La Radio des Jeux reçoit Pierô et Bruno Faidutti

La Radio des Jeux reçoit Pierô et Bruno Faidutti

La 3é émission de la saison 5 est en ligne avec comme d'habitude deux invités qui font l'actualité. Cette fois ce sont Pierô Lalune et Bruno Faidutti qui sont nos invités.

Au programme de l'émission :

  • Présentation de l'émission et des invités
  • Interviews : Bruno puis Pierô
  • Le Quazz par Antoine Bauza
  • Les actus
    • Splendor chez la française des jeux
    • Les finalistes du Spiel des Jahres
  • A coté de la boite
    • Nos invités vous recommandent plein de trucs géniaux *
  • Le Fil Rouge
  • Remerciements et générique de fin

Ça vous donne 4h d'enregistrement à déguster pendant l'été, nous serons de retour à la rentrée.

* je reproduis les recommandations littéraires de Bruno ci-dessous (dures à noter dans le feu de l'action) :

  • Michel Houellebecq : les particules élémentaires
  • Gary Shteyngart : Super Sad True Love Story / Super triste histoire d'amour
  • Kazuo Ishiguro :
    • Never Let me Go / Auprès de moi toujours
    • The Buried Giant / Le géant endormi
  • Thomas Pynchon : Against The Day / À contrejour
  • Michael Chabon : The Amazing Adventures of Kavalier & Clay

L'épisode 2 avec les Thomas et Cédric les boss de Repos Production (dont nous avons peu fait la promotion en raison d'un son ... disons ... moyen) est également disponible.

Pour nous écouter :

http://radio-des-jeux.bonnes-ondes.fr/

Tous vos commentaires et critiques constructives sont les bienvenues et seront appréciés.

Pour rester en contact :

Twitter : @LaRadioDesJeux

Facebook : La Radio des Jeux

Bonne écoute !

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Pile poil pour les trajets de vacances !

Et bravo pour cette nouvelle saison !
Clap clap, bis bis, encore encore…

Je ne connaissais pas la Radio des Jeux, découverte avec ce numéro, mais j’ai trouvé l’émission vraiment excellente ; la durée de 4 heures me rebutait un peu mais en fait ça passe tout seul, le rythme est agréable, les intervenants sont drôles et alertes. Bravo pour l’émission !
Pierô Lalune et Bruno Faidutti sont particulièrement intéressants, avec un discours très instructif et réfléchi sur notre loisir (et qui a l’avantage de s’appuyer sur un point de vue et une expérience privilégiés). Cela fait longtemps que je suis le blog passionnant de Faidutti et, avant cela, sa ludothèque idéale (qui a longtemps constitué une source de choix pour découvrir le meilleur des jeux, pour ne pas dire la seule en français) et, autant je suis assez peu client de ses jeux (à quelques exceptions quand même), autant je suis souvent en accord avec ses goûts et ses analyses. C’est tout à son honneur que de tirer le jeu vers le haut avec sa mise en perspective culturelle.

D’ailleurs je le rejoins sur le plan littéraire pour Houellebecq, l’immense Pynchon et Chabon. Le reste je ne connais pas (encore) mais j’ai pris bonne note. Je préfère prévenir quand même : Contre-jour est un monstre de 1200 pages, s’attaquer à un Pynchon n’a rien d’une ballade de santé ; son style est dense, ardu et souvent très elliptique et le récit bourré de digressions et traversé de très nombreux personnages aux noms invraisemblables. Si Faidutti parle de littérature ‘mainstream’ - par opposition à littérature de genre je suppose - il ne faut pas comprendre littérature de divertissement, et encore moins littérature facile. Tout Pynchon est recommendable mais dans ses ‘monstres’ L’Arc-en-ciel de la Gravité et Mason & Dixon sont des monuments, son récent Fonds Perdus prouve qu’il est toujours vert (c’est à la fois magistral et plus concentré) et le plus léger et accessible Vice Caché permettra de découvrir cet auteur en douceur.

Pour rester dans les piliers de la littérature américaine contemporaine j’ajouterai également La Route de Cormac McCarthy, un court récit post-apocalyptique, dépouillé à l’extrême et particulièrement intense. Même si n’importe quelle œuvre de McCarthy est recommendable (par exemple Méridien de Sang ou sa trilogie des confins) c’est la seule qui flirte avec le genre. Il est amusant de constater que beaucoup des ‘grands’ auteurs adoubés par le critique Harold Bloom ont leur récit de genre (L’Étoile de Ratner - presque de la SF - pour Don DeLillo ou Le Complot contre l’Amérique - une légère uchronie - pour Philip Roth).

Les Extraordinaires Aventures de Kavalier et Clay est un pur bonheur (on ne reçoit d’ailleurs pas le Pulitzer de la fiction au hasard, c’est sans doute l’un des prix américains les plus intéressants, avec le National Book Award et le PEN / Faulkner Award), et une lecture obligatoire pour les fans de super-héros. Du même auteur Le Club des Policiers Yiddish, un polar qui verse dans l’anticipation, est également une lecture de choix.

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