une carte énergie indique le nombre de cases de déplacement de votre cycliste. Son coup de pédale. Le paquet du rouleur contient des cartes de valeur « 3 / 4 / 5 / 6 / 7 » là ou le sprinteur, lui, à des cartes de valeur « 2 / 3 /4 / 5 / 9 ».

Donc, durant cette phase, lorsque vous gérez votre cycliste, vous piochez 4 cartes dans sa pioche. Vous en choisissez une que vous placez face cachée sur le coté. Cela va être sa carte de déplacement pour ce tour. Les 3 autres étant remises faces visibles sous la pile de pioche. Oui. Face visible sous la pioche. Une fois que vous l’avez fait pour l’un, vous faites pareil pour l’autre. 4 cartes, celle que vous choisissez sera posée face cachée sur le coté et les 3 autres, face visible sous sa pioche.

Quand vous allez piocher des cartes par la suite, vous allez à un moment arriver aux cartes faces visibles. Il vous faudra mélanger toutes ces cartes faces visibles, qui sont donc les cartes que vous n’avez pas jouées les tours précédents, et recomposer une pioche, face cachée donc. Et vous complétez votre main, et vous procédez comme toujours, vous gardez 1 carte et vous mettez les 3 autres faces visibles sous la nouvelle pioche. Et ainsi de suite.


Phase 2 dite Phase de mouvements.

Tous les joueurs vont révéler les cartes sélectionnées lors de la phase précédente. En commençant par le coureur le plus en avant du groupe, chaque figurine va avancer du nombre de case indiquée sur sa carte. La piste permet d’être à deux de front. En cas d’égalité sur un positionnement, c’est le coureur le plus à droite – le plus proche de la double ligne dessinée sur la route - qui est considéré devant celui qui est juste à côté. C’est important. Le truc, c’est qu’une route bouchée n’empêche pas de doubler. Le cycliste est un funambule, il passe dans de tout petits trous en jouant des coudes. Donc on peut doubler 2 figurines qui feraient front sur la même ligne. Mais, car il y a un mais, on ne peut pas s’arrêter à 3 de front. Donc, si votre déplacement vous fait arriver sur une ligne occupée par 2 figurines, vous vous placerez juste derrière eux. Zut.

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Phase 3 dite phase finale.

On commence par défausser les cartes utilisées à la phase 2. Vous ne les jouerez plus. Terminé. Votre 9 de sprint, il est perdu. Il faut s’y faire.

On passe ensuite à la gestion de « l’aspiration ». C’est là une subtilité du vélo et du jeu. On va considérer les figurines comme des groupes. Un groupe est composé de figurines au contact (sans aucune case d’écart). Si le dernier groupe de la course à une seule case d’écart avec le groupe devant lui, il est aspiré. Tout le groupe revient sur le groupe devant. On avance donc toutes les figurines du groupe en question de 1 case. On considère maintenant ces figurines comme un nouveau groupe. On regarde donc si ce nouveau groupe est « aspiré » à son tour. Et ainsi de suite. La dernière figurine de la course peut donc ainsi remonter de plusieurs cases, l’air de rien, profitant de l’aspiration de ses camarades.

Pour finir cette phase, et le tour, on passe à la gestion de la fatigue. Tous les cyclistes qui ont, à la fin de la séquence d’aspiration, plus d’une case de libre devant eux vont se fatiguer. En général, cela touche ceux qui sont en tête de chaque groupe. Ce sont eux qui font le « travail ». Afin de marquer la fatigue, les joueurs vont incorporer à la pioche de leur cycliste des cartes « fatigues ». Il y a, au centre de la table, 2 piles de cartes fatigues mises à disposition de tous les joueurs. Une pile pour les rouleurs, et une pile pour les sprinteurs. Ces cartes sont rouges et proposent un déplacement de 2. La loose. La fatigue. Quand vous rajoutez une carte fatigue à une pile, vous la mettez face visible sous la pile. Là, vous comprenez qu’à un moment, parmi vos choix au milieu de 4 cartes de la phase 1, vous risquez, si vous êtes trop devant, d’avoir beaucoup de ces cartes rouges. C’est le signe que vos cuisses sont pleines d’acide lactique. Que vos muscles commencent à faire mal. Ce n’est pas bon signe.

Oui, mais comment je gagne ?

Ben, si ce n’est pas évident, c’est que le jeu n’est pas fait pour vous. Tour après tour, vous allez vous rapprocher de la ligne d’arrivée. Le premier cycliste qui franchit la ligne est déclaré « Grand Vainqueur ». Si plusieurs cyclistes passent la ligne le même tour, c’est celui qui aura été le plus loin après la ligne qui l’emportera.

Les règles avancées.

Une fois que vous avez découvert les premières subtilités, Asger Sams Granerud, l’auteur, vous propose de passer à la gestion de la montagne. Avec ses montées et ses descentes. Les tuiles permettant de faire des circuits sont recto/verso. Au dos, donc, vous aurez des couleurs sur la route. Des cases rouges pour les montées et des cases bleues pour les descentes.

