Décidemment, RFTG est un très bon jeu. M’explique. Après une soixantaine de parties sur ordi, avec le très bon logiciel homonyme (celui dans lequel on joue contre l’IA), voilà t’y pas que je débarque chez mon pote pour quelques heures à deux (… avant de rejoindre nos poteaux pour une partie test de « Talisman »). RFTG faisant parti des jeux auquel nous aimons jouer à deux, voilà t’y pas que, à ma plus grande surprise de moi-même, je me retrouve à, de façon totalement indécente et malgré le temps passé en solitaire devant l’écran bleuté, lui en proposer quelques unes, en testant la deuxième extension (chose qu’il n’avait pas encore fait ni sur ordi ni dans le réel)… Après ma première taule (je perdrais aussi les autres mais de trois points chaque fois, ce coquin a un Pentium 12 Mo à la place du cerveau…), nous avons enchaîné ce qu’il convient bien d’appeler deux parties d’anthologies (sans les options de conquête). Ce furent deux vraies courses (race en anglaise, comme la crème) aux objectifs mélangés des deux 1ères extensions, un tas de cartes énormes au milieu, le stress renvoyé par le bonhomme susnommé (une fois, durant je ne sais quelle soirée jeux il a réussi à se faire saigner tellement qu’il se rongeait la peau des doigts, le sôt…). Du coup, comme si on avait faim, on piochait allègrement dans le bol de biscuits apéro sans même s’en rendre compte (« on va s’faire un p’tit apéro quand même ! » dit-il sur le coup des 17h)… Le Coca zéro et le cidre coulaient à flots (pour l’anecdote ce vil fourbe avait sorti le cidre brut au lieu du doux et comme un con je me disais « t’ain j’ai l’impression de boire de la bière, il est bien fort ce cidre doux »). A la fin de ces deux moments ludiques uniques, quelle exaltation ! Rien ne vaut pour jouer qu’en face de soi un être en chair et en stress plutôt qu’un outil technologique aussi froid que votre femme (c’est bien la vôtre dont je parle)…
On a là une très bonne extension qui, même sans l’option de conquête, rajoute encore au plaisir de jouer à Race. Le jeu est toujours aussi équilibré, plus de développement à 6 qui déchirent, les mondes qui vont avec. Il faut un poil de chance pour chopper certaines cartes indispensables, on est dans un jeu où il y a un minimum de hasard quand même.
Que du bon pour les amateurs du genre !!!
PS : pour jouer sur l’ordi, je vous recommande chaudement d’écouter les vieux albums de Porcupine Tree. Leur psychédélic rock s’accorde à merveille avec le vide spatial…