Ici Monsieur Guillaume qui vous retrouve en direct depuis l’esplanade du Pouic Phalloïde, sculpture moderne tout autant que musée, dont l’inauguration va se dérouler dans quelques instants. Bien sûr, toutes les sommités ludiques sont présentes autour du Maire de la ville qui jubile de voir enfin ce monument achevé. Cette journée de fête augure d’un avenir radieux et il ne parait pas trop audacieux de dire que notre cité, notre “polis” comme le dit mon papa Andreou, passe ainsi au stade de mégapole !
Entrez avec nous dans une nouvelle ère. Après la découverte de Quadropolis dans ce précédent article, nous découvrons aujourd'hui le Mode Expert qui, sur Tric Trac, deviendra rapidement, à n'en pas douter, la plus fréquemment jouée. Mais ce n'est pas tout, que serait une ville digne de ce nom sans les monuments prestigieux qui agrémentent (ou entachent, c'est selon) son paysage ?
Voici mon ex-père !
Ce mode Expert commence par l'ajout d'une 5ème manche aux 4 de base. Vous trouverez certainement que c'est un peu juste pour le niveau Expert, mais rassurez-vous, c'est loin d'être le seul changement que François Gandon introduit.
Votre plateau personnel, l'endroit même où votre ville va doucement s'ériger, se place de l'autre côté. Vous voici maintenant avec 5 quartier de couleurs différentes, chacun étant identifié par un numéro, et chacune des 4 cases qui les composent sont également numérotées. Du coup, lors de la construction d'une tuile, vous pourrez la placer non plus dans la colonne ou la ligne correspondant au numéro de l'architecte joué mais dans le quartier ou sur l'emplacement portant ce numéro. Une autre façon de prévoir ses placements.
Vos architectes ne seront plus vos architectes. Retournés sur la face grisée, ils constitueront une réserve commune contenant autant d'architectes de chaque numéro que de joueurs auxquels s'ajouteront les architectes numérotés "5". Il n'y a bien que 4 tours par manche, mais rien ne vous empêche de jouer plusieurs fois un architecte "2" (et tant pis pour les autres) ou un des nouveaux architectes "5" pour aller chercher à l'autre bout de la réserve de bâtiment celui qu'il vous faut, tout en coinçant vos adversaires par un judicieux (et néanmoins pénible pour le suivant) urbaniste.
Enfin, deux nouveaux types de bâtiments se retrouvent disponibles :
Les Bureaux s'empilent jusqu'à 5 étages. Chaque "immeuble" de bureaux rapportent des points en fonction de sa hauteur et de l'ensemble de bureaux auquel il appartient. Ainsi, un immeuble de trois étages de bureaux dans un ensemble de quatre immeubles de bureaux adjacents rapporte 14 points... sans oublier que les trois autres immeubles seront décomptés... ça peut rapporter, les affaires ! Et puis les immeubles de bureaux interagissent avec les parcs (pour s'y promener à la pause déjeuner) et les usines (pour y contrôler les ouvriers) également.
Les Monuments, eux, n'apparaitront qu'à partir de la deuxième manche. Il y en aura autant que de nombre de joueurs à chaque partie. Ils rapportent des points de victoire en fonction des bâtiments adjacents. Le "-5" par Usine est dissuasif, le "+5" par parc adjacent est incitatif, pour sûr... à 20 PV le monument !
Échange Tour Eiffel, neuve, très peu servie !
Et sur ces monuments, il y avait moyen de se lâcher... et c'est ce que Days of Wonder a fait. Les Monuments de la boite de Quadropolis vous permettront de jouer, sans aucun problème. Mais en récupérer en goodies et jouer avec de prestigieux Monuments, ça, c'est encore plus classe, non ? Ça ne change rien, et donc, forcément, ça change tout !
Les 4 premiers seront disponibles dans le set promotionnel "Monuments du monde", disponible en boutique au lancement du jeu.
Mais pour les "complétistes", la "collectionnite" ne s'arrêtera pas là puisqu'il y aura également un set disponible via le site de PlateauJeuGeek (BGG en américain) :
Et tout ça sans compter les monuments exclusifs aux pays dans lesquels le jeu sera lancé... alors là, pour tout récupérer, il vous faudra voyager ou avoir beaucoup d'amis et échanger ! Nous vous laissons deviner quels pays sont concernés en regardant les illustrations de Sabrina Miramon ci-dessous :