C’étaient des simulacres de corbeaux géants, à l’allure vaguement humanoïde, qui s’abattaient désormais sur la petite ville de ce désert qu’était devenu l’Océan Pacifique. Ils pourchassaient les rares habitants qui ne s’étaient pas calfeutrés dans leur demeure. Seule une jeune femme rousse faisait face, semant la mort de ses colts dans les rangs des volatiles. Les corbeaux tombaient à terre, soulevant des tourbillons de poussière.
Redhead sentait monter en elle la rage alors qu’elle faisait feu, rechargeait ses revolvers et tirait de nouveau, courant de droite à gauche, évitant les serres qui cherchaient à l’écharper. Quoi qu’aient été ces corbeaux auparavant, elle leur assurait maintenant un repos éternel. Ses Colts crachaient le feu, laissant dans son sillage un amoncellement de cadavres dont le sang se mélangeait à la poussière. Elle arriverait bientôt à court de munitions, et seule sa propre Malédiction, qu’elle enfouissait au plus profond de son être, pourrait la sauver d’une mort certaine.
Elle pivota sur elle-même au moment où une forme plus grande encore l’agrippait sans qu’elle ne puisse réagir, la plaquant au sol. Dans le regard noir du Corbeau Alpha de Mana’Olana plus aucune trace d’humanité ne subsistait. Redhead ferma les yeux et se laissa aller, libérant sa Malédiction et son enfer intérieur.
Une deuxième vague mortelle s’abattit sur la ville.
Bonjour et bienvenue dans le nouveau jeu de Mike Gnade, The Few and Cursed, édité par Rock Manor Games (Maximum Apocalypse, Set A Watch) et en financement participatif sur Kickstarter depuis le 4 juin (la page ici).
Dans ce jeu, proposé en VF lors de cette campagne par Bad Taste Games et Boom Boom Games, les joueurs incarnent des Chasseurs de Malédiction dans un Western Post-apocalyptique où l’eau a pratiquement disparu de la surface de la terre. L’Océan Pacifique est devenu un désert, et les rares survivants doivent faire face aux créatures surnaturelles, corbeaux dégénérés, zombies et autres démons ainsi qu’à leur propre malédiction.
Un univers original
Tiré d’une série de comics, The Few and Cursed rappellera sans doute aux fans de Deadlands leurs folles chevauchées dans l’Ouest étrange.
Hors-la-loi, chasseurs de primes, monstres et magie noire dans un monde où l’eau est devenu une ressource rare et la monnaie d’échange, voilà le cadre que vous propose The Few and Cursed.
Le souffle de l’aventure
Les joueurs endossent le rôle de chasseurs de primes et vont devoir parcourir ces territoires à la recherche de monstres, de bandits en tous genres, mais aussi d’artefacts puissants.
Une dose de Deckbuilding
Le jeu utilise un système qui se rapproche du Deckbuilding, mais sans marché. A la place, les joueurs peuvent « Improviser » et à chaque tour piocher deux cartes Amélioration et n’en garder qu’une. Ces cartes rejoindront le deck de départ asymétrique des Personnages, ce qui leur permettra de se déplacer, attaquer les monstres, aller faire un tour au Drugstore, ou encore gérer leur propre Malédiction.
Car l’innocence a pratiquement disparu du monde, et les Personnages eux-même sont marqués du sceau de la fatalité. Leurs cartes leur donneront accès à des actions puissantes contre une part de leur âme, augmentant leur échelle de Malédiction. Une fois atteint le Seuil, la Malédiction sera libérée, offrant des avantages certains, mais aussi une voie directe vers la mort si elle n’est pas combattue.
Libérez le Cowboy qui sommeille en vous et rejoignez ce monde sauvage et dangereux, traquez les monstres et devenez le Chasseur de Malédiction le plus célèbre du désert !
