La Maison des souris

[La Maison des souris][SOS DINO]

La maison des souris - quand le chat n’est pas là…

Personnellement, j’adore quand les boîtes de jeux sont pensées pour faire partie du plaisir ludique et qu’il ne s’agit pas seulement d’un contenant. Cela permet bien souvent aux joueurs de s’imprégner du thème du jeu et donne un petit effet waouh à la mise en place.

Et dans la Maison des souris, issue de l’imagination débordante d’Élodie Clément et de Théo Rivière, illustré magnifiquement par Jonathan Aucomte et édité joliement par Gigamic, on est d’abord éblouit par le matériel. Tout a été bien pensé pour permettre aux enfants de s’immerger dans le jeu.

Une fois la maison montée et le matériel disposé sur la table, on ne peut s’empêcher de glisser un oeil par les trous des fenêtres pour y regarder à l’intérieur.. et ça tombe bien puisque c’est le but du jeu !

On joue avec la boîte, d’accord, mais comment joue-t-on avec le jeu ?

La Maison des souris est un jeu coopératif, les joueurs vont donc jouer tous ensemble pour atteindre un objectif commun : découvrir où sont cachés les différents objets piqués par la famille souris et installés dans le grenier de notre maison.

Une fois n’est pas coutume, les enfants vont donc avoir le droit de jouer les curieux et de regarder à l’intérieur de la maison des souris.

Mais attention ! Ils n’ont que 30 secondes, le temps d’éclairage de la maison, pour découvrir et retenir un maximum d’objets afin de répondre aux questions qui seront posées et marquer le plus de points possibles.

30 secondes d’observation donc, puis l’on place des jetons qui vont nous permettre de répondre aux questions pour gagner des points.

“Dans quelle pièce se trouve le bonbon rose ?”

“Est-ce que le bouton vert a été aperçu dans la salle de bain ?”

“Dites, vous-vous souvenez de tous les objets et de leurs faces qui se trouvent dans la maison ?”

Ces jetons sont disposés de manière aléatoire, ce qui amène de la rejouabilité au jeu et entretient le suspense.

Au bout de 4 observations, les souris rentrent au bercail, et l’on compte le total des points.

Le petit plus ? À la SOS DINO, les enfants ne perdent pas vraiment, ils gagnent juste un peu moins bien grâce au tableau des points qui leur indique s’ils peuvent faire mieux ou s’ils sont vraiment des experts en espionnage !

Qu’en pense-t-on ?

Élodie et Théo signent là un jeu immersif et parfaitement calibré pour les plus petits : la curiosité l’emporte et l’on est transporté facilement dans l’univers du jeu à travers le matériel et la mise en scène superbement orchestrés.

Tout au long du jeu on assiste à une chouette mise en scène qui nous fait jouer au jeu de manière fluide sans même vraiment réfléchir à la règle.

Les enfants adorent secouer la boîte, allumer la lampe et regarder à travers les petites fentes des fenêtres, il y a quelque chose qui se passe, on… sourit facilement.

Le jeu mélange habilement observation et mémoire afin de donner aux enfants l’envie de partager leurs opinions et de faire travailler leurs méninges.

Les niveaux de difficultés varient en fonction des jetons que l’on met dans la maison : certains sont vraiment faciles à reconnaître, d’autres montrent des petites variantes subtiles que seuls les vrais observateurs savent détecter.
De quoi créer de l’interaction entre les joueurs et c’est plutôt une bonne idée pour un jeu pour enfants.

Certes, le décompte des points aurait pu être un poil plus intuitif (on récolte des points pour faire avancer un panier ? Moué...), mais il s’agit sans doute de chipotage dans la soupe et le plaisir du jeu n’en est aucunement altéré.

Ce jeu avait retenu mon attention en tant que cheffe de projet, j’avais hâte d’en découvrir l’édition finale. Je suis contente de constater qu’il a eu droit à une belle édition.

Conseillé de 5 à 9 ans, avec des niveaux de difficultés variable, c’est un chouette jeu à sortir ou à offrir en toute occasion.

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