Lorsqu’un coureur démarre, ou simplement passe par une case rouge, la valeur max de son déplacement sera de 5. Et ce même si la carte choisie est un 6, un 7 ou un 9. De plus, lorsque l’on est en zone rouge lors de la phase 3, non seulement on ne prend pas l’aspiration, mais en plus, s’il y a une case de libre devant nous, on prend de la fatigue. La montagne, c’est autrement plus rude que le plat.

Lorsqu’un coureur démarre sur une case bleue, il est en descente, la valeur minimum de déplacement sera de 5, et ce même si vous jouez un 2, un 3 ou un 4.

Ces petites règles n’ont l’air de rien, mais elles changent considérablement la gestion et les sensations.

Les circonstances.

Je n’ai pas été à Essen. Non. Attention, contrairement à la rumeur des mauvaises langues qui a tendance à considérer que si je ne vais pas à Essen « Tric Trac ne couvre pas l’évènement mon Dieu c’est quoi ce site en perdition qui ne sait pas où il faut être et qui méprise ses lecteurs », Tric Trac y a pointé le bout de son nez. Comme tous les ans depuis 2002. Oui. Vous avez d’ailleurs pu lire les points de vue du Docteur Mops et de Monsieur Guillaume sur l’édition 2016. Des points de vue aguerris et différents. Donc, Tric Trac a couvert l’événement. Sur place. Mais le sujet n’est pas là.

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Pourquoi je n’y suis pas allé est sans doute la question qui va m’être posé. Je ne vais pas répondre ici. En tout cas, pas complètement. Le propos n’est pas là. Pas tout à fait. Si peu. Quoi qu’il en soit, que même si je ne suis pas allé à Essen, il n’en demeure pas moins que j’ai trouvé, depuis mon bureau, sans bouger mes fesses, le jeu que la grande majorité étant sur place à oublié de regarder, d’acheter. Et là, nous sommes déjà face au dernier biais de cet article, le dernier biais de mon jugement sur le jeu. Oui. J’ai découvert l’existence de « Flamme Rouge » quelques jours avant l’événement. Sur le site de l’éditeur. Parce que comme tout le monde, je fouille, je fouine. Parce qu’un éditeur qui ne prépare pas un peu en amont son salon ne touchera pas beaucoup de monde. Parce qu’un joueur qui va à Essen et qui ne prépare pas très bien son salon passera à côté de pas mal de choses. Or, donc, en voyant les illustrations, en voyant le thème, en lisant la règle de « Flamme Rouge », je me suis dit que je voulais ce jeu. Je voulais y jouer. Et que je voulais qu’il soit bon. Oui. Je le voulais.

Et alors ?

Et alors ? Et alors me demandez-vous ? Bon sang de bois, « Flamme Rouge » est une merveille. Il a tout. Il est fun, rapide, intelligent, beau et il rend hommage au vélo. Bien sûr, avec tous les biais dont il est question, ce jugement est tout sauf objectif. Ben, comment dire, si vous voulez. Je m’en fous. J’ai une boite. Moi. Et ici, à l’officine, depuis lundi, pas une journée sans une partie. Parce que, qu’on aime ou pas le vélo (et le Docteur Mops n’est pas ce que l’on peut appeler un passionné de la petite reine, il croit que c’est une Pizza), que l’on aime ou pas les graphismes (et on sait ici à quel point Monsieur Guillaume n’a aucun goût, il suffit de voir ses chemises), on peut apprécier la mécanique subtile de gestion. On est dans la course. On a le stress lorsque l’on voit le peloton s’éloigner. On va prendre des risques. On espère. On bluffe. On ruse. Bon, attention, n'allez pas croire qu'il s'agisse d'un jeu super extra de l'intelligence pure. On est dans de l'accessible. Du facile. Mais du très très bon. En tout cas, très à mon goût.

Et je peux vous dire, affirmer qu’en tant que pratiquant de la pédale, la sensation est là. Pour de vrai. Le thème est extrêmement bien rendu. Les jeux de sport ne sont pas légion. Ils sont souvent tout foireux. Ils ne prennent pas vraiment en considération le monde ludique moderne et ses mécaniques travaillées. Là oui. Si vous aimez les jeux de course, il est fait pour vous.

Si on rajoute que l'auteur propose en plus, en téléchargement, la gestion de course d'étape, on frôle le bonheur absolu.

Quoi qu’il en soit, il a le Tric Trac Approved.

Où le trouver.

Quoi, vous étiez à Essen et vous ne l'avez pas pris ? Mince.... Le souci, c’est que le jeu n'est pour le moment disponible, pour nous en France, qu’en import. Et encore. Le pire, c’est que la règle en français - oui, le jeu est proposé avec une règle en français – est toute mauvaise. Vraiment vraiment vraiment mauvaise. La traduction a été faite par un truc automatique. Elle est tout simplement incompréhensible. Mais heureusement, il y a Tric Trac, et la semaine prochaine, nous vous proposerons une Tric Trac TV avec explication complète et précise. Et, forcément, une ou deux parties filmées.

