
Bienvenue à l'auberge "Double King", la première de mon royaume Domino !
Après avoir aperçu sur les réseaux sociaux les premiers indices de ce qu'est KingDomino à venir chez Blue Orange (ici, la petite brève du Docteur Mops), nous avons pu jouer à ce jeu de Bruno Cathala lors d'un événementiel organisé par l'éditeur... Et là, bing, ça nous tombe derrière le coin de la couronne, ce petit jeu laisse un très agréable goût ludique de reviens-y dans le royaume. Il est vrai que nous aurons le temps d'y revenir, mais comme il n'y a pas de mal à se faire un peu languir, voici quelques éléments sur ce qui pourrait être un joli succès annoncé.
Attention, nous sommes ici en Work In Progress
Les dominos, ça va, je connais, Majesté !
Au départ, votre château, seul mais fort bien sûr, est planté au milieu de nul part. Deux séries de tuiles domino constitué d'autant de tuiles que le nombre de joueurs sont devant vous. Chacune des séries a été ordonné grâce au numéro au dos de chacune des tuiles. Sur la première série, un pion au couleur des joueurs indiquent la tuile avec laquelle vous allez commencer, places déterminées aléatoirement pour le premier tour.
Attention, ces tuiles sont ordonnées de haut en bas et le joueur dont le pion est en première place va effectuer deux choses : récupérer la tuile et la placer dans son royaume puis placer son pion sur la série suivante, déterminant ainsi à la fois ce qu'il va placer au tour suivant et l'ordre dans lequel il choisira alors la suivante...
Le placement est assez simple : il faut qu'au moins une des deux cases de la tuile corresponde à un paysage du royaume, sachant que le château est un joker pour tous les paysages. S'il est impossible (généralement vers la fin) de faire une correspondance, la tuile sera défaussée, masquant les paysages et créant des trous dans son royaume. Par ailleurs, votre royaume s'inscrit dans un carré (il est comme ça, Bruno... carré ! :) ) de 5 par 5. A vous de gérer lignes et colonnes pour que tout rentre bien.
Enfin, une nouvelle série est dévoilée et c'est reparti pour un tour. Je construis et je me place pour la suite... Et au bout de 12 tour à 3 ou 4 joueurs, vous aurez placé 12 tuiles, soit 24 cases plus celle de votre château et hop, normalement vous avez votre 5 par 5.
Pour connaître le vainqueur, chaque joueur décompte chacun des domaines, groupe de cases adjacentes de même paysage, de son royaume. Chaque domaine rapporte autant de points de victoire que son nombre de cases multiplié par le nombre de bâtiments dans ce domaine, présent sur certaines tuiles : 6 cases dans votre forêt avec trois scieries et hop 18 points. Le joueur avec le plus de points l'emporte
Et paf, 21 + 4 + 10 + 5 = 40 points
Une livraison de Double Champs avec Moulin pour le roi !
L'intrication entre les tuiles à récupérer et le positionnement pour le tour suivant amène un bel intérêt avec cette suite de petites décisions à prendre. Comme les tours sont rapides, nous sommes sans cesse impliqués et la fluidité des tours n'est pas gênés par le placement de la tuile choisie, assez simple. Si nous construisons agréablement dans notre coin, ne pas surveiller les autres pour éviter un domaine écrasant en points de victoire serait une erreur.
Les tuiles intéressantes (avec les bâtiments nécessaires pour marquer des points) sont souvent en troisième ou quatrième position et aller les chercher signifie, au tour suivant, devoir se contenter des restes, aussi bien en terme de paysages qu'en terme de positionnement pour le tour d'après d'après (non ce n'est pas une répétition).
Comme les dominos sont universels, le jeu s'explique rapidement et la partie a un très bon ratio entre durée, enchaînement des tours et réflexions. Certes le hasard est présent via ce tirage des tuiles et un coup de chance peut faire la différence, mais nous sommes dans un jeu familial avec, comme tel, cette petite légèreté renforcé par le sentiment d'achèvement en fin de partie avec son royaume constitué, même sans l'emporter. Reste une possibilité de maîtriser les risques pris dans les tuiles sélectionnées et le positionnement ce qui est une petite touche de tactique bienvenue.
Dans les parties à 2 joueurs, le positionnement de deux pions à sa couleur par tour, permet de garder et le rythme et l'intérêt de l'affrontement. Enfin, le fait de pouvoir envisager des points bonus si votre château termine au centre de votre royaume, si votre royaume n'a aucune tuile retournée ou en cumulant 3 manches lime l'aspect aléatoire des tirages et renforce le côté stratégique.
Bref, ne le cachons pas, un petit coup de coeur et le travail d'illustrations de Cyril Bouquet pour donner encore plus de profondeur, d'esthétisme et de "vie" aux tuiles est très agréable. C'est prévu pour Essen 2016 mais l'équipe de Blue Orange devrait emporter ce Kingdomino sur les festivals comme Paris est Ludique qui approche. A vous d'y jouer et de nous donner vos sentiments mais il pourrait bien avoir le parfait équilibre pour en faire un très bon "Gateway Games".
Euh, les gars... je sens que ça chauffe pour notre toison...
Commentaires (12)
- règles courtes et rapidement assimilées
- réflexion agréable durant le jeu mais sans prise de tête
- sentiment d'avoir crée son petit monde en fin de partie
- jouable avec ma petite famille
- illustrations aux références rigolotes
Bref ! Je vais suivre ce jeu avec attention :)
Le genre de jeu qui me plait. Sûrement vite expliqué, vite joué, mais permettant beaucoup de "stratégies".
Je vais devoir me faire une étagère spéciale Cathala si ça continue...!
Sinon, à force de voir du Bruno Cathala partout chaque semaine, j'en ai une légère overdose.