Le prix des jeux est un vaste débat :
- D'une part tout le monde serait d'accord pour payer 1 euro, voir moins pour chacun des jeux qu'il achète (et encore, y aurais des troufignons pour râler après le prix qui pourrais passer a 0.90 euros... tout de même !)
- D'autre part, il y a un éditeur qui sors 5000 jeux péniblement, paske s'il en tire 3000 il peut toujours rêver de l'amortir un jour...
Le prix d'un jeu n'est pas calculé au petit bonheur la chance et la plupart des éditeurs français ont du mal à tirer les coûts de fabrications suffisamment bas pour au moins amortir leur jeux.
C'est que comme ça, vu de loin, ça à pas l'air, mais un jeu c'est :
- difficile a concevoir
- pas facile à éditer
- cher à fabriquer (voir trop cher pour être fabriquer)
N'oubliez pas qu'un jeu mobilise pas mal de monde mine de rien : auteur(s), éditeur, graphiste, illustrateur(s), traducteurs, correcteurs, imprimeur(s), distributeur... Et ces gens la ils sont comme tout le monde, il faut qu'ils croûtent.
Alors partant de la et sans entrer plus avant dans les détails, comprenez que les éditeurs sont purement et simplement obligés d'appliquer une politique tarifaire adaptée à leur marché.
Et arrêtons de comparer la France et l'Allemagne. Pour rappel : le marché du jeu de société Français est une chiure de mouche en comparaison de celui de l'allemagne. De plus, les éditeurs allemands, sous la pression des distributeurs sont en train de finir de creuser leur propre tombe : en réduisant au maximum leur marges ils ont lésé l'intégralité de cette industrie à commencé par eux même, mais aussi les auteurs, dont les dividendes sont calculés sur le prix de vente...
Alors bon, je suis pas un saint non plus : quand j’arrive a Essen, je fais des folies avec ma carte bleu en achetant à 5 ou 10 euros tout les jeux récents qui me tombent sous la main… Mais ça ne m’empêche pas de me demander ou est la rentabilité d’un Missipi Queen + son supplément vendu 10 euros. Ces jeux récents vendu a prix supra cassés font certes la joie des low budget et des amateurs de bonnes affaires, mais sortent par la petite porte du circuit : sans rapporter une thune ni à l’auteur, ni à l’éditeur…
Enfin, pour finir sur la qualité des cartes : monsieur matthieu a super raison.
Chaque cartier dispose de plusieurs qualité de papiers spécial (deux feuilles blanches contrecollées l'une sur l'autre et séparées par une colle spécial noire, garantissant l'opacité de la carte).
Et c'est simple : j'ai les devis sous les yeux > selon la qualité de papier choisie, le coût du jeu de carte passe du simple au double...
Dites vous bien que les jeux qui contiennent 300 cartes sont de loin les plus cher à fabriquer si l'éditeur choisi d'imprimer sur du papier carte...