Pixie Games featuring Quined Games

[Carson City][Carson City: the card game][Counterfeiters][Firenze][Raiatea]

Bonjour à tous,

Comme vous le savez sans doute (ou pas) nous assurons désormais la distribution en France des jeux de l'éditeur Quined Games.

L'occasion pour nous de faire un zoom sur les 4 premiers titres disponibles via nous :

Ces 4 jeux sont disponibles depuis peu dans toutes les bonnes boutiques de jeux.

Carson City the Card Game

Le petit frère du grand, mais très velu "Carson City" !

C'est toujours Xavier Georges aux manettes (et Alexandre Roche aux pinceaux), il s'agit toujours de construire sa bourgade préférée (dans l'optique de rafler du PV, nous n'allons pas vous mentir).

Le jeu est désormais jouable de 1 à 6, pour des parties d'environ 40 minutes.

Et si vous voulez en savoir plus c'est juste en dessous :)

Donc vous êtes à la tête d'une ville, enfin plus précisément au début du jeu vous êtes l'heureux possesseur d'un joli terrain de 8x8 parcelles. Votre but va être d'aménager tout ça, d'attirer les bonnes personnalités dans votre bourgade afin qu'au bout des 18 tours de jeu vous soyez le plus prospère.

Pour construire et recruter il va falloir utiliser au mieux votre main de 9 cartes (numérotées de 1 à 9) durant les 9 tours de la première manche, puis de nouveau pendant les 9 tours de la seconde.

A chaque tour 4 cartes terrain sont proposées (2x2 parcelles, avec des bâtiments, des montagnes, des hors-la-loi ou rien) ainsi qu'une des 21 personnalités différentes (pouvoir spécial, bonus de pv en fin de partie).

Comme vous l'avez deviné, celui qui joue la carte la plus forte (les cartes sont jouées face cachée de façon simultanée) choisit une carte en premier (terrain ou personnalité) et ainsi de suite, en cas d'égalité on se réfère au dos de la prochaine carte personnalité qui donnera l'ordre de résolution (astucieux).

Donc les cartes terrain, il va falloir les poser, quelques contraintes :

  • les limites de votre ville (8x8 parcelles)
  • l'adjacence à minima (un coin ne suffit pas)
  • le sens (on ne pivote pas la carte)
  • le recouvrement possible, à condition que les parcelles recouvertes (on ne glisse jamais la nouvelle dessous) soient vides ou identiques à la parcelle posée (une montagne recouverte par une montagne, un saloon par un saloon, etc.)

Les cartes personnalités c'est un peu différent (beaucoup en fait), on les pose à coté, certaines sont activables (une fois par manche par contre, ex l'armurier qui ajoute +6 à la valeur de votre carte enchère), d'autres apportent potentiellement des points de victoire additionnels en fin de partie (ex le banquier qui ajoute 4pv par banque dans votre ville).

A la fin des 2 manches, on passe au décompte et c'est plié :)

Pour le décompte, 3 types de points sont à prendre en compte :

  • Ceux apportés par les personnalités que vous avez su attirer dans votre ville
  • Ceux d'adjacence apportés par certains bâtiments (ex : chaque ranch vous rapporte 1 point par parcelle
    vide adjacente, soit 8 points max par ranch, ex2 : chaque mine vous rapporte 2 points par montagne adjacente, soit 16 points max par mine).
  • Ceux de collections apportés par certains bâtiments (ex : pour chaque symbole "tête de boeuf", présents sur les drugstores et blacksmith, vous gagnez autant de points que de ranchs présents dans votre ville.)

Avec tous ces bâtiments il s'agira bien entendu pour vous d'organiser au mieux la disposition des carte terrain et des 4 parcelles qui les composent, mais surtout de bien choisir vos batailles dans les tours d'enchère, car vous ne pourrez pas mener de front l'ensemble des bâtiments, il faudra donc faire des choix (cohérent avec vos personnalités qui plus est).

Désolé pas moyen de mettre l'image dans son sens d'origine via l'éditeur TT :(

Le jeu est jouable de 1 à 6 car il y a un système de priorité sur les cartes qui fait que vous embarquerez des mains de joueurs virtuels (vous pouvez d'ailleurs corser la jeu en leur donnant 9 cartes de 3 à 11, aie) qui viendront perturber vos plans.

Counterfeiters

Un jeu d'Olivier Bourgeois, illustré par le célèbre Ian O'Toole, pour 2 à 4 joueurs et des parties d'environ 30 minutes.

