Krach sur les étals

[Krach]

Faites péter les bourses…

Krach sur les étals

Si Diogène est votre modèle, si le cynisme est votre pain quotidien, “Krach” est fait pour vous. Nous vous présentions ici même, début septembre, le jeu d’Andrew Sheerin et Andrew Tompkins en stipulant qu’une version française allait arriver chez Edge. Et bien voilà, c’est fait, la chose est disponible en boutique là de tout de suite…

Bon, disponible si votre boutique habituelle en a commandé, si le camion qui transporte ses exemplaires de s’est pas trompé de route, si, si, si… Bref, Edge l’annonce là et certains boutiques en ligne permettent de le commander, donc au pire demain… Sauf si la grève des routiers passe par là…

Pour mémoire, voici le descriptif que nous avions fait : “Pour devenir un banquier crédible et pouvoir enfumer un max de pognon au passage, le mieux est tout de même de s’habiller en costume trois pièces. Il faut ensuite se débarrasser de tout scrupule, surtout pour son Salariat.

L’idée est d’avoir des salariés qu’il faut payer chaque tour mais à qui on peut prêter de l’argent. Ce qui permet, au hasard du tirage des cartes, de ramasser de conséquents intérêts. Lorsqu’un banquier se rend compte qu’il ne pourra plus payer son salariat, il peut choisir de dégraisser sans vergogne en se débarrassant des branches mortes. A son tour, le joueur actif peut donc prendre la carte Salariat visible sur sa pile afin de la placer dans la pile correspondante des investissements plus ou moins à risques. Il peut aussi se débarrasser de la carte de son choix. Mais embaucher apporte de la confiance et permet à l’Etat d’aider une banque en difficulté, alors que débaucher en fait logiquement perdre. Il faut choisir…

Il est ensuite possible de prêter de l’argent à son Salariat en plaçant une ou plusieurs cartes Capital. Le dilemme est là : prêter de l’argent, tout en gardant pour les rémunérations, les utiliser pour leurs effets ou se les mettre dans la poche. Ben oui! En faire un simple jeu économique ne refléterait pas suffisamment la vérité. S’ils arrivent à le faire sans se faire piquer, les joueurs peuvent mettre autant d’argent qu’ils le veulent dans leurs poches. Au risque de manquer d’argent plus tard et de faire faillite. A moins qu’un plan de sauvetage du gouvernement ne leur vienne en aide.

A la fin du tour de chaque joueur, une carte événement est tirée dont il faut appliquer les effets immédiatement, comme, par exemple, “C’est l’heure de la prime” ou “Effondrement de la bourse”. Les effets sont aisément imaginables. Lorsqu’une carte permettant des prises d’intérêt apparaît, les joueurs vérifient s’ils ont prêté assez d’argent et reçoivent une dotation en cartes Capital, leur permettant de prêter encore plus !

La partie s’achève lorsqu’il n’y a plus qu’une banque à flot, ou dès qu’il n’y en a plus. Les PDG comptent alors leur fortune personnelle (argent détourné plus primes). Celui encore dans le jeu reçoit une prime et ceux en faillite, un parachute doré. Et le plus riche l’emporte, comme dans la vraie vie.”.

Le mini-site Edge sur le jeu Cliquez là !

“Krach”
un jeu de Andrew Sheerin et Andrew Tompkins
pour 2 à 4 joueurs
édité par Edge
Prix : 15 euros environ
Sortie : là.

Le cynisme de Diogène n'a rien à voir avec celui des banquiers qui nous ruinent. Je ne suis pas sûre que le patronage d'un philosophe-clochard, qui se fichait éperdument de l'argent, soit le mieux adapté pour ce jeu !

tout à fait! en plus il n'y a aucun chien dans le jeu

mais plutôt des requins!

Cher Monsieur,

Certes, mais Diogène est un fils de banquier qui a finit en prison pour fabrication de fausse monnaie, Diogène s'accusant lui même d'avoir fait de la fausse monnaie... :o)

Des récidivistes vous dis-je !

A voir : le site des créateurs

http://www.terrorbullgames.co.uk/