Coludik, la plateforme de partage des jeux, passe à la phase 1

Coludik, la plateforme de partage des jeux, passe à la phase 1

Oui, Coludik se montre un peu plus, lance 2 tirages au sort pour gagner les jeux de votre choix et récompense avec jeux et rabais ceux qui se préinscrivent et invitent leurs amis joueurs. Mais ça c’est la toute dernière news et il faudrait avant cela que je vous explique ce qu’est Coludik (passez à la section 3 si vous êtes très pressé).

Pourquoi Coludik ?

À force de jouer, j'ai identifié plusieurs problématiques. Elles me sont personnelles certes, mais me semblent assez pleines de bon sens pour que je me dise ne pas être le seul dans ce cas.

  • Les jeux sont chers. C'est une affirmation un peu dure qui d'emblée peut en faire bondir certains. Alors je vais tout de suite rassurer. Ils ont raison d'être chers. Ils sont riches en contenu, en créativité, en heures de plaisir pour l'acheteur. Cette affirmation n'est donc point une critique. Le hic serait plutôt dans les capacités de nos porte-monnaie pour faire face. En tant que passionné, au vu de toutes ces nouveautés incroyables qui sortent chaque année, j'aimerais tout essayer, et pour le dire simplement, je ne peux pas. Je dois me limiter et faire attention au budget familial. Heureusement, il y a quelques solutions, comme aller jouer chez des amis qui ont d'autres jeux ou fréquenter un café jeu. Mais nous ne sommes pas tous égaux face à ces alternatives, en termes de disponibilité de ces solutions.
  • Les jeux d'occasion se vendent plutôt mal dans l'ensemble. Quand j'essaye d'en vendre un, je dois forcément le brader pour qu'il parte. Il a beau être en excellent état, le marché de l'occasion est ainsi fait. Il faut que l'acheteur fasse une bonne affaire. Ne vous méprenez pas ! Quand je suis de l'autre côté de la barrière, en tant qu'acquéreur, je suis bien content de la faire, cette bonne affaire. Alors, existerait-il donc une solution qui contente de façon plus juste les 2 bords ?
  • On le sait, beaucoup de jeux dorment sur les étagères, et ce pour différentes raisons. Désintérêt, achat compulsif, collectionnite, pas assez de temps, etc. J'en ai moi-même dont j'ai fait le tour. Mes enfants ont grandi et ne joueront plus à certains jeux. Je peux les donner ou les vendre, c'est sûr. Mais n'y aurait-il pas moyen de les injecter dans un système où ils reprendront vie de façon certaine ?

C'est en réalisant tout ça que j'ai eu l'idée de Coludik.

Une mise au point

J'aime l'idée de la collaboration et de la confiance. J'aime penser qu'on peut passer par-dessus nos peurs et nos défiances de l'autre. C'est à ce titre que je m'intéresse à l'économie collaborative. Elle semble avoir 2 faces à ce jour: celle que j'appelle la fausse, qui prend l'appellation de "collaborative" alors qu'elle se bâtit sur des concepts capitalistes classiques, et l'autre faite de beaux projets basés sur le social. C'est évidemment le second groupe qui m'intéresse.

Vous voudrez sans doute connaitre mon expérience sur ce sujet. En tant que jardinier amateur, j'ai créé la plateforme PlantCatching il y a 4 ans, un peu comme une folie, comme une expérience. Elle aussi est basée sur mon vécu. Je voulais pouvoir me connecter à d'autres jardiniers, ceux qui sont prêts à partager, ceux qui s'émerveillent de voir les Incroyables Comestibles se développer. J'ai pensé que ce serait un flop et pourtant il y a maintenant 4000 membres et autant de plantes, graines et jardins partagés. Ce site est "citoyen" et gratuit et j'ai bien du mal à le maintenir et surtout à le développer plus avant. J'y mets d'ailleurs moins d'efforts et je laisse les jardiniers passionnés le transmettre par le bouche à oreille.

