Critique de Dvonn

[Dvonn]


On continue de découvrir les jeux du projet Gipf avec le numéro 4 : Dvonn, sorti une première fois en 2001, et qui fait son retour chez Huch & Friends depuis peu. Souvent cité dans les discussions de joueurs, nous allons voir ensemble ce dont il retourne véritablement. (et oui les pièces sont à l’envers sur les photos)



Les anneaux rouges



Le but du jeu sera de contrôler le plus de pièces possibles en fin de partie, et cela, en les empilant les unes sur les autres, tout en gardant au maximum un contact avec les anneaux Dvonn rouges.
Le premier joueur va prendre 2 pièces rouges Dvonn et les 23 pièces blanches tandis que son adversaire prend la pièce Dvonn restante et les 23 pièces noires. Puis à tour de rôle, les joueurs placent les pièces sur le plateau, sur n’importe case libre, une à la fois, en commençant par les pièces Dvonn, puis celles de leur propre couleur.
Puis les joueurs jouent ensuite à tour de rôle. À son tour, le joueur doit déplacer une pièce ou une pile. Il ne peut déplacer qu'une pièce ou une pile de sa propre couleur. Lorsque deux pièces ou plus sont empilées les unes sur les autres, c'est la couleur de la pièce du dessus qui détermine à qui la pile appartient. Une pièce seule peut être déplacée, mais seulement sur une case occupée. Une pile se déplace entière et d'autant de cases qu'elle comporte de pièces (peu importe leur couleur). Cependant, un déplacement ne peut jamais se terminer sur une case vide.
En début de partie, seules les pièces au bord du plateau peuvent être déplacées. De plus, il est interdit de déplacer une pièce Dvonn seule. Enfin, les pièces doivent rester en contact, directement ou par une chaîne, avec au moins une pièce Dvonn, pour rester en jeu. Toute pièce ou pile qui perd le contact doit être immédiatement retirée du plateau.
La partie prend fin lorsque les deux joueurs ne peuvent plus jouer aucun coup.



Trois anneaux rouges pour les gouverner tous



Dvonn se présente sous la même forme que les autres jeux de la gamme, dans une boite carrée, rouge principalement pour sa part, avec à l’intérieur un plateau plié et des anneaux en plastique dur. Toujours aussi sobre, le design est efficace et le travail d’édition est toujours aussi propre.



Un des chouchous ?



Dvonn est souvent celui qui ressort le plus avec Gipf lorsqu’on parle du projet Gipf avec des joueurs, faisant de lui l’un des plus appréciés. Même si ce n’est pas mon préféré, il reste malgré tout un excellent jeu auquel je prends beaucoup de plaisir à jouer. Il faut dire que ses règles sont hyper simples, et que les parties sont très tendues surtout avec cette règle de l’élimination des anneaux en cas de perte de contact avec une pièce Dvonn. Ce qui peut faire très mal parfois ! Nerveux, tendu, simple, autant de qualité qui ne pouvaient placer Dvonn qu’en haut du podium, surtout que le placement est rapide, tout comme les parties qui ne durent pas plus d’un quart d’heure. Il cumule les qualités, je vous dis ! Jouable à deux, bien avant les 13 ans annoncés sur la boite, il est parfaitement accessible aux novices, ainsi qu’aux experts. Surtout que sa durée de vie est véritablement excellente.

Dvonn est un classique des jeux abstraits et il le confirme encore une fois. Si vous ne le connaissez pas encore, foncez afin de découvrir ce monument de simplicité et de plaisir de jeu, mâtiné de toutes les qualités susnommées, vous ne le regretterez pas !

6 « J'aime »

On ne critique pas Dvonn. On l’encense, on le glorifie, ou on se tait. Vive la liberté d’expression, mais il y a des limites . :wink:

1 « J'aime »

Vive Dvonn !!!