D'hier, d'aujourd'hui et de demain

D'hier, d'aujourd'hui et de demain

L’an dernier, à la même époque, je m’étais fendu d’un petit texte (enfin… pas si petit que ça), pour faire le bilan de l’année écoulée et des perspectives à venir. Cet article a été bien suivi (plus de 7000 lectures – dont probablement au moins 2000 par ma maman - 41 commentaires). Et ce n’est pas très malin de votre part, parce que du coup, ça m’encourage à retenter l’exercice cette année. Tant pis pour vous !

2016 : 7 Wonders Duel poursuit sa route

Le succès rencontré par le jeu dès sa sortie à Essen 2015 ne s’est pas démenti. Cela s’est traduit, tout au long de l’année, par une belle guirlande (oui, je suis en mode « magie de Noël ») de nominations, recommandations et récompenses que ce soit en France, en Allemagne, aux USA et… j’en oublie !

Cela conduit aussi 7 Wonders Duel, avec plus de 200 000 exemplaires vendus, à devenir en un peu plus d’une année le jeu sur lequel j’ai travaillé le plus vendu, rejoignant ainsi Les Chevaliers de la Table Ronde et Mr Jack qui ont fait les mêmes ventes, mais en 10 ans !

2016 : les sorties

Cette année aura vu la sortie d’une ré-édition améliorée à la fois graphiquement et au niveau de ses équilibrages (Mr Jack pour ses 10 ans), de trois extensions (la mini extension des Voleurs de Naqala, 7 Wonders duel Panthéon, Cyclades Monuments), et aussi de sept nouveautés.

Si j’ai une vraie tendresse pour chacun de ces projets, je retiendrai plus particulièrement :

  • Le travail éditorial remarquable effectué par Bombyx sur Fourberies, et par IELLO sur Kanagawa.
  • Les illustrations de Matthieu Leyssenne sur Pocket Madness, qui finissent de démontrer, si besoin était, que ce garçon est en fait complètement possédé.
  • Le parcours sans tambours ni trompettes de Manchots Barjots, une petite boite métal dont on ne parle pas énormément, mais qui fait un chouette chemin côté ventes.
  • Une sortie de 7 Wonders Duel Panthéon tambours battants. Avec les premiers chiffres, il semble qu'on soit en mesure d'atteindre, voir dépasser le 1 extension pour 2 jeux de base achetés.
  • Le rêve éveillé d’avoir la chance d’avoir pu faire un jeu dans l’univers du Trône de Fer, en plus avec exactement les images dont j’avais envie.
  • Un Dice Stars qui fonctionne bien d’entrée aux USA
  • Un accueil immédiatement enthousiaste pour Kingdomino.
    Au point qu’à ce jour, ce sont pas loin de 10 000 copies qui se sont écoulées en deux mois sur le sol français, ce qui nous donne un 30 000 à 40 000 copies au total.

D’ailleurs, alors même que les jeux viennent de sortir, Dice Sars obtient un accessit dans le TOP10 des jeux de dés, et Kingdomino est retenu dans la liste des sélections pour le festival de St Herblain.

2016 : une année en mode pigeon voyageur

être auteur, ça veut dire passer beaucoup de temps loin de chez soi, pour travailler avec les potes (skype c’est bien, mais à un moment, l’unité de temps et de lieu, c’est mieux), pour aller à la rencontre des éditeurs (quand c’est possible de les voir en dehors d’un salon, c’est quand même vachement mieux), aller à la rencontre des joueurs sur les salons (parce qu’on fait des jeux « de société » et que c’est bien ces rencontres là qui font que j’aime ce que je fais), et aussi pour aller enregistrer des TTTV, ou encore faire des animations en magasin.

Ainsi, cette année, on peut la résumer en quelques chiffres :

  • 20 000 km de voiture
  • 12 trajets en avion (oui, c’est un chiffre pair puisque qu’il faut aller ET revenir)
  • la participation à 13 manifestations ludiques (Istres – Villefranches sur Saône – St herblain – Cannes – La chauds de fond – Chambery – Les jeux aux boute – La tour de Peilz – Etourvy – PEL – La Gencon Indianapolis – Essen – Master Class à Seoul – BGGcon de Dallas) soit près de 40 jours à l’extérieur
  • Pour toutes les autres sollicitations (éditeurs – boutiques – séance de travail avec les collègues), j’en arrive à 30 jours supplémentaires au loin.

