Largo Winch, La commision Adriatique

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Nombre de joueurs :	2-6
Age :	12 ans et +
Durée de partie :	90 min
Langues :	Français

4,6

La série TV, tirée de la BD, adaptée en JDP. Saurez-vous créer le meilleur épisode de Largo Winch contre les conspirations de la Commission Adriatique ? Ca tourne ! Ca tourne ! Les joueurs vont déplacer à leur tour l’un ou les deux pions disponibles sur le parcours du plateau de jeu. Vous lancez deux dés et soit vous avancez un pion de la somme, soit vous attribuez un dé à chaque pion pour arriver sur des cases vous permettant de faire les actions que vous désirez. Largo et ses copains. Il existe plusieurs types de cases vous offrant des possibilités multiples. Tout d’abord, vous pouvez intégrer un ou deux (suivant le nombre de participants) héros de la série. Le meilleur, c’est Largo bien sûr. Chaque personnage vous permettra de réussir plus facilement à gagner des cartes « Actions » et des cartes « Enquêtes ». Si vous ne désirez pas intégrer le personnage de la case où vous êtes, vous pouvez à la place piocher des pions qui vous apporteront des bonus aux jets de dés ou des malus à ceux des autres. Et puis si le personnage appartient déjà à un autre joueur, vous pouvez le rendre indisponible et il ne pourra plus l’utiliser. Les cases Actions et les cases Enquêtes vous permettent de pouvoir récupérer des cartes de chaque famille. Il vous faudra faire au moins un 8 au dé pour avoir le droit de piocher une carte. Là encore, les héros et les bonus/malus peuvent influencer les dés. Des cases « Echanges » permettent d’échanger des « Actions » et des « Enquêtes » avec d’autres joueur. Les cases « QG » vous permettent de poser devant vous les cartes « Actions » ou « Enquêtes » que vous avez en main. Ce sont elles qui vont constituer l’épisode que vous créez. D’autres cases permettent de lancer le discrédit journalistique sur les héros pour les immobiliser. Enfin et surtout ne manquez pas de passer par la case de « Commission Adriatique », sinon vous n’auriez pas le thème de votre épisode et un épisode où il n’y a pas de sujet, ça ne donne pas grand chose ! Mais pourquoi tout ça ? Votre objectif est dans un premier temps de récupérer un maximum de cartes « Enquêtes » et « Actions ». Ces cartes s’associent les unes aux autres comme des dominos et possèdent une valeur « enquête » et une valeur « action ». A la fin de la partie, quand toutes les cartes ont été tirées, il reste quelques tours pour finaliser son épisode (poser de nouvelles cartes de votre main). Chaque joueur fait la somme des deux composantes et obtiendra en points de victoire la somme des deux la plus élevée.

Les avis

Largo Winch, La commision Adriatique : A voir plutôt qu'à jouer ?
Largo Winch est un jeu visiblement destiné à attirer les fans de la série Tv que j'avoue totalement méconnaître. Les mécanismes ne sont ni plus ni moins intéressants que la série des jeux Charmed du même éditeur. Dans ce type de jeu, plutôt destiné à des ados, on se contente de laisser le hasard faire son œuvre. On lance les dés pour récupérer les cartes « enquêtes » ou « actions » et pour déplacer les pions « façon Monopoly » sur un parcours classique en espérant avoir de la chance. Le jeu présente quand même un matériel élégant. Le système de marquage des points de victoire (pose des cartes actions et enquête façon dominos) est la seule petite originalité de ce jeu répétitif et peu motivant. La série est-elle plus intéressante ?
Gigi
14/07/2010
3.2
Largo Winch, La commision Adriatique : Pour les jeunes fans !
Avant d'aller plus loin, il me faut pour être honnête avec vous, dire que je ne connais rien de la bande-dessinée et je n'ai vu que deux épisodes de la série TV dont est tirée ce jeu. Difficile donc de m'identifier aux différents personnages. Le jeu est assez simple, mais la part de hasard est vraiment très importante. Là encore, les joueurs passionnés risquent de trouver les parties très ennuyeuses tandis que les ados vont s'amuser à retracer les aventures de leurs héros préférés. On pourrait comparer Largo Winch le jeu a une sorte de Monopoly amélioré, plus convivial, et moins vieillot. Donc si une petite partie de Monopoly vous tente, préférez Largo Winch. (je vais encore me faire mal voir des passionnés de Monopoly, mais j'assume :))
Docteur Mops
08/05/2002
6