Comme son nom l'indique bien, dans Counterfeiters vous incarnez des types louches, des gangsters à la petite semaine (du moins au début) spécialisés dans la contre-façon. Durant la partie les joueurs vont faire tourner la planche à billets, écouler le tout comme ils peuvent et tant que faire planquer le maximum de cash (du vrai ce coup-ci !) pour ne pas trop en filer au parrain qui dirige le business :)

Bref, à vous les joies du boulot de l'ombre, dans la bonne humeur (faites tout de même gaffe aux coups bas de vos adversaires).

Coté mécanique, Counterfeiters boxe dans la catégorie des jeux de pose d'ouvriers (ici on parle de sbires hein), du coup ne soyez pas surpris coté matériel de retrouver :

  • Un plateau (recto verso selon le nombre de joueurs) avec les 6 actions du jeu et la piste de tour (l'avancée de l'enquête de la police)
  • 12 sbires (3 par joueurs)
  • des vrais billets et des faux (3 niveaux de qualité), en quelque sorte les ressources du jeu
  • des cartes amélioration (action spéciale, bonus de fin partie et surtout moteur de ressources)
  • Un marqueur 1er joueur que ne renierait pas Rayban !
  • des paravents et des enveloppes offshore pour gérer le filouterie :)

Je ne vais pas vous faire le détail du tout, ça reste un jeu de gestion familial dans ses explications (mais ça peut couiner durant la partie).

A chaque manche, chaque joueur en commençant par le premier va poser un de ses sbires sur une zone d'actions (les rectangles blancs de la partie supérieur du plateau) et la résoudre, à la fin on réinitialise le marché et on repart par le nouveau 1er joueur (qui peut être le même si personne n'a chopé le marqueur). Le jeu se termine quand le marqueur police arrive sur la dernière case de sa piste (certaines actions le font avancer), le joueur le plus riche (avec du vrai argent hein) l'emporte !

Quelques mots sur les 6 actions :

  • Acheter au marché noir -> on récupère des cartes pour améliorer notre atelier de faussaire (quantitativement et/ou qualitativement), pour se simplifier la vie (le jet privé, le grand avocat) ou pour engranger de l'argent facile (un petit dîner ?)
  • Imprimer de faux billet -> on commence avec une rotative de qualité médiocre, à vous de vous lancer dans la production de masse (ou pas)
  • Ecouler la marchandise au supermarché -> mais discrétos, et gardez un oeil sur la police car cela va devenir de plus en plus compliqué
  • Ecouler la marchandise via un receleur -> ne pas s'en priver
  • Frauder -> un peu de vrai cash ne peut pas faire de mal (c'est aussi ici que l'on peut récupérer le marqueur 1er joueur)
  • Voler vers les Caraïbes -> le repos du guerrier ? mouaif pas vraiment, c'est surtout ici que vous allez balancer vos vrais billets dans l'enveloppe, et ainsi les sortir du circuit et donc des sales griffes du parrain !

Inutile de vous dire que le sens du timing sera votre principal atout, avoir les moteurs optimums (plusieurs rotatives de qualité premium) mais vous faire taxer comme un sauvage par le parrain car vous n'avez pas le temps de mettre de "côté" n'a que peu d'intérêt (il va de soi que le parrain n'est pas d'accord avec moi). Et je ne parle pas de finir la partie les poches bourrées...de faux billets :)

Bref Counterfeiters, c'est de la gestion rapide avec un thème original (cela se ressent dans la partie) et une belle dose d'interaction :)

Firenze

Un jeu d'Andreas Steding (Hansa Teutonica, Norenberc, The Staufer dynasty, Gugong etc.) illustré par Michael Menzel.

Un jeu pour 2 à 4 architectes pour des parties d'environ 60 minutes.

Ce grand classique a légitimement intégré la série Masterprint de Quined Games.

En jouant à Firenze, en tant qu'architectes, vous allez oeuvrer pour la construction, au propre comme au figuré des tours de Florence, à vous d'optimiser vos constructions (sinon elles périclitent) et de récupérer les juteux contrats !

Le matos en brut :

  • Un plateau (piste de PV, contrats à récupérer, rivière de cartes Action
  • Des plateaux individuels (site de construction de vos tours)
  • 88 briques (des briques de pierre hein, nous ne sommes plus dans l'argot de Counterfeiters :p) en 6 couleurs et avec des niveaux de rareté différents (25 blanches -> 8 violettes)
  • 52 cartes Action
  • Des tuiles contrats, niveaux, balcon
  • Des marqueurs et un sac

Une fois encore je ne vais pas vous détailler l'ensemble de la chose, mais vais tenter de vous en donner les grandes lignes.