Je ne m’étais jamais amusé à tenir cette comptabilité. Et pour être honnête, au quotidien, pris dans le flot, l’enthousiasme des projets, et des rencontres, je suis moi même surpris d’en arriver à quasi 70 jours de déplacement. Et du coup, je comprends mieux aussi le poids que cela peut représenter sur mon entourage.

2016 : Dis donc, bruno, à quoi tu joues ?

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Lors des dernières rencontres ludopathiques de Bruno Faidutti, Monsieur François Decamp, bordelais et néanmoins homme de goût, m’a fait découvrir l’application BG Stat. Cette application permet de tenir le compte de toutes les parties jouées, et de les lier à son compte Boardgamegeek. J’ai donc essayé, et suis un peu devenu addict. Pour être honnête, lister mes parties, je m’en moque un peu, en réalité. Sauf que l’application me permet aussi, en live, de noter mes commentaires avec même des photos, un atout non négligeable pour la traçabilité de mes parties de prototypes.

Les statistiques portent sur une année incomplète, puisque j’ai commencé à utiliser l’application mi-mai 2016.

Depuis, j’ai effectué 538 parties de 68 jeux différents, en compagnie de 67 joueurs différents. Avec une répartition comme suit :

PROTOTYPES 245 parties

  • Colony : 74
  • Black Sun : 67
  • Oliver Twist : 22
  • Scarabya : 21
  • Yamatai : 18
  • XB12 : 13
  • Five Tribes Extension 2 : 5
  • Abyss Extension 2 : 5
  • 7 Wonders Duel Pantheon : 5
  • Curiosity : 5
  • Autres protos à moi joués moins de 5 fois : 10
  • Protos des copains : 20

MES JEUX DEJA EDITES 188 parties

  • MOW : 120
  • Kingdomino : 22
  • Sheepzzz : 12
  • Okiya : 6
  • Kanagawa : 5
  • Pocket Madness : 5
  • Autres jeux à moi joués mois de 5 fois : 18

LES VRAIS JEUX POUR LESQUELS J’Y SUIS POUR RIEN 105 parties

  • Hanafuda (koi koi) : 34
  • Codenames Pictures : 19
  • Codenames : 13
  • Pandemie Legagcy : 9
  • CS Files : 5
  • Patchwork : 5
  • Flamme Rouge : 5
  • Autres jeux joués moins de 5 fois : 15

En résumé, mon temps de jeu disponible est essentiellement destiné à mes prototypes. Pour le reste, en dehors des parties du midi de MOW avec mes potes de quand j’avais un vrai métier, et mes parties de Hanafuda contre l’ordinateur (lui au moins, il comprend les règles), je ne joue que trop peu. Et encore cette année, cela a été un peu moins vrai grâce à un rendez-vous tous les mercredi matins avec mon voisin Jalpes (c’est son pseudo ici) qui, en plus, se tape les explications de règles (parfois, c’est reposant pour moi de ne pas avoir à expliquer).

Malgré cette vision pas du tout exhaustive de la production de l’année, j’ai quand même envie de partager mes coups de cœur :

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Scythe : en dehors du fait que personne ne sait comment ça se prononce, ce jeu m’a véritablement impressionné. Et tout particulièrement au niveau de son ergonomie. Le jeu est somme toute plutôt complexe. Et pourtant l’ergonomie est faite de telle façon que très vite tout coule de source. Un véritable exploit qui permet de mobiliser son temps neuronal disponible à de vrais choix tactiques et stratégiques plutôt qu’à chercher où trouver la bonne information pour prendre cette décision.

Secret Hitler : là, j’avoue volontiers que j’aurai pu passer complètement à côté. J’avais bien repéré le titre du jeu. En me disant que ça ne me vendait pas tellement du rêve, de jouer à un jeu qui consiste à gagner en tant qu’hitler dans un party game. Et puis un week-end à la cafetière (l’atelier d’auteurs créé par Antoine Bauza), je crois bien que c’est Ludovic Maublanc qui avait amené un exemplaire fabriqué en print and play. Et là, j’ai trouvé ça très bien. Mieux que très bien : malin. Très malin. D’abord le party game fonctionne particulièrement bien. Mais en plus, même si tu joues du côté des démocrates, tu en arrives, pour tenter de gagner, à parfois être très tenté de faire passer des lois fascistes, au risque de donner définitivement la victoire au camp adverse. Le dangereux jeu lié à cette tentation n’est pas sans rappeler certaines évolutions politiques actuelles. Alors si en plus un bon jeu peut amener à faire réfléchir sur notre actualité… je dis bravo !

