En voiture « tchou » le monde !

Qui n’a jamais rêvé de parcourir le monde ? En tout cas, pour la 91e fois, Plato vous propose de parcourir celui du jeu de société. Si vous êtes de ceux qui s’aventurent quotidiennement sur les rails, profitez de ce contexte idéal pour lire ce numéro. Et pour les autres, vous avez de la chance : Plato peut se lire partout ailleurs ! Sauf au volant.

En cadeau: six cartes Soldats américains pour Les poilus (Sweet Games) et 1 scénario pour Petits détectives de monstres (La Loutre Rôliste).


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Ich bin ein Essenner

Vous imaginez qu’une rubrique de qualité doit jurer fidélité à ses lecteurs ? Si vous pensez qu’on va encore vous divertir longtemps, tournez les talons, ici, on ne plaisante jamais !

Un nouveau revenu

Il existe une discipline à part dans le monde ludique : la pratique des figurines historiques. Contrairement aux jeux habituellement traités ici, le noyau central n’est pas constitué d’une boîte, d’un matériel limité et d’un plateau. Les pratiquants rassemblent plutôt des armées de figurines et se rencontrent en tournois autour de règles qui fixent un certain nombre de points, comprenant l’échelle, les capacités de mouvements, les dégâts, etc.

Le jeu, à tout prix

Ils sont forts, les Parasites. Ce petit studio a publié en septembre dernier un court-métrage sobrement intitulé Jeu de société. Sans trop en dévoiler (parce qu’on est comme ça chez Plato, on a horreur des spoilers), ce film met en scène un nouvel arrivant dans une partie de ce qui ressemble au Monopoly.

Fin de cycle

On pourrait considérer avec une pointe d’humour les noms de la dernière extension Deluxe et du dernier cycle pour le jeu de cartes évolutif tiré de l’univers de Warhammer 40 000 : l’extension Deluxe Les légions de la mort et le cycle Monde mortel. Car c’est bien la mort de ce jeu qui a été proclamée avec la fin de l’exploitation des licences Games Workshop par l’éditeur américain Fantasy Flight Games.

Quoi de neuf à Cannes ?

Événement majeur du calendrier ludique depuis plus de trente ans, le Festival International des Jeux de Cannes ne se repose pas sur ses palmes, mais innove et se renouvelle pour répondre aux attentes d’un public attaché à ce rendez-vous annuel. Alors, quoi de neuf pour 2017 ?

Le plus grand des ferrovipathes, Alan R. Moon

Double lauréat du Spiel des Jahres avec Elfenland, édité chez Amigo en 1998, et Les aventuriers du rail, paru chez Days of Wonder en 2004, triplement nominé en 2001 avec Das Amulett chez Goldsieber, Capitol chez Schmidt et San Marco Chez Ravensburger, Alan R. Moon a mis du temps à trouver la voie vers le succès depuis son premier jeu Black spy, publié en 1981 chez Avalon Hill, titre inspiré du classique jeu de cartes Hearts. Il revient sur la mise sur rails du best-seller qui a initié la série et sur les wagons qui s’y sont raccrochés.

Viens jouer avec nous, Junior !

Classiquement, dès qu’un jeu rencontre du succès, fleurissent autour de lui diverses extensions et versions alternatives, parmi lesquelles de plus en plus d’éditions destinées aux enfants. Appelés parfois « junior », « kids » ou encore « Mon premier… », ces titres visent le joueur adulte dans sa qualité de parent afin de lui permettre de retrouver ces sensations ludiques si agréables dans un cadre plus familial. Le terme de « junior » demeure flou tant l’âge ciblé peut varier.

Christophe Dénouveaux, éditeur foufou de La Loutre Rôliste

Attention… Indice… en bas de votre paravent. Vous êtes prêts ? Top ! Je suis un éditeur qui vit dans le Morbihan et je me donne un mal de chien pour faire découvrir le jeu de rôles en France. J’ai récemment donné ma langue au chat et mis à disposition des enfants un jeu qui leur permet d’enquêter chez des gens qui pensent avoir autre chose qu’une simple araignée au plafond de leur chambre à coucher. Personne ne sait si je porte un slip kangourou, un boxer ou si je suis tout bêtement à poils sous mes vêtements. Je suis ? Je suis ?