Dans Firenze chaque joueur à son tour va dérouler les 6 phases (3 obligatoires et 3 optionnelles) et ce jusqu'à ce qu'un des joueurs place sa dernière lettre sur le plateau. On procède alors au décompte (pv accumulés pendant la partie, majorité sur les couleurs et cartes de célébration) et pouf c'est la fin.

Parlons donc un peu des 6 phases :

  • Choisir une carte -> parmi les 6 disponibles, celle de gauche est gratuite, celle de droite coute 5 briques (de la couleur que l'on veut), pour payer j'essaime mes briques en commençant par la carte de gauche. Les briques sur la carte sont gagnées (mais ne peuvent me servir à payer le coût) et placées dans votre entrepôt, l'effet de la carte dépend de sa catégorie (évènement/personnage/célébration/bâtiment/église).
  • Échanger des briques -> action gratuite et optionnelle, je peux échanger, une fois, au cours royal de 3 pour 1
  • Construire des tours -> avec maximum 6 briques de votre entrepôt, placer les 2 premières est gratuit puis ça grimpe (en placer 6 sur vos tours vous coutera 10 briques de plus à défausser). Les tours sont mono couleur, mais vous pouvez en avoir autant que vous voulez (même de la même couleur)
  • Détruire les constructions à l'abandon -> qu'entends-je ?? hé oui, toutes les tours pour lesquelles vous n'avez pas ajouté de briques en phase 3 sont déclarées "à l'abandon", vous devez les détruire. Défausser la moitié des briques de ces tours dans le sac, récupérez le reste dans votre entrepôt.
  • Remplir des contrats -> Grace à vos belles tours vous allez pouvoir récupérer ces fameux contrats (et les pv qui vont avec). Vous avez une tour verte de 6 briques, vous remballez le tout dans le sac, vous marquez les pvs associés et indiquez que ce contrat est terminé en posant une de vos lettres sur le plateau.
  • Appliquer les limites -> Votre entrepôt ne peut contenir plus de 10 briques (à la fin de votre tour), et vous ne pouvez posséder plus de 5 cartes Action

Deux petits dessins pour les phases construction&contrat :

Si vous avez bien suivi, notre ami Holger devra détruire sa tour rouge en phase 4 (et ne récupérera dans son entrepôt qu'une des 3 briques rouges).

Firenze un jeu familial+, un grand classique de nouveau disponible sur les étals de vos boutiquiers ludiques préférés. Assez simple à expliquer dans sa mécanique (on peut détailler les cartes Action au fur et à mesure qu'elles entrent en jeu) mais redoutable à bien jouer :)

Raiatea

Vous êtes blasés de la pierre florentine ? bougez-pas nous vous embarquons pour la Polynésie !

Raiatea est un jeu de Jan Schmidt, illustré par Franz Vohwinkel, pour 2 à 5 joueurs (variante officielle à 2) et des parties d'environ 90/120 minutes.

Dans Raiatea les joueurs incarnent des membres d'une société polynésienne secrète, une tribu caractérisée par son sens religieux et ses rituels. Ils aiment se tatouer le visage comme un symbole de pouvoir dans la tribu et sont occupés par la construction de statues To'o géantes pour gagner la faveur des dieux.

Coté matériel, une photo devrait suffire :

Dans Raiatea il y aura 3 phases de cérémonies (des séquences spéciales) et un certain nombre de phases d'actions (selon le nombre de joueurs, 6 phases à 3 joueur et 4 phases à 5 joueurs par exemple), bien préparer ces phases de cérémonies est la clé du jeu.

Et plus concrètement ?

Le premier joueur commence et choisit une des 6 tuiles Lieu du plateau de jeu et la place devant son paravent. Chaque Tuile Lieu représente une action qui peut être effectuée par tous les joueurs avec un bonus pour celui qui a choisi le lieu (ce joueur est appelé le Kahuna). Une fois que tous les joueurs ont effectué l’action du premier lieu, le joueur suivant dans le sens horaire devient le nouveau Kahuna, et choisit l’une des 5 tuiles Lieu restantes sur le plateau, et ainsi de suite.

