Le « Table Game Festival »

Le « Table Game Festival »Du jeu de société au Japon ?
Eh bien oui, le phénomène a commencé il y a 12 ans, et depuis, il croit de façon très raisonnable chaque année. Il y a encore 10 ans, les conventions de jeux de société au Japon accueillaient tout juste 100 personnes, aujourd’hui le TGF ou le « Game Market » (les 2 gros salons japonais de jeux de société) accueillent entre 1500 et 2000 visiteurs.
De la microédition à l’édition, ou l’autoroute ludique du soleil levant.
Au Japon, comme pour les Pokémons, il y a 3 stades d’évolutions pour les éditeurs. En bas de l’échelle de l’édition japonaise, il y a les « game designers », presque une centaine d’entre eux était présente à la TGF dont environ 70% avait leur maison d’édition, ou plutôt de microédition. Tous les jeux sont microédités et disponibles à l’achat sur les salons, certains magasins ou via internet, avec une finition plus ou moins de bonne qualité.
Lorsqu’un « game designer » commence à être connu, il peut commencer à éditer les jeux de ses copains, il passe alors au 2e stade de l’édition, son catalogue varie alors de 2 à 10 jeux. Puis viens enfin l’age d’or de l’éditeur japonais (le 3e stade de l’édition), la localisation, dans les deux sens, c’est à dire qu’à un moment cette maison d’édition de niveau 2 va soit traduire en japonais des titres européen/américain ou alors,va voir un de ses titres être traduit de part chez nous, la, c’est le saint Graal, le porte ouverte à toutes les fenêtres, fenêtres par lesquelles je me faufile, car cette année à la TGF il y avait un gaijin, moi, Mr Kong, Aka Moonster Games, à la recherche de sa nouvelle star !
Et voilà, pour le plaisir des yeux, quelques photos de cette superbe convention de jeu de société, je vous encourage à rajouter cette expérience sur votre tableau de chasse ludique, toutefois, si vous désirez vous rendre à une prochaine édition, pensez à prendre avec vous votre ami(e) traducteur, car presque personne ne parle anglais.
Pour voir les photos du salon : cliquez ici !

Pour Tric Trac,
Monsieur Kong, Reporter.
Crédits photos : Monsieur Kong