L’info a peut-être échappé à certains mais un nouvel éditeur français, SUPER MEEPLE, fait son entrée dans le monde ludique cette année. SUPER MEEPLE a deux spécificités : il ne fait que de la réédition et il est le distributeur de ses jeux auprès des boutiques spécialisées sur le marché français.
Notre premier jeu Mexica, sera disponible en boutique le 30 mars (des infos complémentaires seront données ultérieurement). Alors voici quelques informations sur le jeu …
Mexica est sorti en 2002, c’est le troisième volet de la trilogie des deux célèbres auteurs allemands W. Kramer et M. Kiesling. Tikal était sorti en 1999 puis Java en 2000. C’est sans doute le moins connu ; les « anciens » le connaissent sans doute mais pour beaucoup, ce sera une nouveauté.
Citons l’avis éclairé de Oystercult - pseudo d’un membre TT - : « Voici le dernier jeu qui clos une trilogie unique dans le monde des jeux de société, tant par l’ambition de ses concepteurs que par la qualité des trois jeux. »
Le thème
Parce que le thème c’est important ; et quand on demande à W. Kramer ce qu’il pense du reproche fait aux jeux allemands de n’avoir qu’un thème plaqué sur une mécanique, il frappe du poing sur la table, puis répond :
« No it’s not true ! I have designed games that come from the theme. The theme comes first and then we worked on the mechanic. »
« Non ce n’est pas vrai ! j’ai fait des jeux qui viennent du thème. Le thème me vient d’abord puis on travaille sur la mécanique.»
Comme Mr Kramer est très sympathique, en plus d’être brillant, on va commencer par la thématique :
En 1325, voyant se réaliser une vieille prophétie, les Aztèques décident de bâtir Tenochtitlan, la capitale de leur empire. Nous incarnons un « Pilli Mexica », un noble chargé de participer à la construction de la ville. Nous allons créer grâce à des canaux des quartiers sur l’île que nous pourrons fonder puis dans lesquels nous pourrons ériger des temples. Nos déplacements se feront essentiellement à pieds ou en barque, en utilisant les canaux de navigation et les ponts.
Le nombre de temples ainsi que leur hauteur définiront la valeur spirituelle que chaque noble exerce dans les quartiers. Le noble qui aura la plus forte influence spirituelle sera appelé par l’Empereur aux plus hautes fonctions !
Et pour information, il est possible aujourd’hui de voir les ruines de Tenochtitlan en plein Mexico.
La mécanique
La mécanique est simple, chaque joueur à son tour de jeu possède 6 points d’action. Il y a plusieurs actions possibles, chacune ayant un certain coût : bouger son pion, ériger un temple, construire un canal, construire un pont … La seule contrainte c’est le nombre de points d’action. Il est possible d’économiser jusqu’à 2 points d’action par tour pour les reporter plus tard dans la partie et faire un joli coup de blitz !
Chaque action a des contraintes, cela va sans dire : on ne peut pas s’arrêter sur les genoux d’un autre joueur, on ne construit pas des ponts n’importe où, on n’érige pas un temple sans la présence du noble …
C’est un jeu de majorité, de blocage avec beaucoup d’interactions. Il faut être opportuniste et savoir anticiper les actions des autres. Bien gérer l’érection des temples. Se projeter à quelques tours car le noble ne se promène pas en moto et qu’on n’est jamais à l’abri d’un sale coup.
Citons l’avis éclairé d’un autre membre TT, Dim, (je précise qu’un avis est considéré comme éclairé s’il va dans le sens de ce que nous voulons exprimer (faut pas déconner non plus)) :
« W. Kramer et M. Kiesling réussissent à faire un jeu très accessible, tactique et avec de fortes interactions entre les joueurs. »
Il n’y a pas de hasard, aucune pioche, aucun imprévu, tout est sous contrôle, à part les actions des autres joueurs bien sûr.
Et on s’y croit ! l’ambiance est bien rendue, et on espère qu’avec cette nouvelle édition, l’immersion sera d’autant plus importante ! Ce qui fait la transition avec le troisième volet de cet article passionnant.
Le matériel
Force est de constater qu’aujourd’hui, la forme (en opposition au fond) est de plus en plus importante. Non pas que le fond soit délaissé, heureusement, mais les illustrations et la qualité du matériel sont essentielles pour le succès d’un jeu.
SUPER MEEPLE veut faire de la réédition de qualité.
Le choix du matériel a été long car pour un premier jeu, nous ne voulions pas nous louper 
Le matériel vous sera décrit en détail dans la fiche du jeu de notre site www.supermeeple.com (en ligne dans quelques jours). En attendant, voici un premier aperçu :
Les temples sont au cœur du jeu. Ils sont faits en résine et peints pour donner une impression de pierre. Voici de plus près ce que ça donne :
Le pack de 72 temples dans une boîte pèse près d’1 kg ! Nous voulions aider à l’immersion en manipulant des objets de qualité, lourds, qui donnent une vraie impression de temples en pierre.
Et nous avons choisi des couleurs qui sont à la fois bien distinctes pour ne pas perdre en lisibilité et à la fois réalistes.
De même, les ponts sont en bois et en 3D, ou encore des meeples personnalisés !
Mexica est un jeu légendaire car il fait partie d’une trilogie de légende signée par un duo de légende.
Le jeu est le plus léger de la trilogie tout en offrant une vraie profondeur. Il plaît aux joueurs expérimentés comme aux plus néophytes.
Tikal fait souvent référence, mais nous ne pouvons que cautionner l’avis là-encore éclairé de Monsieur De :
« On découvre un jeu très riche, comme chacun sait basé sur le système de points d’actions qu’affectionne W. Kramer, et qui pour moi n’a rien à envier à Tikal, par exemple. Le jeu est très dynamique, les mexicas bougent sans cesse sur le plateau pour fonder des quartiers ou poser des pyramides. De plus, les tours s’enchaînent assez vite, et les retournements de situation dans les quartiers sont assez fréquents: on ne peut pas être partout à la fois!
J’aime beaucoup ce jeu, que je trouve aussi réussi au niveau de sa mécanique que Tikal. Ne passez pas à côté de Mexica si vous aimez ce genre de jeu! »
Merci à tous les contributeurs non sollicités pour cet article !
Nous voulons être proches des joueurs, vos retours seront toujours appréciés. Alors n’hésitez pas ! Nous espérons aussi vous retrouver à Cannes (stand 16.01) pour ceux qui y passeront. Gardons le contact!
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