"Pécufier" comme le savent tous les heureux lecteurs de l'indispensable Méthode à Mimile relève de l'argot scolaire, et plus spécialement des classes prépas. Le verbe est forgé sur le substantif acronymique PQ, et se passe, je crois, d'autre définition.
Cela dit, tout est question de goût. Je m'estime libre, pour ma part, d'exprimer le mien. J'aime bien d'habitude les illustration de Pierô, pour leur dynamisme et leur pertinence. Mais ici, j'ai du mal à croire qu'il soit l'auteur de ces images confuses et surchargées, noyées dans un déluge de couleurs. Je sais que la tendance actuelle est au baroque, je n'ai rien contre dans l'absolu, mais ça fatigue l'œil.
Pour répondre au camarade Momov, qui semble n'avoir pas eu le temps de bien lire en entier son nouveau Plato, voici ce que dit la critique de Dog :
Inspiré des classiques « Petits
Chevaux » et « Tock », Dog amène quelques idées intéressantes comme le jeu par équipes, la possibilité de donner une carte à son partenaire en début de manche, ou l'apporte des cartes spéciales.
Eh bien tout est faux là-dedans. Dog n'est pas inspiré des Petits Chevaux ni dujeu de Toc. Dog, C'EST le jeu de Toc déguisé avec de moches cartes spéciales au lieu des belles cartes traditionnelles que nous ont transmises nos pères.
Par ailleurs, le fait de jouer en équipe, la possibilité d'échanger une carte avec son partenaire en début de manche, la présence des Jokers ou l'utilisation de n'importe quelle autre carte, selon convention entre joueurs, pour effectuer des déplacements bizarres, tout cela appartient déjà au jeu de Toc depuis des décennies, et Dog n'apporte donc rien.
On peut fort bien jouer au jeu de Toc à deux, ou chacun pour soi, mais tous les vrais joueurs de Toc vous le diront : le jeu ne prend vraiment toute sa dimension que joué en équipe, c'est même l'une de ses caractéristiques essentielles. Aussi présenter en standard des règles pour jouer en solo me paraît-il relever davantage de la régression que du progrès.
Et pour répondre enfin à M.Wence : merci.
Merci pour la revue Plato, qui reste unique et indispensable.
Et merci d'intervenir auprès de Pierô, pour qu'il modère sa consommation de substances psychotropes.