Le salon du jeu et du jouet

Le salon du jeu et du jouet1962.
Juste un an après le début de la construction du mur de Berlin naissait le premier salon du Jeu et Jouet mais ne me demandez pas comment c’était. Demandez moi plutôt comment c’est aujourd’hui, enfin hier, enfin il n’y a pas longtemps…
Le salon fort de ses 50 ans (quel bel âge) a organisé quelques festivités que mes inclinations naturelles m’ont fait soigneusement éviter.
Pour rappel annuel, le Salon du Jeu et du Jouet est un salon professionnel. Tous ces étals de jouets, toujours plus impressionnant que les boîtes de jeux visuellement, sont même interdits d’accès aux enfants. C’est un des côtés cachés et nécessaires de l’atelier du Père noël où les gentils lutins verts passent leur temps accrochés à leurs portables et soigneusement dissimulés dans de sombres costumes. On notera cette année, une prédominance de la coupe en brosse courte qui est certainement un signe mais je ne sais pas de quoi. Ils arrivent de temps à autres avec les attributs du père fouettard quand vous brandissez un appareil photo de peur, sans doute, que vous œuvriez au service d’autres lutins mais rouges.
Ce salon est donc l’équivalent de Nuremberg mais plus petit et surtout à destination du marché français. L’objectif avoué est donc d’être un rendez-vous commercial qui permet d’élargir son réseau du même nom. Ce qui est un peu moins pertinent dans le jeu de société puisque les fournisseurs de jeux francophones restent en nombre limité par rapport au fabriquant de jouets qui se répartisse sur toute la planète.
C’est aussi l’occasion pour les primos éditeurs ou auteurs de venir présenter leurs nouveautés. C’est sans doute pour cette raison que certain « gros » n’étaient pas présents comme Mattel, Hasbro, Lego, Asmodee ou encore Filosofia ou Iello et j’en oublie qu’ils me pardonnent. Ces sociétés ont en effet un réseau solide et bien connu.
La grande majorité des visiteurs hors commerciaux est constitué de détaillants ainsi que de très nombreux ludothécaires ainsi que des staffs de journalistes. Dans la presse généraliste c’est « Plan Social » de John-Harvey Marwanny, qui après avoir été le jeu préféré des grands patrons (sic) est devenu celui des médias. Il faut dire que son humour décalé et provocateur touche un sujet qui est au cœur de l’actualité.
Le salon est aussi l’occasion d’apercevoir quelques nouveautés, du moins celles qui sont prêtes pour Nuremberg, beaucoup d’éditeurs calant leur production pour le grand salon européen dont la date est couplée au festival des jeux de Cannes qui est pour sa part destiné au grand public.
Le salon s’offre également quelques événements comme le prix de la presse ou le prix des ludothécaires qui récompensent des jeux/jouets disponibles sur le salon.
Le prix de la presse a donc été attribué cette année à « Octoverso » un nouveau de jeu de lettres dont vous proposerons bientôt une explipartie dans la tititivi avec sa créatrice.
Le prix des ludothécaires est allé cette année a un accessoire ludico-sportif, les nouveaux ballons de la société Plastico Rototech qui ont la particularité d’être fabriqué en chanvre (je vous laisse deviner les plaisanteries qui en découle vous-même), et en France. Le sport qu’il est bien avec l’écologie qu’elle est bien et une fabrication responsable, de bons ingrédients donc.
Pour ce qui est de l’ambiance et de l’atmosphère, vous trouverez tout ce qu’il vous faut lors la ballade photographique que nous avons réalisé rien que pour vos yeux.
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Pour Tric Trac,
Docteur Mops, Reporter.
Crédits photos : Monsieur Phal
, Docteur Mops