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	Largo Winch sur un plateau En ce qui concerne Lucky Luke, c’est un tout petit peu différent puisque le jeu existait avant l’idée d’un jeu sous licence. Hasbro n’arrivait pas à se décider à éditer le jeu et nous lui avons proposé de l’adapter à l’univers de Lucky Luke. En l’occurrence le thème du jeu se passait au far west et l’adaptation a juste consisté à changer les noms des personnages. En fait, plus que le public, ce sont souvent les éditeurs qu’il est souvent plus facile de convaincre d’éditer un jeu sous licence. Les éditeurs avancent en général dans le brouillard et ont une peut panique de se tromper, ce qui explique aussi le peu d’innovation dans le domaine de l’édition, pour eux, une licence constitue un repère, même si mon expérience dans ce domaine (Marsupilami et Blake et Mortimer chez Nathan) n’ont pas été un véritable succès (c’est un euphémisme !). Je crois savoir qu’en dehors de Tintin aucune licence n’a vraiment bien marché d’ailleurs (même Tintin est loin d’avoir fait un score mirobolant par rapport au succès des albums). Personnellement je ne regrette pas d’avoir travaillé sur ces jeux (en fait le système de la commande et de la contrainte me stimule plutôt), les contraintes les plus gênantes venant souvent plus du licenceur que de l’éditeur. Je constate également que de plus en plus souvent les éditeurs font appel à des créateurs de jeux reconnus (pour ne parler que des plus connus, Knizia, Teuber ont travaillé sur des licences) pour adapter les licences et font figurer leurs noms sur la boite. Les jeux de l’oie déguisés sont donc de plus en plus rares et il n’y a pas de raison à priori de soupçonner tous les jeux sous licence d’être plus mauvais que les autres (pas meilleurs non plus d’ailleurs), au contraire en atteignant parfois un plus large public, ne serait ce que par leur circuit de distribution ils aident, en introduisant des mécanismes un peu innovants et originaux, à faire évoluer le goût du grand public. Ces jeux seraient (dans le meilleur des cas) un peu l’équivalent des ouvrages de vulgarisation scientifiques.		tt-b99dc75a5fb4f05... 26/03/2002

Largo Winch sur un plateau

En ce qui concerne Lucky Luke, c’est un tout petit peu différent puisque le jeu existait avant l’idée d’un jeu sous licence. Hasbro n’arrivait pas à se décider à éditer le jeu et nous lui avons proposé de l’adapter à l’univers de Lucky Luke. En l’occurrence le thème du jeu se passait au far west et l’adaptation a juste consisté à changer les noms des personnages. En fait, plus que le public, ce sont souvent les éditeurs qu’il est souvent plus facile de convaincre d’éditer un jeu sous licence. Les éditeurs avancent en général dans le brouillard et ont une peut panique de se tromper, ce qui explique aussi le peu d’innovation dans le domaine de l’édition, pour eux, une licence constitue un repère, même si mon expérience dans ce domaine (Marsupilami et Blake et Mortimer chez Nathan) n’ont pas été un véritable succès (c’est un euphémisme !). Je crois savoir qu’en dehors de Tintin aucune licence n’a vraiment bien marché d’ailleurs (même Tintin est loin d’avoir fait un score mirobolant par rapport au succès des albums). Personnellement je ne regrette pas d’avoir travaillé sur ces jeux (en fait le système de la commande et de la contrainte me stimule plutôt), les contraintes les plus gênantes venant souvent plus du licenceur que de l’éditeur. Je constate également que de plus en plus souvent les éditeurs font appel à des créateurs de jeux reconnus (pour ne parler que des plus connus, Knizia, Teuber ont travaillé sur des licences) pour adapter les licences et font figurer leurs noms sur la boite. Les jeux de l’oie déguisés sont donc de plus en plus rares et il n’y a pas de raison à priori de soupçonner tous les jeux sous licence d’être plus mauvais que les autres (pas meilleurs non plus d’ailleurs), au contraire en atteignant parfois un plus large public, ne serait ce que par leur circuit de distribution ils aident, en introduisant des mécanismes un peu innovants et originaux, à faire évoluer le goût du grand public. Ces jeux seraient (dans le meilleur des cas) un peu l’équivalent des ouvrages de vulgarisation scientifiques.

tt-b99dc75a5fb4f05...

26/03/2002