Je me questionne aussi sur la notion de propriété. Personnellement, j'ai abandonné ma voiture. Je n'utilise plus que l'auto-partage et prend les transports en commun. Je vais m'y mettre pour le vélo. Je m'interroge donc aussi pour les jeux en me demandant ce qui m'intéresse le plus aujourd'hui: jouer plus ou posséder plus ? Si je le peux, je veux jouer plus pour moins cher, qu'importe si le jeu m'appartient ou non !

Coludik ne sera pas bâti sur le même modèle de gratuité que PlantCatching. Dès le début, je dois penser à sa pérennité. Il y aura donc un abonnement. Cette contribution aura par contre un avantage manifeste. Elle permettra d'asseoir le sérieux du nouvel abonné. "Puis-je faire confiance à cette personne, proche de chez moi, qui souhaite partager du jeu avec moi ?" À priori oui, car elle a montré son sérieux en investissant dans un abonnement.

Je vous rassure tout de suite, Coludik sera éthique. Je l'avais expliqué dans mon journal.

Alors, Coludik, c'est quoi ?

Vous avez peut-être directement sauté à cette section et je ne vous en veux pas. Vous aurez toujours le temps de remonter par la suite. Avec Coludik, je veux créer une plateforme spécialisée qui fera exactement ceci:

  • Vous permettre de coacheter des jeux avec d'autres membres, soit neuf en magasin, soit d'occasion à d'autres joueurs, pas forcément membres. Le jeu appartient virtuellement à Coludik mais vous y accédez à vie à l'intérieur du cercle d'investisseurs ainsi créé. Les sommes investies par l'intermédiaire de Coludik vous donnent ainsi des droits d'utilisation. Rien n'est encore défini sur le calendrier de réservations, mais je crois qu'il y aura 2 possibilités: un système libre (comme en bibliothèque) et un système géré par Coludik à base de jetons tournants.
  • Vous permettre de vendre vos jeux sur la plateforme pour qu'ils soient coachetés, et ce à prix enfin "juste". Eh oui ! Si plusieurs personnes coachètent un jeu, la somme dépensée est minime et l'impression de la bonne affaire est acquise. Le vendeur peut donc se permettre d'établir un prix bien plus en rapport avec l'état du jeu. Il peut même rester co-utilisateur tout en amortissant le coût initial du jeu. Et, cerise sur le gateau, c'est sans parler du moment où un joueur voudra se départir de sa part d'utilisation: il pourra alors peut-être récupérer la majeure partie de son investissement initial !
  • Vous donner accès à tous les jeux coachetés dans votre proximité, selon 2 modalités: par l'emprunt et par le relais. Vous pourrez emprunter un jeu d'un autre membre qui n'est pas dans vos cercles en dépensant des points Ludiks. Ces points peuvent être acquis de différentes façons, la principale étant le coachat de jeux. Vous pourrez aussi remporter des Ludiks en relayant un jeu d'un membre vers un autre (si ce dernier n'a pas le temps, est empêché, etc). L'avantage du relais est que vous pouvez jouer à un nouveau jeu le temps que vous avez le jeu en votre possession (quelques jours).

C'est l'idée de base et je pense qu'elle solutionne les problèmes expliqués plus haut.

Mais est-ce réaliste ?

Keep calm and share boardgames

Personnellement, je crois que ce nouveau modèle mérite d'être tenté, tout comme PlantCatching. Dans ce dernier cas, on me disait que des plantes mises au bord de la rue allaient être vandalisées, ou même pire: volées !! Il n'en a rien été. Il a même fallu que j'explique aux esprits chagrins que la plante ne risquait pas d'être volée puisque je la donnais.

Ici, je sais très bien que bon nombre de joueurs vont d'abord s'opposer à ce modèle. Nous joueurs, sommes trop proches de nos jeux, ne voulons pas les voir abimés. Comment pourrait-on les prêter ? Comment faire confiance à son voisin ? Acheter un jeu avec plusieurs de vos amis serait déjà difficile ? Alors là, imaginez...

Ce modèle va demander de changer d'état d'esprit; de paradigme, comme dirait Pierre Rabhi. Ce sera plus facile pour ceux qui font des échanges de maisons, empruntent des voitures ou achètent leurs légumes dans une AMAP. Ce sera plus facile pour ceux qui se posent des questions sur notre façon de consommer. Pour les autres, cela viendra petit à petit...

