Un éditeur qui met la clé sous la porte, c'est toujours un peu triste, certes. C'est ce qui vient d'arriver à JKLM, un petit éditeur anglais qui vient de disparaitre. Vu les retards monstrueux qu'ils trainaient depuis au moins deux ans et l'aspect très amateur que conservaient leurs jeux, c'est seulement une demi surprise.
Les raisons qui ont amené à cette situation ne sont pas claires. JKLM appartenait à une holding du même nom où chaque société s'occupait d'une partie du business. Il y avait la partie édition, la partie distribution et la partie ventes, ces deux dernières continuant à fonctionner. A-t-il été décidé de couper une branche morte pour en recommencer à côté, était-elle couverte de dettes, en ont-ils eu assez d'éditer des jeux au succès très relatif pour se consacrer exclusivement à la distribution ?
Les jeux JKLM existant continueront donc à être distribués. Ceux qui doivent encore être édités devraient être repris par un nouvel éditeur, Prime Games. Cela nécessitera seulement quelques délais supplémentaires… Les rares qui s'intéressent aux jeux jKLM ont l'habitude d'être patients.
Je ne comprends pas bien le ton condescendant de cette brève. Un éditeur disparaît, cette trits, mais ce n'est pas bien grave ? C'est bien cela qu'il faut comprendre.
Et la conclusion : "les rares qui s'intéressent aux jeux JKLM"… Pourtant au catalogue de JKLM il y a de sacrés bons jeux comme Days of Steam, Kogge, Ice Flow ou Tulipmania.
Alors, Vincent, pourquoi ces ricanements, pourquoi ce coup de pied de l'âne ?
Certes on peut considérer qu'il y a de bons jeux au catalogue de l'éditeur, mais il n'en reste pas moins que les gens qui s'intéressaient effectivement à JKLM sont rares dans le monde, voire très très rare en France, donc il n'y a aucun ricanement à dire "les rares qui s'intéressent aux jeux JKLM" car c'est le cas, sinon ils n'auraient peut-être pas stoppé... Et il n'y a pas de condescendance à se dire "ça devait arriver", c'est un constat. Simplement un constat.
Certes on peut considérer qu'il y a de bons jeux au catalogue de l'éditeur, mais il n'en reste pas moins que les gens qui s'intéressaient effectivement à JKLM sont rares dans le monde, voire très très rare en France, donc il n'y a aucun ricanement à dire "les rares qui s'intéressent aux jeux JKLM" car c'est le cas, sinon ils n'auraient peut-être pas stoppé... Et il n'y a pas de condescendance à se dire "ça devait arriver", c'est un constat. Simplement un constat.
Je ne suis pas misogyne, ma compagne est une femme. De plus, je fais parti de ces gens qui pensent que la femme est exactement l'égal de l'homme puisqu'elle peut être aussi con que lui. Ceci étant si vous vouliez ne parler qu'à Monsieur 20.100, il eut été judicieux de lui envoyer un mail ou un Message Privé, cela aurait évité que je vous réponde pour rien puisque m'a réponse ne vous convient pas. Mais je doute que Monsieur 20.100 répondent un truc différent...
lol moi j'aime les réponses des brèves, je passe toujours mon temps à les lire en me disant que j'aurai plus d'infos que dans la brève elle même... et aujourd'hui je m'endormirai moins con... ;-)
Ah, je ne savais pas qu'on pouvait écrire directement aux auteurs des brèves. Parce qu'en effet, oui, je préférerais. Mes remarques seraient peut-être mieux prises en compte.
Cela dit, pour en revenir à la réponse de Phal, si les amateurs de jeux JKLM étaient rares, ils n'en étaient pas moins éclairés, sinon importants dans le monde du jeu. Pour ma part j'ai découvert Kogge grâce à Bruno Faidutti, et Days of of Steal chez Ludo le Gars.
"Eclairés", je sais pas, mais pour moi, JKLM, c'était Kogge, Phoenicia et Macht und Ohnemacht : Des jeux certes très interessants, mais au matériel franchement pas terrible. J'ai pu faire une seule partie de Phoenicia tant son aspect faisait reculer tout le monde (c'est regretable, mais c'est comme ça), et suite à 3 parties du très bon Kogge, les tuiles voyaient leur dessus se décoller...
Bref, pour moi, JKLM, c'était des jeux souvent de qualité, mais avec un matériel qui ne l'était vraiment pas.