Du côté des 6 lieux, plusieurs choses, mais en gros :

  • récupérer des ressources, masques et assistants dans la forêt
  • plutôt des tatouages au marae (cette piste est très importante)
  • des perles à la barrière de corail,
  • recruter des prêtres au chemin des dieux,
  • des masque à la clairière
  • et enfin, le marché, régi par des règles d'achat et de vente

Lorsque le Marqueur de tour atteint une case rouge, une cérémonie a lieu. Les phases de cérémonie offrent l’opportunité aux joueurs de construire des statue To’o et de réaliser les Rituels qu’ils ont récupérés lors des phases d’action précédentes. Chaque cérémonie est constituée de 6 étapes distinctes, résolues simultanément par tous les joueurs. Je vous passe les étapes de maintenance (payer des perles pour recruter un prêtre, payer du mana pour récupérer un rituel etc.) pour aller directement au coeur du sujet, la préparation des rituels et la bénédiction des dieux.

Pour préparer un rituel, un joueur attache un clip à sa couleur à la carte rituel (ou 2 ou 3 selon son niveau) et glisse le tout dans le sac sacrificiel.

Pour la bénédiction, on sort l'ensemble des rituels que l'on classe selon leur coût en mana, ainsi que l'ensemble du manu contenu dans le sac...si le sac déborde de mana, tant mieux l'ensemble des rituels sont passés, si ce n'est pas le cas...tant pis pour les plus "couteux" :)

Une petite photo pour la route :

Ultime étape de ces phases de cérémonies, la construction des statues TO'O via plusieurs objectifs à accomplir.

Bref j'écris, j'écris et je me rends compte que ce n'est pas évident de rendre les sensations originales que procurent Raiatea (Phase standard et de cérémonie avec son sac sacrificiel, lieux et ressources du jeu avec beaucoup de porosité), un jeu pas évident à cerner (même à la lecture du livret) sur son premier tour mais qui apporte quelque chose de différent.

Voila, on a fait le tour de ce petit topo autour des sorties Quined Games :)

Ludiquement

La Pixie Team

6 « J'aime »

Firenze est sympa, mais à mes yeux très marqué “jeu à l’allemande des années 2000-2010”. On joue, on aime, et on passe à un autre. Je n’ai pas aimé Carson City. Par contre, j’aime beaucoup cette version “jeu de cartes”, proche de l’excellent Honshu. Pas essayé les autres mais pas tenté non plus…

1 « J'aime »

Merci beaucoup de distribuer ces jeux et le catalogue Quined !

1 « J'aime »

Merci à eux de les éditer :slight_smile:

Hello,
Merci de ton retour Limp. Firenze est un classique à la maison depuis sa sortie, cette simplicité, cette lisibilité et en même temps faut surveiller les autres car cela reste une course à plusieurs.
Carson, j’aime les 2 de mon côté :slight_smile:

Salut les Pixie,

Allez-vous avoir votre mot à dire sur la traduction des règles en français des jeux du catalogue Quined Games ? Parce que de ce côté, cet éditeur est loin d’être au top. J’ai parcouru les règles des jeux dont il est question ici et ça a l’air de s’être amélioré mais le texte en français au dos de la boîte de Counterfeiters a juste pas été relu… vous allez me trouver un peu difficile mais avec la masse de jeux qui sort aujourd’hui, pour moi c’est désormais rédhibitoire qu’un éditeur ne fasse pas correctement traduire les règles de ses jeux et/ou ne fasse pas relire le texte de présentation sur la boîte.

(Je ne peux pas m’empêcher de dire que, de mon point de vue, Carson City (le jeu de plateau) est un jeu absolument fantastique ! Une combinaison merveilleuse de tout un tas de mécanismes, un thème super bien rendu… c’est toujours un plaisir de le sortir !)

Oui, peu de joueurs n’ont pas aimé le premier du nom.Pour ce qui est de Firenze, c’est juste qu’avec tous ces jeux à paraitre, et bien que j’ai beaucoup apprécié mes parties, je n’ai pas ressenti qu’il se démarquait du lot par quoi que ce soit. Il y a tant de jeux à paraitre qu’on en devient de plus en plus sélectifs …

J’ai eu un contact avec un membre de l’équipe qui traduit depuis quelques temps les règles des jeux Quined Games. Il s’avère que c’est le process de l’éditeur qui entraîne souvent des couacs et de petites erreurs à droite à gauche. J’espère que ça s’améliorera de ce côté-là. Peut-être que Pixie pourra gentillement mettre la pression sur l’éditeur. En tous cas aujourd’hui, de mon point de vue, sans traduction nickel, pas de succès pour un jeu indépendamment de ses qualités propres.