Puis-je le faire tout seul ?

La partie technique, oui. Pour le reste j'ai besoin des premiers enthousiastes parmi vous. Et vous verrez, je ne demande pas grand-chose. Pour connaitre l'intérêt initial généré par cette idée, je voudrais que vous vous positionniez sur la carte que je viens de mettre en place sur un premier site de préinscriptions (c'est en fait le noyau du futur Coludik qui est déjà là). Cela prend votre prénom et un optionnel court message à la communauté. Vous pourrez ainsi voir si d'autres joueurs se signalent dans votre quartier ou votre ville. Vous pourrez aussi partager la bonne nouvelle à vos amis, sur des forums que vous fréquentez, au café jeu où vous allez.

Comme il s'agit d'un effort de votre part, j'ai mis en place quelques récompenses. Si Coludik voit le jour, il y aura un premier tirage au sort pour tous les préinscrits. À gagner: le jeu de société de votre choix (max 50$ CAD, shipping inclus s'il en faut). Puis après le lancement, il y aura un second tirage pour ceux qui prendront leur abonnement. Cette fois le max est de 100$ CAD. Pour vous remercier d'inviter vos amis, vous serez remerciés en fonction de ceux qui prennent aussi leur abonnement, et ce, chaque année, selon ce graphique:

Montrez votre intérêt dès maintenant en vous préinscrivant. Des communautés par ville, voire par quartiers, pourront ainsi se créer et accéder à toujours plus de jeux, plus souvent, pour moins cher.

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Salut,
Initiative intéressante, je te souhaite que ça réussisse, même si je ne sais pas trop si cela va prendre.
Question, tu vises uniquement le Canada (Qc) ou tout l’univers francophone (Belgique, France, etc.) ?

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Salut Tasmat. Je ne peux te dire si cela réussira ou non mais je crois que cela doit être tenté. L’univers francophone est visé dans un premier temps. Puis plus que cela ensuite quand j’aurai les ressources pour une traduction anglaise (voire allemande ?). Cela prendra peut-être quelques bénévoles traducteurs…

Combien l’abonnement? je suis à Québec, je m’inscrirais peut-être, mais tout dépend du prix et des gens pas trop loin de chez moi qui s’inscriraient… La réinscription nous engage à quelque chose?

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Aucun prix n’est fixé pour l’instant. J’aimerais établir quelque chose proche du prix moyen d’un unique jeu. Je suis aussi ouvert à entendre l’avis des joueurs. Je ne suis pas sûr de comprendre la question sur réinscription/engagement…

La préinscription est-ce un engagement ferme qu’on va s’abonner et utiliser cette plate-forme ou c’est simplement de voir l’intérêt possible. S’il y a personne dans mon coin qui s’inscrit, je ne le ferais pas. Si c’est justement de s’inscrire pour savoir s’il y a des gens de mon coin d’intéressés, là peut-être… C’est plus clair?

Ah je comprends. Il manquait un “p” à votre réinscription. La préinscription est bien sûr sans aucun engagement et sert effectivement d’une part à tâter l’intérêt des joueurs et aussi à leur permettre de savoir s’il y a des joueurs à proximité (il y en a sans doute mais encore faut-il qu’ils se montrent) tout en se montrant aux autres.

Intéressant ! surtout pour mes pauvres économies… Un principe de base très bon mais en tant qu’ éventuel adhérent me pose 2 problèmes : le même qu’ Isapag - y aura t il assez d’adhérent proche de chez moi ? - , et - quelle quantité de jeux sera t il disponible ? -
À moins de faire un gros investissement de départ (même divisé par le nombre de personne sur une localité, ça me semble assez lourd), une ludothèque pauvre n’attirera pas beaucoup de joueurs.
En gros le problème de la quantité de jeu potentiellement jouable sur une une distance raisonnable de déplacement me semble assez dur à surmonter…
À moins qu’un secteur (groupe d’individus sur une localité) mettent en commun par argent ou (et surtout) leur ludothèque en commun, mais faut il faire confiance à des inconnus… ?
À moins que le site ne fédère les associations de jeu. Le site serait une plateforme de correspondance/réservation et l’association servirait de base de retrait. Le site pourrait faire tourner les jeux sur un lieux assez vaste entre association (un département, par exemple). Et le problème de la ludothèque disponible serait en partie résolu…

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Des questions pertinentes.

