Divinus, entre le mode campagne et le rejouable à l'infini

A quelques jours de la fin de sa campagne Gamefound, on vous fait un petit tour d’horizon du prochain Lucky Duck Games puisqu’on a eu la chance de l’avoir à l’officine et d’avoir pu tester les deux premiers scénarios fournis.

Petit tour rapide

Divinus est un jeu hybride, c’est à dire qu’il est composé d’un plateau, mais est accompagné d’une application dédiée obligatoire pour faire une partie.

Vous allez suivre une campagne puisqu’il est composé de 12 scénarios que vous allez ouvrir d’une partie à l’autre.

C’est un jeu legacy, ce qui veut dire que vos parties vont impacter sur les suivantes, et destructif parce qu’au fil des scénarios vous allez modifier le matériel de façon irréversible, notamment grâce à des stickers.

Divinus est un jeu de Filip Miłuński, dans l’univers de la Grèce antique et de la mythologie nordique, et édité par Lucky Duck Games, de 2 à 4 joueurs pour des parties de 45 à 60 minutes.

Son Financement

En cours de financement sur la plateforme Gamefound, il a atteint son objectif au bout de 25 minutes et est soutenu par près de 2500 backers à hauteur de 270.000€

Même s’il a de grandes chances d’arriver en boutique un jour, si vous êtes tenté par le jeu, n’hésitez pas, rendez-vous sur la page du projet, il ne vous reste plus que 2 jours 😨

La partie eurogame

Avant de parler de campagne, legacy, etc. il faut parler de la partie jeu de plateau.

En gros, la base de Divinus c’est un plateau composé de 12 emplacements, numérotés de 1 à 12, qui vont être occupés par des tuiles composées de montagne, plaine et mer.

Ces tuiles sont disposées en 2 paquets, l’un adjacent aux emplacements 1 à 6, et l’autre aux emplacements 7 à 12. On va remplir les séries d’emplacements grâce à leur pile de tuiles adjacente.

Les deux tas sont différents puisque les tuiles qui vont occuper les emplacements de 7 à 12 sont plus “puissantes” que les autres.

Chaque joueur a 6 dés qu’il va lancer en début de partie.

Attention, en fonction du nombre de joueurs, le nombre de dés et de tuiles ne sont pas les mêmes.

A son tour de jeu, un joueur va choisir un ou plusieurs dés, de façon à, grâce à l’addition et la soustraction, correspondre à un numéro d’emplacement de tuile.

Le joueur va donc prendre la tuile, la remplacer par les dés qu’il aura sélectionné, et l’ajouter à sa “carte” qu’il va créer devant lui. On appelle ça l’action “explorer”.

Les tuiles doivent être positionnées de façon à ce que les terrains des côtés correspondent avec les terrains des tuiles adjacentes, ce qui va former des régions de type montagne, plaine ou mer.

Le premier à avoir constitué une carte de 4x4 stoppe la partie.

A la place d’explorer, on a la possibilité de “se reposer”, qui consiste à reprendre tous ses dés et recharger les emplacements vides.

Les points vont être calculés en fonction de cartes Dieux disposées en début de partie.

Dans notre cas, et avec notre exemplaire de démo, nous avons, par exemple, pu jouer avec deux dieux venus du scénario 1 qui proposaient de gagner des points de faveur avec un plus grand nombre de régions d’un certain type, ou une plus grande taille de région d’un certain type.

La partie campagne

La partie qui émoustille le plus les pledgers, c’est bien évidemment cette partie campagne et narration au travers de l’application.

Elle agit comme une surcouche au plateau, va rythmer les parties et modifier la manière de jouer.

Vous allez, à votre première mise en place, choisir un personnage, un demi-dieu, et créer une partie dans l’application.

Cette application va tout d’abord vous guider dans vos premier pas, vous demander d’ouvrir une première enveloppe de démarrage contenant des stickers à coller.

Puis à chaque début de partie, vous ouvrirez une nouvelle enveloppe de scénario contenant des nouvelles cartes, des stickers à coller sur le plateau, sur la boîte de votre personnage, dans votre livret de règles, etc.

Durant votre partie, vous allez devoir déclencher des événements dans l’application en fonction des choix que vous aurez fait sur le plateau, choix de terrains et validation d’objectifs.

A chaque évènement déclenché, l’application fait évoluer le scénario en vous donnant un peu de narration. Elle fait aussi évoluer vos points, vous pose des questions, vous demande de coller un sticker, etc.

Notre premier ressenti

Ce que l’on aime bien dans Divinus, c’est cette idée de pouvoir jouer à Divinus en mode jeu de plateau "normal", et mode campagne. C’est ce qu’il fait qu’il est particulier.

Après on se demande comment va évoluer cette partie standalone en étant modifiée par les stickers.

Est-ce que le “vrai” plateau se révèle quand tous les scénarios ont été terminés ?

Va-t'il y avoir d’autres plateaux fournis ?

Sur le nombre de joueurs, on a trouvé que la partie à 2 joueurs est limite assez tendue. Peut-être est-ce tout simplement notre façon de jouer qui a rendu la partie ainsi, en tout cas, on conseillera de prévoir d’y jouer à 3 ou 4.

C’est un legacy dans lequel on ne peut pas ajouter de participant, donc dans le doute, autant s’assurer de bien démarrer.

Concernant sa complexité, on a trouvé la mécanique très simple, donc on aurait pu presque dire Famille+. Mais le problème est que ce sont les joueurs plutôt Expert qui participent aux financements de projets, et qu'on ne sait pas jusqu'ou évolue le jeu.

Alors, on aurait tendance à dire plutôt Expert/Famille+.

En bref

Comme avec beaucoup de projets participatifs, nous avons du mal à vraiment donner un avis puisque, pour le moment, nous n’avons pas de jeu définitif.

C’est donc pour cela que nous avons encore beaucoup d’interrogations concernant le jeu, par contre, et c’est notamment parce qu’il est lancé par les Lucky Duck, nous n’avons aucune crainte sur la qualité du projet et son aboutissement !

Vous pouvez retrouver toutes les informations directement sur la page du projet de Divinus.


5 « J'aime »

Je ne comprends pas trop ce passage

“Concernant sa complexité, on a trouvé la mécanique très simple, donc on aurait pu presque dire Famille. Mais le problème est que ce sont les joueurs plutôt Expert qui participent aux financements de projets.”

Le jeu vous a semblé d’une difficulté assez légère ‘’ familiale ‘’ mais comme il ne faudrait pas faire fuir les backers plutôt experts on rehausse la difficulté ?

Oui je vois de quoi vous parlez, et je me rend compte que j’ai oublié un petit “+” quelque part.
De plus, j’ai oublié de repréciser que le jeu évolue.
Est-ce qu’avec les modifications que j’ai apporté c’est plus clair ?

Oui et non :grin:, en fait déjà hier je me disais qu’il pouvait y avoir une double interprétation à ce passage, notamment lié à l’évolution du jeu dans le temps. Néanmoins, et en dépit du fait que j’ai compris le fond de votre propos , la tournure de la phrase est encore un peu sujette à quiproquo ^^ mais notre échange éclaire tout cela :wink:

La mécanique principale m’évoque Kingsburg, et je me contenterai de ce dernier.