[Avis] Etre un jeu tactique ou être un jeu stratégique ? That is the question

[Shakespeare]

Ah ce bon vieux Shakespeare, étrange qu'il n'ait pas encore eu droit à son adaptation dans un jeu de plateau !

C'est chose faite depuis septembre 2015 par une maison d'édition prestigieuse s'il en est, Ystari (Caylus, Myrmes, Witness, Spyrium, Amyitis, Sherlock Holmes DC ... il y a donc du lourd derrière et il y a matière à s'y intéresser !!).

"Petite digression : Je vais vous l'avouer tout net, je ne connais pas grand chose à l'oeuvre de ce cher Shakespeare (je m'abstiendrai donc de faire des citations multiples) car je suis un français pur souche, plus enclin à vivre du Molière (est-ce d'ailleurs lui qui a écrit ces pièces ou bien Corneille, si vous êtes curieux intellectuellement, je vous conseille ce passionnant documentaire de l'Ombre d'un Doute pour vous forger une idée sur la question, cliquez ici)."

Pour en revenir à nos moutons, Shakespeare est un jeu de RV Rigal et illustré par deux artistes "maisons" Neriac (Starfighter, Sherlock Holmes, Spyrium...) et Arnaud Demaegd (Sylla, Myrmes, Caylus, Olympos...). Shakespeare est un jeu qui se pratique de 1 à 4 joueurs de 13 ans et plus et une durée de l'ordre de 20 min/joueur.

On est donc dans du jeu de gestion costaud (trop ou pas assez à mon goût, voilà la question centrale mais je vous laisse lire l'article pour comprendre pourquoi !!)

Pour accompagner cet article, je vous propose le deuxième mouvement (Alegretto) de la 7ème symphonie de Beethoven, qui n'est pas vraiment relié au thème mais qui est juste une petite extase musicale personnelle.

http://youtu.be/haseluAw20M

Avant-Propos :

Un jeu Ystari est forcément quelque chose à suivre lorsqu'on est un passionné de la chose ludique. Après quelques mois d'exploitation (petite analogie au cinéma), on peut constater qu'il a reçu généralement un très bon accueil dans l'ensemble de la communauté ludique, les critiques étant souvent assez élogieuses.

Du coup, avant de jouer j'avais des a priori plutôt positifs sans avoir d'énormes attentes non plus...

"A première vue, ça en jette quand même niveau matériel"

Le pitch du jeu :

"Les théâtres de Londres sont en émoi. Dans une semaine, sa majesté la Reine assistera à leurs nouveaux spectacles et accordera son soutien à l’une des troupes.


C’est l’occasion pour un jeune auteur de montrer ses talents de dramaturges et de metteurs en scène pour enflammer la cour !! Engager les acteurs les plus talentueux, faites les répéter dans un décor fastueux et costumer les somptueusement. Seul le joueur qui créera le plus beau des chef d'oeuvres obtiendra les faveurs de la reine !!! Seulement voilà, vous n'avez que 6 jours pour faire vos preuves !!"

On peut dire que la thématique est forte, elle a de quoi nous allécher !!!

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"Hamlet, Béatrice, une costumière et un orfèvre, une bien belle troupe"

Principaux principes du jeu :

Je vais vous faire une revue assez rapide et non exhaustive (pour le reste, la règle est disponible en ligne sur le site de l'éditeur ici, la TTtv est ici ou référez vous à cette vidéo de Berijeux, qui présente (ici) aussi le jeu de manière succinte et efficace.

Le jeu se divise en 6 tours de jeu, qui représentent les six jours de répétition avant la représentation devant la Reine. La partie est rythmée par deux décomptes à la fin du 4ème et du 6ème tour, qui correspondent aux Répétitions en costume (disons deux Générales si on veut être plus actuel).


"Voici votre plateau personnel. A vous de costumer vos comédiens (le calypige Falstaff à gauche brille déjà de mille feux), de gérer votre humeur (piste centrale située en bas) et de construire votre décor (mais attention il doit être symétrique, là, c'est plutôt bien parti)"

Chaque tour est divisé en deux phases :

  • une première phase d'enchères où chaque joueur va miser combien d'actions il va réaliser pendant le tour de jeu en cours (il peut en faire jusqu'à 5). On définit ainsi à partir de cette enchère l'ordre du tour de jeu. Celui qui aura misé le moins d'action sera le premier joueur (et marquera un point de victoire), le deuxième qui aura misé le moins deviendra deuxième etc etc.. (les égalités étant tranchées par une piste d'Initiative).