Le problème du nombre de joueurs (ceux qui ont connaissance de l’existence de Coludik) à un endroit donné dépend de plusieurs choses: la densité de population (parce que ça ça aide naturellement) et la capacité qu’ont les premiers avertis à répandre la nouvelle. C’est un peu comme sur PlantCatching: chaque nouvel endroit est un défi. Cela prend des citoyens qui ont envie de changer les choses dans leur vie quotidienne et qui deviennent ambassadeur de la solution proposée. Je peux apporter une solution en termes techniques et la maintenir mais c’est à chacun de faire sa part quant au buzz à générer. Je ne suis pas une grosse compagnie qui a un budget publicité et qui va arroser la presse pour se faire connaitre. Il va falloir que je m’appuie sur les réseaux de joueurs. Il va me falloir votre aide. C’est à vous d’en parler à amis, famille, réseaux sociaux, forums, trictrac quand l’occasion se présente, salons, etc.

Pour ce qui est de vos préoccupations sur le nombre de jeux dispo et leur coût, il y a peut-être une incompréhension de votre part sur le fonctionnement de coludik. La plateforme ne va pas se reposer sur les jeux déjà possédés et qui sont potentiellement partageables (quoique c’est possible). Un partage est possible dès lors qu’au moins 2 personnes, proches l’une de l’autre, sont prêtes à coopérer pour investir dans un jeu. Donc si j’ai envie d’un gros Zombicide à 80 euros, que je souhaite y mettre 35 euros et un autre membre 45 euros, alors déjà je viens d’économiser 45 euros et le seul partage que je voulais faire a fonctionné. Si mon budget sur une période de temps donné est quand même de 100 euros, je peux trouver à participer à d’autres partages, mettons sur 2 autres jeux, avec la même personne ou avec un 3ème membre qui vient d’arriver sur la région.

La confiance à des inconnus est la base de l’économie collaborative. Je sais que ce n’est pas tout le monde qui est égal devant ce défi. Coludik ne sera donc pas pour tout le monde. Mais grâce à votre aide (vos idées j’entends), on va essayer de faire un système qui se tient.

Oh, pour info, sur PlantCatching, plateforme collaborative sans moyens, nous sommes déjà plusieurs centaines sur Montréal, au bout de 4 ans. Je crois que quand on veut quelque chose fort, on peut l’avoir. La question est de savoir si les joueurs aimeront ma solution, j’en conviens…

L’idée est sympa mais ne s’adresse pas à moi. Je suis trop collectionneur pour participer à ce genre de concept. Et aussi trop attaché à la préservation du matériel : sleeves, pochettes de rangement, peinture des figurines, etc… pour tout garder intact.

Sinon, je trouve que ce concept rentre un peu en concurrence avec les associations ludiques locales, ou bien les boutiques qui proposent des services de location/pret découverte/etc…

Je te souhaite cependant que ça réussisse, car le concept peut plaire à d’autres.

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Même si le coeur du projet est le co-achat, je pense que la mise à disposition de ludothèques existantes (co-Rachat ?) serait un très bon point pour encourager l’inscription de membres. Si l’intéressé peut voir localement combien de jeux (et non de personnes) sont à sa portée, et si il sait qu’il a une chance de trouver un financement partielle de sa ludothèque actuelle, il aura plus de chance d’entrer dans le système et embrayera vers le co-achat pour les jeux futurs, non ?

Comme précisé par Zemeckis ci-dessus, il y a une certaine concurrence avec des organismes locaux : peut-être qu’une solution spécifique pour eux dans la plate-forme pourrait générer l’attrait initial pour des joueurs ?

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Effectivement la question peut se poser, mais pas forcément sur la concurrence, mais plus sur l’intérêt (faible) que les ludothèques /asso rentrent dans le système.
J’avoue que je réponds aussi en tant que membre d’asso de jeu ayant une ludothèque, donc ma vision est orientée.