L'excitation dans l'air est électrique comme les leaders complètent le dernier virage et se dirigent vers la ligne d'arrivée. Chaque équipe va utilisé leurs talents pour ce moment, mais un seul peut arracher la victoire!

Est-ce que votre équipe aboutit de l'avant et risque d'épuisement ? Devriez-vous être prudent au milieu ? Etonnez-vous tous en éclatant en avant de l'arrière ? Calculerez-vous votre coup parfaitement ?

Tout le monde peut faire la course, peu deviennent champions !

4ème de couverture en français de Flamme Rouge

Oui, je vous l'ai dit, la traduction est... risible.

► La règle en anglais officielle chez l'éditeur, c'est ici !

21 « J'aime »

Aaaaaaaaah déception sur la ligne d’arrivée ! J’allais vous demander, benoîtement, “A quand une TTTV donc donc ?” et hop, sur le sprint finale, vous me déposez et bouclez grand’ment l’article en devançant mon effort rédactionnel ! Fichtre !


.
Viv’ment la s’maine prochaine du coup.

1 « J'aime »

Intéressant article qui tout en étant subjectif, donne envie de se pencher sur ce jeu. Seul bémol, la photo honteusement truquée qui montre un cycliste barbu devant tous les autres! ^^

1 « J'aime »

Changez pas de braquet. Ca roule…

1 « J'aime »

Ha…erreur adresse introuvable pour le lien de la régle en anglais ((

Dommage qu’il ne soit pas fait référence à Leader 1 qui, dans le genre, est très bon. https://www.trictrac.net/jeu-de-societe/leader-1

Pourtant, je n’aime pas les courses de vélo pour plein de raisons, mais à vous lire, ce jeu donne envie ! Très !
Bon, pas au point de se mettre à regarder le tour de France, faut pas pousser mémé, mais à s’essayer à la tactique indéniable du vélo sur un plateau, oui !
Merci à vous pour cette découverte :slight_smile:

…mais le lien est bon dans les ressources de la description du jeu…

Cher Monsieur,

Corrigé. Merci.

Pour faire des courses en vélo (c’est trés dur) il faut de la hargne, et il me semble que c’est le cas pour le barbu de cette photo…

Je n’arrive pas au lien vers le pdf des règles. L’est casse ?

J’ai rien dit. Lien corrigé :slight_smile:

pre commandé depuis longtemps, fan de velo je pouvais pas non plus le rater ^^

L’illustration de la boite me remet en mémoire le film “Les Cracks” avec Bourvil. À revoir tiens…

Il a l’air méchant le barbu en tête avec son casque noir…

Essayé hier midi. C’est effectivement une tuerie. Gestion élégante de la fatigue, de la stratégie en peloton, des bordures, etc.

Si vous n’aimez pas du tout le vélo, les jeux de course, les simulations élégantes et les règles simples, passez votre chemin. Sinon…

2 « J'aime »

On sent la passion Mr Phal… ET le collant moule bite vous va… mal! Comme il va mal à tout les cyclistes. Tout comme vous, je fais du vélo. Mais pas de course. Je voyage. Cet été par exemple j’ai fais france/ oslo (Norvége), en autonomie (bagages et tente). Mes vacances, ce sont mon voyage. Bref. J’aime rouler, mais sans doute pas pour les mêmes raisons. Cependant, tout comme vous encore une fois, j’ai un faible pour les (bon) jeux de sport, et j’ai aussi bcp aimer ce jeu!
Pour l’esthétisme, l’ambiance, la stratégie et l’opportunisme qu’il génère avec son hasard “contrôlé” à la “k2”. Il fait partie, comme “soccer : the beautiful game” pour les amoureux de foot, ou “baseball highlight” pour le base ball, des (rares) réussites de ce genre des dernières années (“k2” aussi est très bon dans le genre course immersive.).
Même si j’ai toujours un faible pour le vieux jeu de cartes"sprinter", qui bien que hasardeux me rendait bien la sensation .
Bref, je suis content que vous en parliez. Parce que c’est un genre mal perçu les jeux de sport chez les geek ludique (si! si…bon ok, a part l’excellent bloodbowl et autres du genre).
Mais si c’est vous qui le faite, les gens opineront plus facilement du chef. Si!Si!..Même si tout est biaisé. Et ce trick track approved. Juste parfait.

L’ensemble des jeux Lautapelit semble souffrir de cette honteuse traduction automatique. Les règles de Honshu sont illisibles en français

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Je préfère le 1000 bornes.

Blague à part, l’article donne envie, même si je ne suis pas fan du vélo de route (seulement du VTT).

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Etant cycliste et joueur, je trouve votre analyse rigoureusement objective. J’ai bien entendu chopé la Flamme Rouge lors du pèlerinage allemand, et je rejoins votre avis, Monsieur Phal.