  • une deuxième phase d'action (phase principale). Chaque joueur joue tour à tour une action (en dépensant un des jetons qu'il avait misé à la première phase ou sa carte recrutement).

Il a le choix entre :

  • Activer un artisan qui permet de construire des décors (qu'il pose sur la scène représentée sur son plateau principal) et/ou de confectionner des costumes pour les acteurs. Les costumes et les décors permettent essentiellement de gagner des points de victoire voire de l'argent ou des pouvoirs spéciaux (selon le décor construit)

  • Activer un acteur qui permet de progresser sur une (ou plusieurs) piste(s) d'acte (il y en a trois en tout) et parfois d'autres actions (améliorer son moral, confectionner un costume etc etc...)

"Si j'active ce bon Hamlet, j'avance d'une case sur le deuxième acte (plume jaune) et je diminue le moral des autres joueurs d'un grand (masque de théâtre noir.)"

  • Embaucher soit un acteur, soit un artisan en utilisant sa carte recrutement (chaque joueur peut (et doit) recruter un personnage par tour de jeu). Toute nouvelle recrue est placée sur son plateau personnel et est utilisable pendant le tour en cours. Contrairement à d'autres jeux de gestion, les différents personnages ne sont payés qu'à la fin de la partie (nous y reviendrons).

  • Aller demander les faveurs de la reine (obtenir 4 pièces ou une Carte Objectif, mais que veut-elle vraiment voir dans la pièce cette chère souveraine ?)

  • Passer

Quand tout le monde a passé, une phase d'entretien est déclenchée. Chaque joueur reçoit tout d'abord les bonus/malus associés à sa piste humeur. On prépare le tour suivant (ajout de nouveaux costumes, de nouvelles tuiles décors et présentations des nouvelles recrues potentielles). Chaque joueur va devoir ensuite mettre au repos l'ensemble des personnages qu'il a utilisés pendant ce tour (ils seront donc indisponibles pour le tour suivant) à l'exception d'un (le joueur a donc le choix de pouvoir faire trimer un personnage deux jours de suite). On enchaîne avec la phase enchère du tour suivant.

A la fin des tours IV et VI, on évalue la situation de chacun des joueurs dans l'ordre du tour. Dans un premier temps, les acteurs entièrement costumés vont permettre de progresser un peu plus sur un des actes de la pièce. Ensuite, les joueurs gagnent ou perdent des points de victoires et ramassent ou non de l'argent selon leur position sur chaque acte.

A la fin du tour VI uniquement (fin de la partie), on doit payer chacune de ses recrues (acteur et artisan) avec des Livres (1, 3 ou 5) sous peine de perdre 2 points de victoire par personnage non payé (la reine doit payer pour vous, ça craint !!!). On encaisse également des points selon ses cartes Objectifs.

"Nous sommes au début du 3ème jour (pion blanc), nous pouvons voir que pour ce tour 6 jetons costumes et 6 tuiles décors sont à disposition (en haut à gauche). Le joueur vert a pour l'instant bien équilibré le début de sa pièce puisqu'il est bien avancé sur la piste rouge et jaune, il faiblit par contre sur la fin. Le joueur bleu débute plus timidement mais a décidé de finir sa pièce avec panache."

Ce que j'ai aimé :

Le jeu présente de nombreux points forts, notamment grâce à une édition des plus somptueuses :

  • Une esthétique qui fait mouche :

- Un beau panel de cartes (notamment les acteurs) qui ont chacune droit à leur propre illustration et à leur contextualisation dans le monde shakespearien

- l'iconographie qui renforce le thème (gain ou perte de points avec des chandelles allumées ou éteintes, plumes de différentes couleurs qui symbolisent les pistes d'Acte...)

  • Une très bonne adéquation entre les actions réalisées et la thématique du jeu.

J'ai apprécié notamment :

- La construction des décors, visuellement ça en jette et tout se justifie thématiquement (notamment la nécessité de la symétrie, qui permet de se creuser un peu plus les méninges)

- La progression dans les actes, on choisit vraiment quel acte de notre pièce va être privilégié, (est-ce que je commence ma pièce en fanfare quitte à en pâtir au deuxième acte etc etc...)