Il n’y aura pas de concurrence. Par principe louable, une ludothèque a pour but que les gens jouent et découvrent le jeu, donc le site semble plutôt un autre moyen pour cela. Et encore que les ludo visent beaucoup les gens peu ou pas encore joueurs, contrairement aux sites qui visent plutôt les déjà joueurs…
Par principe pas louable (mais une ludothèque ça doit survivre), une ludothèque, ça loue des jeux sur une période ponctuelle, donc ça prête peu longtemps (2-3 semaines) mais pour peu cher (0 à 1€ le jeu), alors que le site te propose de posséder un jeu (pour toujours) contre un peu plus cher (entre 20 et 50% du prix d’achat). Il n’y a pas pour moi de conflit d’intérêt. La ludo te prête pour (re)découvrir un jeu, le site pour le semi-posséder et y jouer quand tu veux.

L’intérêt faible des ludothèque/asso, c’est qu’elles n’ont aucun intérêt à acheter un jeu en commun. Elles doivent avoir leur propre fond de jeux pour faire de la location ou pour avoir les jeux à dispo (surtout si elles possèdent un local). Et pour les asso, tu as la jouissance de tout le fond de jeu contre uniquement une adhésion (en général).

Pour moi, outre les joueurs “isolés” (j’entends hors structure ludique), le site ne peut viser que des groupes de gens proches (même ville) qui souhaitent se créer une sorte de mini-asso de jeux sans fond de jeu commun avec uniquement des jeux possédés et partagés (en gros, on profite pas d’un commun, mais chacun amène une partie de son perso).

Et plus j’écris ça, plus j’ai hâte de voir la population qui va répondre favorablement à ton site M. Coludik, car ça m’intrigue (dans le bon sens hein !)

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@Zemeckis

Je peux tout à fait comprendre l’esprit collectionneur et que tu ne veuilles pas embarquer dans un tel modèle avec tes jeux. Cependant, je crois qu’il peut y avoir des circonstances, pour toi ou pour d’autres, où la plateforme peut t’être utile:

  • Dans les cas de nouveaux jeux. Dans ce cas, tu aurais tes jeux d’un côté (présents et futurs) et certains qui ne te seraient plus personnels mais partagés.

  • Dans le cas d’essais que tu voudrais faire. Par ex, mettons qu’un jeu à 60 euros t’intéresse mais tu n’es pas bien sûr. Le modèle te permet d’injecter aussi peu que 5 euros. C’est sûr que par rapport aux autres investisseurs sur le jeu, tu le verras beaucoup moins. Mais ça peut te permettre de te faire une idée et/ou d’y jouer simplement de temps en temps. Intéressant si tu n’as pas d’asso/ludothèque dans ta ville ou si le jeu n’est pas dispo autrement qu’en l’achetant.

  • Dans le cas ou tu veux te départir de certains jeux (parce que ça arrive de temps en temps j’imagine) ?

@Tasmat

Je crois qu’en tant que membre d’une asso tu réponds mieux que moi (moi, je ne le suis pas et il n’y en a pas proche de chez moi). Et je suis d’accord avec toi sur la non-concurrence. Il y a vraiment 2 visions différentes qui proposent 2 choses différentes pour l’accès au jeu. J’ai essayé de réfléchir à comment intégrer les ludos dans Coludik mais je n’ai rien trouvé d’évident.
Juste peut-être une chose. Je discutais avec le propriétaire d’un café ludique et je me suis demandé si Coludik ne pouvait pas aider au moment d’ajouter un nouveau jeu à la collection du café. La plateforme serait alors utilisée dans un mode un peu à part pour “crowdfunder” le jeu. Celui-ci, contrairement au système normal sur Coludik, deviendrait pleine propriété du café mais ce dernier remercierait les investisseurs (qui auraient mis chacun 5$) selon ce qu’il est capable de faire (conso gratuite, soirée libre accès, etc…). Des habitués du café pourraient pledger mais aussi n’importe qui sur Coludik et ces gens pourraient aller au café jouer à ce jeu s’il n’est pas déjà posé et joué sur une table…
Comprenez tous que je suis en mode brainstorming là-dessus…

Pour les organismes, voir ma réponse à Tasmat juste au-dessus (et son message très juste je crois). Je ne trouve pas de solution spécifique pour ces entités, mais je suis très ouvert sur ce sujet. Si une asso me contacte pour profiter du système avec une bonne idée, je l’écouterai et on y pensera ensemble.