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Captain Sonar : encore un jeu découvert à la cafetière. On y a joué à 4 contre 4 en temps réel et c’est sans doute comme ça que le jeu donne toute sa quintessence. Ce qui a été extraordinaire, c’est que je n’ai pas joué à un jeu. J’ai vécu une expérience assez unique. Le temps de la partie, c’est à dire sans doute quelque chose comme 30 minutes d’une rare intensité, je me suis vraiment senti aux commandes d’un sous-marin engagé dans jeu de cache-cache mortel. J’étais clairement dans « à la poursuite d’octobre rouge », avec les mêmes tensions au sein de l’équipage, les mêmes dissensions parfois. En plus, dès le début, ça s’était mal engagé pour nous. On était la proie. Ils nous ont repéré, très vite, alors qu’on avait aucune idée de là où ils étaient. On était mal. Très mal. La structure du sous-marin menaçant de rendre l’âme à tout moment. On aurait presque pu entendre craquer le blindage sous la pression externe de la mer. Et puis soudain tout à changé. Des ordres mal compris de leur côté et une torpille, qui aurait du être mortelle, qui nous rate complètement. Au même moment notre opérateur sonar réussit ENFIN à comprendre et mettre dans le bon sens les informations acquises depuis le début. Ils sont en train de recharger mais nous on est prêts. Alors on lance la torpille. Et on attend.. et… DROIT AU BUT , on les coule direct !!! Tous les 4 en même temps, on a sauté de nos sièges en hurlant YESSSSSSSS, en se tapant dans les mains, avec dans les yeux cette joie incroyable de ceux qui ont survécu au danger. Vivants, On était vivants. De leur coté, on entendait plus un bruit. Mais en même temps les morts ne parlent pas !

Flamme Rouge : Repérée dès le premier jour à Essen, cette boite aux visuels proche des triplettes de belleville me faisait de l’œil. Sauf qu’aucune idée de ce que c’était. Avec là aussi dans la tête un petit warning : les jeux à base de sport dedans sont rarement réussis. ET puis surtout pas le temps d’aller se faire expliquer le jeu tant les rendez vous succédaient aux rendez vous. Et puis le dimanche après midi, juste avant de prendre l’avion, enfin un peu de temps pour moi. Mais en passant devant le stand, j’ai finalement préféré me diriger vers la sortie pour profiter d’un peu de soleil de la Ruhr (si ça existe) après 4 jours de lumières artificielles. Au retour, notre Barbu préféré a fait son article. Mis en ligne des vidéos, et là, j’ai compris tout de suite que c’était pour moi. Jeu commandé aussitôt. Et je ne suis pas déçu. C’est aussi simple que malin, et on peut l’aimer peu importe que l’on soit cycliste ou pas.

2016 : une année idéale ?

Et bien non, pas tout à fait. Je mentirai si je disais que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ça c’est le job des prétendantes à miss France, et je n’ai pas le physique de l’emploi.

Le monde du jeu change. Il change vite. Regroupements, acquisitions, réorganisations, crowd-founding, etc etc… tout ceci a un véritable impact au niveau des changements d’interlocuteurs, des façons de travailler, des niveaux de vente sur les différents territoires, et tout un tas de petites choses qu’il serait long de lister.

A ce stade l’auteur ne peut pas grand chose. Si ce n’est tenter de comprendre qui fait quoi, avec qui et comment. Pour tenter, si cela est possible, d’accompagner ces changements. En tout cas, tenter de s’adapter à ce mouvement permanent me semble important et nécessite pas mal d’énergie.

On peut aussi noter un marché de plus en plus imprévisible. Certes, il y a plus de ventes, c'est incontestable. Mais avec des phénomènes d'emballement, puis parfois de dégonflement, qui rendent la gestion de stocks très compliquée. Franchement, j'aimerai pas avoir à décider des quantités à imprimer. D'autant qu'au final, quelle que soit ta décision, tu fais toujours des mécontents.