D'un point de vue mécanique, je suis plus mitigé (voir un peu plus bas) mais il y a des composantes qui m'ont tout de même bien plus :

  • la fluidité du système de jeu, il est vite expliqué et vite pris en main !!

  • la gestion en fin de journée du repos des comédiens et des artisans

  • la tension dans les prises de costumes et des décors

  • la diversité des acteurs (moi qui est tendance à râler quand il y a trop d'effets de cartes dans un jeu de gestion, là j'ai trouvé qu'ils étaient très mesurés et donc calculables !!)

Et pourtant, après 4 parties, l'envie de se remettre à l'ouvrage n'est pas présent :


Je vais commencer par mon seul reproche au niveau de l'édition, le format de vente : 45 euros c'est un peu cher pour le matériel (même somptueux) avec un thermoformage assez volumineux et fragile (sans doute pour cacher un peu la misère). Quand je vois un Andor ou un Mombasa à 40-45 euros en comparaison, c'est un peu raide.

Au niveau de la mécanique de jeu, le coup de coeur (ou de foudre) n'a pas eu lieu, les quelques mauvaises impressions de ma première partie se sont répétées au cours des trois autres parties (avec des configurations différentes) notamment la grosse frustration sur le peu de points de victoire marqué au cours de la partie et le manque d'axes stratégiques (chaque joueur ayant décoré en fin de partie bon an mal an les 2/3 de leur scène et costumé les 2/3 de leurs acteurs).

Ma première déception est définitivement la phase d'enchères. Sur le papier, le dilemme définition de l'ordre du tour/Nombre d'actions disponible est vraiment une mécanique intellectuelle intéressante mais je trouve qu'elle a été mal exploitée dans ce jeu pour deux raisons :

  • la récompense offerte au premier joueur (1 point de victoire) est vraiment hyper forte (où on ne marque que 20 à 30 points au maximum) et manque un peu de panache (c'est un peu froid et mécanique)

  • le deuxième joueur (imaginons qu'il mise deux jetons comme le premier joueur et qu'il perde uniquement à cause de l'initiative) peut repartir "la queue entre les jambes", aucune compensation n'étant prévue. Du coup, on mise généralement au moins trois ou quatre jetons si on est mal placé sur la piste d'Initiative.

Ma deuxième déception c'est la piste d'humeur, que j'ai trouvé assez accessoire. J'ai eu la sensation qu'elle avait été rajoutée pour apporter un peu plus d'interaction entre les joueurs mais c'est assez fade. Cette interaction se sent beaucoup plus au niveau de la prise des costumes et des décors.

Un autre bémol est l'action de recrutement. La tension autour de la prise des cartes est assez faible pour deux raisons :

  • Nous savons dès le début du tour que nous avons le droit à une carte et une seule. Pourquoi se précipiter dessus...

  • Les recrues sont toutes accessibles en cours de partie (on paie l'argent à la fin), donc finalement on aura une carte. Et même si on est à cours de sous, on peut les transformer en figurant...

Finalement, le fait de ne rien payer dans la partie ouvre aussi trop facilement à mon goût l'arbre des possibilités pour un jeu de stratégie. De plus, je n'ai pas vraiment vu l'intérêt des cartes objectifs (c'est un peu l'action secondaire que l'on prend quand on a plus rien à faire), dont l'équilibrage est discutée sur les Internet (j'ai vu plusieurs commentaires à ce propos). Plus que tout, je n'ai pas eu un gros sentiment d'accomplissement en fin de partie lorsque je les réussissais.

Comme je le précise dans le titre, finalement, je reproche à Ystari de n'avoir pas tranché entre orienter Shakespeare vers un jeu de pure tactique (qu'on aurait sans doute pu obtenir en supprimant certains aspects notamment la piste humeur, les cartes objectifs et en accentuant la tension autour des recrues et des prises de costumes ou de décor et en trouvant un système de compensation aux enchères) ou un jeu de stratégie (qui aurait été obtenu en enrichissant les biens obtenus par les pistes d'actes par exemple, en ajoutant d'autres effets de carte ou de costume, en introduisant une vraie gestion d'argent et de ressources au cours de la partie, bref complexifier un peu les choses).

Dans une gamme de jeu assez proche, je trouve que Maîtres Couturiers a mieux réussi son office à tous les points de vue (mais c'est tout à fait personnel).