Bruxelles, ma belle

Pour sa quatrième édition, le Brussels Games Festival (BGF, pour les intimes) peut s’enorgueillir de chiffres ronflants, à commencer par le nombre de visiteurs. Plus de 10 000 personnes ont en effet arpenté les allées de l’événement, soit à peine 3 000 de moins que pour son équivalent parisien, Paris Est Ludique, qui en était à sa sixième édition. Une belle performance pour la petite Belgique, dont le paysage ludique s’enrichit d’année en année. Il faut dire que l’organisation avait mis les petits plats dans les grands : 40 000 m² de surface, 750 tables, 2 000 chaises, 120 tentes, 90 bénévoles, 400 animateurs, 48 éditeurs et distributeurs, 7 boutiques, 23 stands d’animation, 28 associations, 7 ludothèques, 22 tournois, 5 forums et tables rondes, 3 expositions, mais aussi 31 prototypes en compétition pour le prix du public. Une édition très riche, donc, qui a enchanté Bruxelles le temps d’un week-end.

Pelopia : jouer avec option d'achat

Ah, rouler toute clim à fond dans la dernière berline en vue. Tâter du pied l’accélérateur d’un diesel flambant neuf dans les bouchons histoire de prendre l’air en pleine canicule… Et tout ça grâce au pouvoir magique du leasing ! Consommer à crédit tout en se disant de façon illusoire que oui, bien sûr, je suis libre de stopper la spirale en achetant quand je veux ce que je loue. Mais figurez-vous que ce mode consommation ne se limite pas qu’aux voitures ou à la high-tech ; notre passion est aussi concernée.

Troisième cycle pour la Radio des jeux

Sans faire de communication outrancière, sans bannière ni campagne de financement participatif, la Radio des jeux est discrètement réapparue pour un nouveau tour de piste. Dans le monde des podcasts et, audelà, au milieu des « médias ludiques spécialisés », le concept a une ancienneté, une spécificité et une légitimité qui confèrent à cette annonce un côté fort enthousiasmant. Les fans de la première heure qui, en 2009, s’étaient laissé séduire par cette manière originale de parler des jeux et qui depuis étaient en manque retiennent leur souffle.

Jeux & Stratégie, épisode 5

Hubert le matelot a une tâche lourde : sauver les naufragés qui tombent anarchiquement du paquebot. À gauche, au milieu, à droite, Hubert n’a que trois positions possibles, et le jeune garçon qui le contrôle s’agite sur les deux boutons du jeu pour le faire osciller d’un extrême à l’autre afin de récupérer les petites images chutant de plus en plus vite en fonction du niveau. Hubert et ses deux boutons captivent pourtant durant des heures la clientèle, prête à recommencer mille fois les mêmes mouvements pour gagner quelques points de score et les montrer glorieusement aux copains rageant de devoir à leur tour relever le défi. Ces jeux à cristaux liquides Game and watch apparaissant en 1980 suivent de justesse la sortie des premiers micro-ordinateurs. Et quelle est la première tâche de l’ordinateur quand il apparaît ? Mais… jouer !

Liste des jeux chroniqués

  • Les aventuriers du rail : Mon premier voyage (Days of Wonder)
  • Les aventuriers du rail : Autour du monde (Days of Wonder)
  • Les aventuriers du rail : United Kingdom (Days of Wonder)
  • Petits détectives de monstres (La Loutre Rôliste)
  • Andor : Chada & Thorn (Iello)
  • Shakespeare : Backstage (Ystari)
  • Forbidden stars (Edge)
  • Kodama (Capsicum Games)
  • Beyond Baker street (Filosofia)
  • Aquarium (Filosofia)
  • Dark darker darkest (Queen Games)
  • Joraku (Moaideas Game Design)
  • Chronicle (Filosofia)
  • Game over Deluxe (La Haute Roche)
  • Tortuboom (Djeco)

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C’est l’histoire d’une REVUE sur les jeux, qui décrit son prochain numéro sur un SITE dédié aux jeux ; numéro qui parlera de la RADIO des jeux.