Au niveau des éléments peu agréables de cette année écoulée, il y a eu aussi cet éditeur avec une vision toute personnelle de la notion même de droits d’auteur. Certes ce n’est pas sur un de mes jeux. Et fort heureusement ce comportement est aujourd’hui marginal. Mais il n’empêche que cela me conforte dans l’importance de la vigilance et de la solidarité entre auteurs, ne serait-ce que pour le partage de ce type d’informations.

ET 2017 alors ?

Terminer sur une vison d’avenir, c’est mieux. Même s’il s’agit d’avenir assez court terme.

Je vais donc tenter de lister mes jeux qui pourraient arriver en 2017. Je dis bien « pourraient » car les voies de l’édition sont impénétrables, et avec les aléas que cela comporte, on n’est jamais à l’abri d’un décalage temporel.

CRAZY MISTIGRI avec Matthieu Lanvin chez Cocktail Games. Enfin un jeu dans lequel on peut noyer des Chats !!! Mais comme on n’est pas des monstres, on doit les noyer deux par deux, car ne pas mourir seul, c’est quand même moins cruel. Bon. Ceci était un communiqué du CCC, Comité Contre les Chats !

Pour être un peu plus sérieux deux minutes, ce jeu est un jeu résolument familial, parents-enfants, qui revisite le pouilleux / mistigri de notre enfance (il s’agit simplement de défausser des cartes hein…), à l’aide de distribution de cartes différentes et pouvoirs spéciaux. Une sorte de tempête sur le mistigri en quelque sorte.

Et puis ENFIN j’ai ma petite boite métal chez Cocktail games… cool !

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YAMATAI, avec Marc Paquien, chez Days of Wonder. Marc, vous ne le connaissez pas encore, vu qu’il s’agira là de son premier jeu. Mais comme il devrait avoir deux autres sorties dans l’année, je suis sûr que vous allez assez vite retenir son nom. Ici, il va être question de construire la cité de Yamatai pour les beaux yeux de la reine Himiko, dans un archipel oublié évoquant une sorte de venise japonaise. Tout cela dans une grosse boite bien pleine, avec plein de pièces en bois, un niveau de complexité à rapprocher de Five Tribes, et des illustrations juste magnifiques de Jeremy Fleury .

(L'image ci-dessus montre seulement un prototype en cours de test. Le plateau ne va pas ressembler à ça entre autres)

CURIOSITY avec Florian Sirieix chez Bombyx, un jeu de gestion de ressources dans lequel on va acheter / réparer / démonter / assembler des machines étranges afin de devenir Grand Machiniste dans un univers Steam-onirique totalement déjanté, avec un parti pris graphique de la part de l’éditeur vraiment, vraiment surprenant. ET rien que ça, ça me fait plaisir.

(Là, c'est limage de mon proto. Donc la seule chose de sûre, c'est que ça ne va pas ressembler à ça du tout à la fin !)

COLONY (nom du prototype… on cherche autre chose mais pour l’instant on bloque) avec Charles Chevallier chez Matagot. Un jeu avec des fourmis, parce qu’il n’était pas possible de laisser le talentueux Yoann Levet seul sur le créneau des fourmis. Ici, chaque joueur va tout simplement construire sa propre fourmilière, en connectant des galeries grâce à un système de carte trapézoïdales. Comme chacun sait, les fourmis adorent les sucreries et tentent aussi de les amasser dans leurs galeries. Le tout avec Camille Chaussy (Tong – Edenia) aux pinceaux

Une deuxième extension pour Five Tribes chez DOW. Avec des cités légendaires, un sultan qui passe des contrats et un 5eme joueur.

Une deuxième extension pour Abyss chez Bombyx. Une extension née de la prise en compte des remarques des internautes. Après le kraken, on découvrira peut être les Léviathans. Et ici aussi un 5eme joueur.

Scarabya avec Ludovic Maublanc chez Blue Orange. Un jeu qui est né de notre amour des pentominos, comme une sorte de prolongement de ce que l’on avait commencé avec la partie des mosaïques dans les jardins de la reine cleopâtre.