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Mes petits conseils :

  • Joueur novices ou assez frais : je pense ce jeu peut vous satisfaire pleinement car (je le répète) Shakespeare possède de réelles qualités ludiques. Même si j'ai pas mal développé certains aspects négatifs, il y a un travail de fond conséquent !!!

  • Joueurs plus expérimentés (à la ludothèque remplie à ras bord) : je ne le conseillerai qu'à ceux qui ont un vrai coup de coeur pour la thématique. Niveau mécanisme, je trouve qu'il y a quelques lacunes, pour ma part, le choix de l'éditeur aurait du être plus net (tactique ou stratégie). C'est pour cette raison qu'il a quitté ma ludothèque.

Bilan : 13/20 - Une oeuvre magistralement interprétée mais qui manque malheureusement du "supplément d'âme" qui fait toute la différence

Pour finir cet article, je citerai tout de même Shakespeare :

"La vie est un théâtre où nous sommes tous acteurs"

Je suis presque d'accord avec lui, comme je suis presque d'accord avec l'intégralité du propos du jeu. Cependant, je reproche à cette citation comme au jeu un certain sentiment d'encloisonnement dans des codes (je n'ai pas eu l'impression au cours de la partie de créer quelque chose en tant que joueur, juste de suivre la mise en scène écrite sur la règle et non de jouer avec).

Mon mantra serait plutôt le suivant :

"La vie est un théâtre où nous sommes tous improvisateurs"

Pour retrouver cet article sur mon blog c'est très simple :

http://www.epingledujeu.net/#!Avis-Etre-un-jeu-tactique-ou-%EAtre-un-jeu-strat%E9gique-That-is-the-question/cu6k/56e17e510cf2d5aa2194c68c

Plus d'articles et d'avis ludiques, c'est par ici :

http://www.epingledujeu.net/

Pour suivre les différents articles :

https://www.facebook.com/L%C3%A9pingle-du-jeu-104155339971238/?fref=ts

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:frowning:

Pourtant, je trouve que c’est l’inverse. Tes choix tactiques de débuts de parties guident ta stratégie à long terme. La mise de début très tactiques est supporté par une stratégie de type alternance “1 tour je joue beaucoup d’actions, le suivant peu” ainsi que de prévoir stratégiquement d’avoir un bon rang sur la piste d’initiative.

À chaque tour, tu doit avoir un plan stratégique pour gérer le nombre de tuile de décor violet(via les décors? autres effets de jeu?).

On doit toujours prioriser tactique entre recrutement, décors, et costume en vue d’une stratégie finale qui tire partie de nos forces. Si dans tes parties, le 2/3 de tout est réalisé, vous avez passez à côté de vos forces. Il y a même une richesse dans la stratégie; à ma dernière partie, j’ai joué une stratégie acteurs à faible costume (qui maximise l’effet des bonus de répétition) et dans une autre partie, j’ai fortement jouer les points sur les costumes.

On gagne en tactique à jouer un peu contre ses adversaires; prendre les derniers bons éléments de costume, de décor ou de recrutement avant qu’il reste des choix plus médiocre est souvent un bon coup.

La stratégie de décor va te dicter si tu dois en début de partie beaucoup te préoccuper de la symétrie (beaucoup de décor) ou pas du tout car tu ne vas construire que d’un côté. Il y a moyen d’aller chercher 2 points de décor sans avoir à se soucier de la symétrie.

Peut être que le jeu t’a contrôlé quand tu l’as joué. Mais je t’assure qu’il a moyen de contrôler ce jeu en choisissant tactiquement à chaque tour ce que tu priorise et en acceptant ce que tu risques de manquer.

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J’ai conscience qu’il y a des stratégies (miser tout sur les décors, miser tout sur les pistes d’acte en costumant rapidement ses acteurs) mais je n’ai pas senti la profondeur stratégique escomptée. Si on veut aller encore plus loin, la gestion de la piste d’initiative est étrange, activer le premier un comédien et vous gagnez l’initiative (je vois la finalité car c’est la seule action qui n’a pas d’interactivité avec les autres joueurs).

Si les stratégies existent, elles sont peut-être un peu trop lisibles dès la première partie (enfin pour ma part), ce qui explique le peu de rejouabilité que j’ai ressenti. Vraiment, je le répète c’est un bon jeu mais je n’ai pas senti une grosse richesse !!

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Pourquoi être dans l’agression ?

