Die Speicherstadt, la nouveauté Eggert

[Die Speicherstadt][Hamburgum][La Havane]

Un jeu de Stefan Feld à sortir au printemps

Die Speicherstadt, la nouveauté Eggert

Chez Eggertspiele, ils aiment Hambourg, ils font des jeux sur Hambourg. Normal, ils sont de Hambourg. “Die Speicherstadt”, qui a été présenté à Nuremberg et qui devrait sortir en mars ou avril est le deuxième jeu de la marque au renard à traiter de la grande ville du Nord de l’Allemagne, après “Hamburgum”.

Si le jeu arrive en France, ce ne sera pas traduit par Filosofia. D’ailleurs, est-il possible de traduire “Speicherstadt” ? Ce nom désigne un quartier au sud de la ville, un ensemble de canaux et d’immenses entrepôts construits à la fin du XIXe siècle. C’est dans ce quartier que les joueurs vont tenter de faire fortune en tant que commerçants.

Quelques mois après “Havanna” qui lui sortira chez Filo, sans doute en mai, voici donc un deuxième jeu de cartes, signé cette fois Stefan Feld.

Ces cartes représentent principalement des marchandises, des commandes et des navires qui amènent de nouvelles marchandises. Les joueurs vont tenter de les acquérir car elles sont des sources de points de victoire ou d’argent. En plus, le jeu comprend un plateau qui sert aux joueurs à placer leurs pions et de pièces en bon et lourd métal.

A chaque tour, des cartes sont exposées, autant qu’il y a de joueurs, plus une. Il n’y a alors plus qu’à jouer. Le cœur du jeu est très simple : à son tour un joueur pose un de ses trois pions devant une carte, qu’il y ait d’autres meeples ou pas. Une fois tous les pions placés et dans un ordre défini, les joueurs vont alors avoir l’opportunité d’acheter les dites cartes selon un mécanisme bien retors. Le premier à s’être positionné a l’initiative pour acheter mais le coût est fixé par le nombre de pions présents. S’il est, par chance, seul, il paie 1. Et le prix augmente de 1 pour chaque autre pion. Se placer ensuite permet donc de mettre la pression sur un joueur qui va devoir dépenser beaucoup plus… Surtout que s’il abdique, son pion est retiré et le deuxième a alors l’opportunité d’acheter pour 1 de moins ! Oh oui, en plus de simuler simplement la loi de l’offre et de la demande, mâtinée de spéculation, ça fleure bon le jeu chafouin à souhait, le truc vicieux au possible. Surtout que de l’argent, les joueurs n’en récupèrent que très peu à chaque tour… Reste juste à savoir si l’ensemble reste bien contrôlable sans se faire trop mal à la tête.

Une fois des cartes acquises, qu’apportent-elles ? Certaines sont des points de victoire immédiats ou de l’argent. D’autres sont des commandes pour des biens qui arriveront par la suite en bateau. Ils sont eux-mêmes des cartes où les marchandises sont tirées au hasard. Il va sans dire que ces commandes sont la source de points les plus lucratives. Enfin, il y a élément important, les pompiers. Il vaut mieux en acquérir régulièrement car les incendies feront régulièrement leur apparition jusqu’au plus important, qui clôture la partie. Et se retrouver démuni en pompier coûte alors fort cher en points de victoire.

Il sera facile de jouer avec la version allemande du jeu puisqu’il n’y a pas de texte sur les cartes.


> La fiche du jeu chez Eggertspiele


“Die Speicherstadt”
un jeu de Stefan Feld
pour 2 à 5 joueurs
à partir de 8 ans
édité par Eggertspiele
prix conseillé : 25€
disponible en mars ou avril

Le système me semble excellent. Il a des idées ce Stefan!!!

Je ne sais pas si la mécanique est révolutionnaire ou s'il s'agit d'une simple variation sur les enchères. Mais il me tarde d'y jouer et de voir les sensations ludiques générées.

Ca a l'air super malin, effectivement. Ca fait envie !

Très malin et alléchant, pour sûr !