Pour le co-rachat (comme tu dis, et c’est un bon terme), comme je disais, c’est quelque chose qui sera géré par la plateforme. Chacun sera libre d’y injecter le nombre voulu de jeux qu’il possède, ce qui peut attirer les visiteurs sur la carte. Attention, il faut juste noter qu’en faisant cela, la personne se défait de ses jeux (contre rémunération puisque les autres vont coacheter), même si elle en reste co-utilisateur pour certains. Les jeux entrent dans le système Coludik et les joueurs n’en ont plus alors que des parts d’utilisation.

Merci de ta réponse. A vrai dire, je n’avais pas compris avant ta réponse que l’investissement des co-propriétaires pouvait être différent. Je pensais que c’était forcément équitable (style 50%/50% si 2 co-proprios). Se pose alors le concept de part de propriété. En gros, on se dit “je suis propriétaire à 30% de tel jeu, propriétaire à 80% de tel autre, etc…”. C’est ça ? Et ça sera pareil pour les temps de possession ?

Tout d’abord, un lanceur de co-achat pourra lui-même choisir si des investisseurs doivent y aller à part égale ou si c’est libre.

Petite not: attention au terme de propriété. Au final, les joueurs ne sont pas copropriétaires, il vont partager des parts d’utilisation. Ils sont propriétaires, si tu veux, mais de ces parts d’utilisation (je sais, c’est du vocabulaire, et tu avais peut-être compris).

Pour répondre à ta question, le % d’investissement influe sur la durée et l’ordre de réservation. Le mieux est que je te renvoie vers un article du blog (Coludik) où j’ai parlé des systèmes de réservation. Note juste que rien n’est figé et que tout cela était mon journal de réflexions. Le temps venu, j’aimerais entendre les membres eux-mêmes réfléchir avec moi sur la question. Je t’invite en outre à consulter le blog à ton rythme. Tu y trouveras sans doute des réponses à d’autres questions.

Merci de tes compléments d’information. :slight_smile:

EDIT : L’analyse ci-dessous est erronée (l’abonnement sera annuel). Je laisse tout de même le message pour historique de la conversation.

Petit raisonnement financier bassement matérialiste, sur la base de jeux coûtant 40€ (ou $CAD pardon !^^).

  • J’ai lu sur ton site que tu vises un abonnement approximativement à hauteur de la valeur d’un jeu : 40€.
  • En admettant que le nombre de coacheteurs tourne autour de 2 (en particulier au début si le nombre de membres est faible), soit 40/2 = 20€ à investir pour acheter un jeu (enfin plus exactement “pour acquérir 50% de parts d’utilisation d’un nouveau jeu”, mais j’ai pris un raccourci).
  • On a donc le résultat suivant, à lire par mois d’abonnement :
    0 jeu acquis => coût = 40 € contre 0 € en achat autonome.
    1 jeu acquis => coût = 60 € contre 40 € en achat autonome.
    2 jeux acquis => coût = 80 € contre 80 € en achat autonome.
    3 jeux acquis => coût = 100 € contre 120 € en achat autonome.

Alors, certes, mes chiffres sont très hypothétiques, et je te souhaite qu’ils soient faux (au moins à moyen terme).
Mais est-ce que le raisonnement est juste ?
Est-ce qu’on peut en conclure que ton projet s’adresse à ceux qui achète minimum 2 à 3 jeux par mois (sans quoi le service par abonnement devient contre-productif) ?

Attention, je ne remet pas en question le droit à la juste rémunération de ta plate-forme, bien évidement !

Une toute dernière question : si les co-acheteurs ne sont pas co-propriétaires mais co-utilisateurs, qui est alors propriétaire ? La question me semble importante, si un jour (je ne te le souhaite pas) la structure Coludik disparait. A qui appartient les jeux ?