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“de n’avoir pas tranché entre orienter Shakespeare vers un jeu de tactique … ou un jeu de stratégie” > pour information, l’extension rajoute encore plus de complexité …

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Bon ça commence à m’énerver un peu.

Rammillica est un critique. Il n’est pas besoin de discuter ici si SON AVIS (qui ne dépend donc que de ses propres préférences, habitudes et idées) est une vérité.
Il ne l’a jamais présenté comme cela ! D’autant qu’il n’existe aucune vérité de jugement. Untel peut très bien penser d’un jeu qu’il est parfait et tel autre que c’est une bouse infâme.

Vous pouvez ne pas être d’accord avec lui, mais ce n’est pas le propos.
Moi-même je ne suis pas toujours d’accord sur ses conclusions, mais j’apprécie son avis construit et méthodique.

De même que je ne lis pas les critiques d’un film de la même manière si elles viennent de marie claire, de tf1 news ou des inrocks !
Lorsque l’on lit une critique, on fait la part des choses en prenant en compte le parti pris du rédacteur.
Et dans ce cadre, il est très agréable de lire quelqu’un comme rammillica qui a une idée très précise des jeux qu’il apprécie et de pourquoi.

Il est très agréable aujourd’hui de lire autre chose que des avis lapidaires (“moyen”, “bof”, “à posséder”).
Si vous aviez lu un peu d’autre article de rammillica, vous auriez compris son point de vue.
D’autant qu’il ne détruit pas du tout le jeu, il ne lui a simplement pas trouvé de profondeur stratégique suffisante (ce qui me parait normal quand on voit un peu la ludothèque de ce cher monsieur)

Moi-même par exemple, ne trouve aucun challenge dans un jeu comme pandémie que pourtant de nombreux joueurs plébiscitent.
Cela ne veut pas dire que je dénigre les joueurs de pandémie ou le jeu mais seulement que je ne l’apprécie pas.

Donc laissez vos avis sur le jeu sur la page du jeu si vous n’êtes pas d’accord, ou bien si vous voulez en discuter davantage avec rammilica, écrivez lui directement, les commentaires ne sont pas là pour ce genre de débat.

D’autant que n’oubliez pas, un avis est personnel. Ce n’est aps un fait discutable, et pour en discuté, il faut bien comprendre le point de vue de l’autre et pas juste défendre son bout de biftek (ah si plus de débat pouvait faire une distinction correcte entre avis, opinion et fait ! mais je m’égare)

Bref, que vous soyez d’accord ou pas avec cet avis, là n’est pas le propos. Mais si vous savez prendre un peu de recul avec vos lectures et ne lire que ce qui vous intéresse, Merci !

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Clairement, si tu n’es pas d’accord avec ce que j’écris, édite une actualité, un avis sur le jeu, pour exprimer ce que tu as aimé dans ce jeu et exprimer ainsi les différences de perceptions que l’on a dessus, libre à toi, ce sera plus constructif.

4 « J'aime »

j’efface donc tous mes commentaires inutiles et sans intérêt …

j’efface donc tous mes commentaires inutiles et sans intérêt …

Moi, personnellement, je ne l’ai pas lu en entier, cet article, parce que j’ai décroché à “Français pure souche plus enclin à vivre du Molière”. Je n’ai pas envie de lire un article écrit par quelqu’un qui démontre dès le début son étroitesse intellectuelle et culturelle, pour la même raison que je ne regarde pas le JT de Jean-Pierre Pernaut.
Et à partir du moment où ce monsieur écrit un article, auquel tout le monde peut répondre en commentaire, plutôt qu’un avis sur la page du jeu, il devrait s’attendre à ce qu’on lui réponde, et pas forcément sur le mode ou le ton qui lui agrée.

6 « J'aime »

je suppose donc que vous répondez à toutes les critiques de films que vous pouvez lire ? Qu’elle vous plaise ou non.
Et ce monsieur a peut être plus de mérite à reconnaitre son “étroitesse” culturelle que vous à vous arrêtez à ce jugement hatif. (qui plus est sans humour).
Bien sûr que certains seront d’accord avec lui et d’autres non. C’est l’intêret d’un avis et d’une critique.

Et si vous vous sentez de répondre à tous les avis qui vous déplaise, je vous souhaite bon courage.

Surtout que vous auriez pu tous les regrouper dans un seul ?