Une extension pour Jamaica, chez Gameworks. Avec un 5eme joueur. Non je déconne, Jamaica, ça se joue déjà à 6 de base !! non non.. ici avec la possibilité d’enrôler des personnages lors des arrêts au ports. Et non pas dans les aéroports. Personnages donc qui vont amener des petits pouvoirs, mais aussi des possibilités de points de victoire si on les ramène à Port Royal. Et puis s'ils nous enquiquinent, on peut toujours les jeter à la mer. Comme si c’était des chatons en fait.

(ici c'est un prototype pauchonesque. C'est à dire que quand tu reçois le jeu fini, ben.. c'est pas mieux que le proto)

Une réédition de Drôles de Zèbres. ça s’appellera pas comme ça. Mais je suis trop content de donner une seconde chance à ce jeu. C’est chez OZ editions, avec Franck Drevon aux pinceaux .

(image montrant simplement une recherche graphique)

Si tout va bien, un Oliver Twist avec Sébastien Pauchon chez Purple Brain

Un C’est pas faux Kids. Chez Scorpion masqué avec Ludovic Maublanc. Les idées sont là, mais il faut qu’on bosse.

Et puis… c’est déjà pas mal, non ?

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Et bien ! Quel bilan pour une année très riche. J’ai l’occasion de jouer régulièrement à Manchots Barjots. En effet, il n’a pas autant fait parler de lui que Kingdomino mais, à l’apéro, ça vaut vraiment le coup.

Gros programme pour 2017 avec pas mal d’extensions. Il n’y aurait pas une petite extension pour 7 Wonders Duel dans le lot par hasard ? :slight_smile:

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intéressant ! bon courage pour 2017 et profites bien de la fin 2016 (je crois qu’ils disent plutôt bon saut en 2016 vers les Alpes germaniques, mais ça sonne moins bien en français).
Et évidement… félicitations et merci !

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Merci. Pas besoin de courage, jai la chance assez unique de faire de qui me plait.

Je me disais aussi on te voit moins aux soirées :slight_smile:

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Quel bilan !
Profite bien des fêtes en famille parce que 2017 s’annonce encore très pigeon voyageur au vu des jeux à venir…

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Ouah, super bilan 2016 et beau programme 2017. Merci pour l’article, très agréable à lire.

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Un petit commentaire pour assurer d’avoir de la bonne lecture fin 2017 (il est vrai que je ne suis pas très maligne, mais j’assume :wink: ).
Un joli bilan 2016 et une année 2017 très prometteuse !
Repose-toi bien en attendant :slight_smile:

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La réédition de drôles de zèbres !!! Ahhhhh je vais pouvoir dormir sereinement :slight_smile:

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Merci Bruno de prévoir d’ores et déjà un séjour tous frais payés à nos banquiers ! Dis, tu joues contre quelle IA à Hanafuda ? Tu as un lien ? Merci :slight_smile:

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Contre la même que toi he pense… il suffit de taper hanafuda online ds Google. Mops avait mis le lien sur son article

Pas de tout repos le métier d’auteur.

Venez donc vous reposer à St Vincent de Boisset en septembre prochain. On fête les 5 ans et ce sera un plaisir de vous choyer comme on sait le faire.

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Drôles de zèbres!Que j’aime ce jeu.Faites qu’il soit plus beau,qu’il soit plus grand,que le plateau soit modulable et que la réserve accueille de nouveaux animaux.Ceci dit le jeu était déjà tellement bien,que plus grand et plus beau sera déjà pas mal.Trop content!

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C’est exactement de tout ça qu’on discute

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Alors je confirme que : le jeu sera plus beau, le plateau plus grand et les jetons animaux plus grand. Et on travaille sur le plateau modulable avec Bruno :slight_smile:

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Bruno a dégainé plus vite que moi :wink:

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Bravo Bruno ! C’est amplement mérité malgré ce que les détracteurs peuvent en dire. Et j’aimerais tellement plus discuter… Un jour peut être.

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Alors oui, c’est la même :slight_smile:
Merci

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Fabricant de plaisir ludique et de “chauffe neurone”, bouillonnant de créativité…Tout simplement chapeau l’artiste!

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C’est gentil, mais j’ai surtout la chance d’être extrêmement bien accompagné. Parce que lorsque tu joue à croise-neurones avec Antoine Bauza, Ludovic Maublanc, Bruno Faidutti, Charles Chevallier, Sébastien Pauchon, ou les plus récents Matthieu Lanvin, Florian Sirieix, Marc Paquien, par exemple, la créativité devient plus aisée.

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